« Les élans de grâce » de Kiné Kirama Fall, cela ne vous dit-il rien ? L’avez vous lu ? En avez-vous déjà entendu parler ?
Les élans de grâce de Kiné Kirama Fall, connaissez vous cette œuvre et son auteure ? La découvrez-vous avec nous ?
Découverte ou redécouverte, vous et nous au rayon d’une certaine poésie pour venir à bout des questions sous-jacentes :
Kiné Kirama Fall, de quoi ou qui est-il le nom ? Et « les élans de grâce », de quoi y est-il question ?
- PRÉLUDE : RADIOSCOPIE DE LA NAISSANCE D’UNE POÉSIE FÉMININE EN AFRIQUE
Au commencement de la littérature féminine en Afrique, était le verbe poétique. Et pourtant dans l’imagerie littéraire, des romancières de talent et de renom comme Mariama Bâ, Aminata Sow Fall entre autres semblent avoir ravi la vedette à leurs consœurs poètes au statut de pionnières des Lettres féminines. En effet, c’est du Sénégal que sont parties les premières notes de cette partition féminine comme le situe Angèle Bassolé Ouédrago[1],enseignante-chercheuse à l’université d’Ottawa et poète canado-burkinabè.
C’est en 1965 que paraissent les premières notes poétiques de la pionnière Annette M’Baye d’Ernerville, sous la forme d’un recueil intitulé Poèmes africains, repris l’année suivante sous le titre de Kaddu (1966). À partir de 1968, la Congolaise Clémentine Faïk-N’Zuji enrichit l’univers littéraire de plusieurs publications successives qui comprennent entre autres des titres comme Murmures (1968), Kassala (1969), Le Temps des amants (1969), Lianes (1971), Gestes interrompus (1976).
C’est autour de cette effervescence que s’articule l’œuvre poétique de la Sénégalaise Kiné Kirama Fall. Elle publie également Chants de la rivière fraîche (1975) et Les Élans de grâce (1979). Wèrèwèrè Liking, qui se fera connaître plus tard par son art théâtral inspiré du rituel Bassa, commence par publier de la poésie avec On ne raisonne pas le venin (1977).
A partir des années 1980, plusieurs recueils voient le jour, à commencer par ceux de la Congolaise Marie-Léontine Tsibinda qui publie Poèmes de la terre (1980) et Mayombe (1980). D’autres recueils suivent signés par N’dèye Coumba Mbengué Diakhaté, N’dèye Nianga M’Baye, Fatou N’diaye Sow, Maïmouna Diop, Awa Thiam etc.
Un grand nombre de poètes d’origine sénégalaise justifie sans doute l’idée que le Sénégal est le berceau de la poésie féminine et même de l’écriture féminine africaine en général.
Cette prise d’écriture avait d’ailleurs été amorcée au siècle précédent par Phillis Wheatley (1753-84). Cette jeune Sénégalaise arrachée à sa terre natale et vendue comme esclave aux Etats-Unis est considérée comme la première femme noire à avoir publié un ouvrage littéraire (en anglais).
Par ailleurs, d’autres pays comme la Côte d’Ivoire avec Tanella Boni et Véronique Tadjo, le Burkina Faso avec Bernadette Sanou et Pierrette Sandra Kanzié, le Congo, le Mali, etc. contribuent également de manière importante à l’effervescence de la poésie africaine au féminin.
- LE CORPS DU TEXTE : EXAMEN DU FOND ET DE LA FORME
L’examen du recueil « Les élans de grâce » dans toute sa densité poétique présuppose d’une analyse approfondie autour du fond et de la forme :les axes de lecture (A) et les ressources du langage (B).
- LES AXES DE LECTURE
Dans l’ensemble, le texte est placé sous le sceau de la poésie spirituelle et témoigne à nul pareil égard d’un amour envers Dieu. Qu’à cela ne tienne…Comment parvenir à une harmonie avec l’être Suprême dont la découverte de la face invisible requiert pour le moins une transcendance vers les cieux ? Kiné Kirama Fall entonne le chant du pèlerin, ce chant qui gravit une à une les marches du palais où l’attend le Bien-aimé. D’après le préfacier Père Engelbert Mveng, ce recueil se présente en effet comme un perron majestueux dont les marches s’élèvent en quatre paliers.
