Il était une fois, le lion et l’hyène. Les deux animaux se querellaient pour savoir lequel était le plus grand. Un jour que le lion dormait, l’hyène vint se comparer à lui et se dit qu’ils avaient la même taille. Ayant vu qu’elle avait la même taille que le lion, elle s’est écriée :
– Je n’ai plus peur de toi! Je n’ai plus peur de toi! Les cris de l’hyène ont réveillé le lion qui lui dit: – Apporte-moi de l’eau pour ma toilette.
– A qui tu parles? Je ne suis pas ta domestique, monsieur. Le lion s’est fâché et a crié très fort:
– Apporte-moi de l’eau, sinon, je te balance dans la rivière. L’hyène lui répond: « Avant que tu ne me balances dans la rivière, je te lance un défi. On va se battre sur la place publique. Et si tu gagnes, je t’apporterai de l’eau, ensuite tu me balanceras dans la rivière ».
Le lion accepte le défi. Le lion et l’hyène arrivent sur la place publique. Tous les autres animaux sont rassemblés et faisaient beaucoup de bruit. Le combat commença. Le lion bondit sur l’hyène. Du sang jaillit. En effet, l’hyène avait dans son sac des pochettes de sang. Quand le lion bondit sur elle, elle a sorti une première pochette de sang qu’elle a réussi à verser dans le visage du lion. Le lion a reculé et a bondi de nouveau sur l’hyène. L’hyène a sorti une deuxième pochette et a versé du sang est versé sur la tête du lion. Une troisième fois, le lion attaque l’hyène, et celle-ci a répandu encore du sang dans ses yeux. Quand l’hyène a vu que les yeux du lion sont devenus plus rouges, elle s’est enfuie car elle savait que les choses ont changé et que si le lion retrouve la vue, il allait la déchirer. Les autres animaux aussi se sont enfuis. Et le lion était resté là, seul, tout rouge de sang. Dans sa fuite, l’hyène rencontre le lièvre et lui dit:
– Salut, cher frère. Tu ne peux pas savoir comment je suis contente!
– Ah bon? Et qu’est-ce qui fait ta joie?
– Je viens de battre le lion jusqu’au sang. Je crois que je suis plus forte que lui.
– Super! Tu as battu le lion jusqu’au sang!
– Jusqu’au sang, je te dis. Et je l’ai laissé dans les larmes.
– Sans blague! Et tu l’as fait sans tricher!
– Tu connais, mon frère. Je l’ai battu sans tricher. Et il a même pissé dans son caleçon, et ensuite il m’a suppliée.
– Menteuse.
– Mais je ne dis que la vérité.
Pendant que les deux amis étaient en train se discuter, voilà que les herbes se sont mises à danser. L’hyène bondit, croyant que c’était un danger. Le lièvre a commencé par se moquer d’elle. Et l’hyène lui dit que c’était pour voir sa réaction. Les deux animaux s’étaient à peine assis sous un arbre que du buisson, jaillit le lion. Débandade! L’hyène bondit en oubliant son sac.
En trois bonds, le lion la terrasse et répand son sang par terre. Ensuite, il la traîne jusqu’à la place publique. Tous les autres animaux, convoqués par le roi de la forêt ont pu assister à la punition que le lion a infligée à l’hyène. C’est depuis ce jour-là qu’aucun animal ne s’est comparé au lion. Ils ont tous compris qu’un grand c’est un grand et que chacun doit reconnaître sa place.
OLATOUNDJI Chafiya
(09 ans. Complexe Scolaire Catholique P. J. de Clorivière à Cotonou. Elle passe au CMI.)
Wouah. Super. Courage à elle.
Pour un enfant de cet âge, la fibre littéraire est bien plantée…..Souhaitons qu’elle soit bien arrosée et grandisse….
Quant les adolescents commencent à écrire des contes avec une plume précoce, les adultes doivent se gratter la tête avec la bouche ouverte…..👏👏
M. Marcel, vous me faites rire, et en plus, vous avez raison.
super et bravot à elle.