À chaque départ, il pleut des cordes

L’horizon sourit mal

Et tes mains me blessent de solitude

À chaque matin, il y a tes yeux, ton sourire,

Ta montre dans mon visage

Que je dois rincer pour retrouver la réalité

À chaque soir, tu es parti vers l’infini

Je ne te cherche plus

On m’a interdit ta présence

On me proscrit toi et dehors la poudre du mal se répand partout

Je la vois mieux maintenant quand tu es parti

Tu m’aveuglais de bonheur et je ne voyais que des soleils

Je ne trouvais ni la mer trop salée ni la ville trop bruyante

Je pouvais donner par amour aux mendiants de la terrasse de l’imam.

Et partager ma prose

Aujourd’hui tout s’est éteint, je vois l’horreur plus que le beau

Mais il y a ces pauvretés que le choix de partir guérit

Donne un peu de toi aux autres

Reste intègre et cours vers d’autres monts

Crier qu’être heureux est un devoir.

 

Akofa K. M. HAHO

  1. <>
    il n’y a que dans un poème renfermant la poésie qu’on trouve ces belles coupes de parole…car la parole est comme un tissu dans la main du couturier.

    • Salut Hounkanrin. « Car la parole est comme un tissu dans la main du couturier. » Quel mystère ces mots habitent-ils?