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BL : Bonjour et félicitations pour votre sélection parmi les Atta Auguste Adékounlé du Prix Gbêhanzin 2025 ! Pour commencer, pourriez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?
A.A.A : Je m’appelle Atta Auguste AdĂ©kounlĂ©. Je suis professeur de français et je rĂ©side Ă Porto-Novo. Amateur d’arts plastiques et passionnĂ© de littĂ©rature, je consacre la majeure partie de mon temps libre Ă la lecture et Ă l’écriture.
BL : Quel est le titre de votre texte et que pouvez-vous nous en dire, sans trop en dévoiler ?
A.A.A :: Quand on décide d’aimer est le titre de mon texte. Ce titre, à lui seul, est déjà évocateur. L’histoire place l’amour au cœur de l’action : l’acte d’aimer y prend une nouvelle dimension.
BL : Vos personnages portent des noms de héros et héroïnes africains. Pourquoi avoir choisi ces figures-là en particulier ? Que symbolisent-elles pour vous ?
A.A.A : Les personnages principaux de mon récit portent les noms de Bio Guéra et de Marie-Élise Gbèdo. J’ai choisi Bio Guéra parce qu’il fut un homme de guerre déterminé. Gbaasi N’Guerra, de son vrai nom, est aujourd’hui une figure emblématique parmi les guerriers africains. À travers lui, je rends hommage à tous les héros de guerre, notamment les militaires tombés lors des attaques terroristes. Quant à Marie-Élise Gbèdo, c’est une femme battante et une figure marquante de la sphère politique béninoise. Elle incarne, à mes yeux, la « femme Amazone ». Lui attribuer le nom de mon personnage, c’est aussi une manière de célébrer nos héroïnes de leur vivant.
BL : L’histoire commence lors d’une cérémonie traditionnelle ou sur un site culturel. Pourriez-vous nous parler de ce lieu ou de ce moment, et de ce qu’il évoque dans votre récit ?
A.A.A : Les Vodun Days à Ouidah sont un événement socio-culturel et touristique majeur. Chaque année, cette célébration met en valeur notre culture et notre patrimoine. Dans mon récit, ce cadre offre un espace propice aux rencontres, aux échanges et à la découverte mutuelle entre les protagonistes. C’est un moment de connexion culturelle et émotionnelle fort.
BL : Quel message ou quelle émotion aimeriez-vous que les lecteurs retiennent après avoir lu votre texte ?
A.A.A : Le véritable amour peut triompher de tous les obstacles, même des imprévus du destin. Aimer véritablement implique des sacrifices, du pardon, et surtout de la résilience. C’est cette force de l’amour, capable de dépasser les épreuves, que j’aimerais transmettre.
BL : En tant que jeune écrivain béninois, que représente pour vous le fait d’être finaliste du Prix Gbêhanzin ?
A.A.A : C’est une immense fierté. Pour un jeune écrivain en début de parcours, c’est un tournant décisif, une reconnaissance qui, je l’espère, ouvrira la voie à d’autres projets littéraires.
BL : Pourquoi est-il important, selon vous, de raconter des histoires enracinées dans les cultures africaines ?
A.A.A : C’est un devoir, en tant que jeunes auteurs africains, de valoriser nos cultures et traditions à travers nos récits. L’Afrique dispose d’un héritage culturel colossal, et la littérature est un excellent moyen de le préserver, de le faire rayonner, même au-delà de nos frontières.
BL : Selon vous, pourquoi le public devrait-il précommander le recueil du Prix Gbêhanzin 2025 ?
A.A.A : Précommander le recueil, c’est soutenir les jeunes auteurs africains. C’est aussi encourager l’épanouissement de la littérature africaine et la diversité de ses voix. Ce recueil témoigne de la richesse et de la pluralité des récits africains : c’est, en soi, une raison suffisante pour franchir le pas.
BLÂ : Pour conclure, avez-vous un dernier mot pour celles et ceux qui vous liront bientĂ´t ?
A.A.A : Le recueil final n’attend plus que vous, chers lecteurs. Laissez-vous emporter par l’univers de chaque récit… Vous ne serez pas déçus. Recevez L’ancre des cœurs et préparez-vous pour l’incroyable odyssée qui vous attend.
Interview réalisée par Afrik’Arts Stars pour Biscottes Littéraires
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