Le Pèlerin gravit d’abord le palier de la nature. Kiné Kirama Fall y chante les poèmes :
– L’Assaut des vagues
– Le vent fougueux
– La danse du large
– La voix de la mer.
Elle s’émerveille devant les beautés de la nature :
« Peux-tu me dire
De quel côté gardes-tu tes réserves
O mon Océan aussi mystérieux
Que tout ce que renferme mon cœur ! »
(Peux-tu me dire, p.24)
Et voici que tout à coup, ce premier palier s’arrête devant la porte du Silence, le Silence de la Nature qui dit «ce n’est pas moi que cherche ton cœur. Il faut monter plus haut».
Le silence de la nature annonce en effet un chant plus beau : « le chant du second palier » : le chant de l’Amour. L’amour de la nature introduit à l’amour humain. L’auteure laisse libre cours à ses souvenirs. Tout cela se mêle au parfum des fleurs, à la voix des vagues, au sourire de la lune, au rire éclatant du soleil. Les refrains s’égrainent :
– SA MA KHOL…
– Nos instants..
– Le matin…
– Et tu es venue…
– Toi qui t’en vas..
– J’ai rêvé de toi…
– Terre blessée…
– où va-t-elle…
– Ta douceur..
– Enfant de mon peuple…
Le second palier s’arrête lui aussi devant la porte du silence. Ni la Nature, ni l’Amour Humain n’arrivent à combler le vide immense de cette âme. Il lui faut des ailes, s’arracher à la terre, prendre son vol. C’est ici que la Parole se fait de plus en plus Révélation.
Le troisième palier ouvre sur une lumière éblouissante : tous les soleils de la terre pâlissent.L’âme se sent libérée de toutes les chaînes, de tous les fardeaux inutiles. Voilà pourquoi l’auteure entonne des chants de libération. Il a hâte de prendre son essor, de rattraper le temps perdu dans les futilités :
–Mon bonheur…
–Maintenant…
–La beauté qui inspire…
–C’était…
–L’Essor…
–Délice !…
–O beau jour…
–Il faut comprendre…
–Ciel…
–Pour Dieu des roses et des parfums.
L’âme libérée est ravie par le Bien-Aimé. C’est alors que la Parole cachée lui parvient. Elle comprend : ce n’est pas elle qui se libère, c’est le Bien-Aimé qui la libère. Il la prend dans ses bras, la soulève, l’introduit dans son Palais d’Amour, et se communique à elle dans une communion ineffable. Le chant de Kiné Kirama Fall se fait chant d’action de grâces et de communion. Nous pénétrons ici dans le Sanctuaire de ce que les Mystiques appellent la voie unitive.
- LES RESSOURCES DU LANGAGE
Par « ressources du langage », nous entendons dépasser l’’usage commun qui confond les expressions de « figures de style » et de « figures de rhétorique ». Ainsi, nous souscrivons à la summa divisio de Jean-Jacques Robrieux[2]. Celui-ci distingue les figures de rhétorique, qui jouent un « rôle persuasif » et qui forment une classe de procédés fonctionnels, des figures autres dites non-rhétoriques et qui peuvent être « poétiques, humoristiques et lexicales ».
- Modalisation et figures de rhétorique
Tout d’abord, Les élans de grâce étant une poésie mystique donc de quête de sens regorge de questions rhétoriques. La question rhétorique (ou question oratoire) est une figure de style qui consiste à poser une question n’attendant pas de réponse, cette dernière étant connue par celui qui la pose. D’une part, par ce procédé, Kiné Kirama Fall témoigne de son humilité qui sublime ces mêmes questions rhétoriques dont les réponses sont négatives d’apparence en questions métaphysiques qui ne sont pas du ressort du dire littéraire mais plutôt de l’expérience mystique. C’est le cas par exemple quand elle chante :
« Peux-tu (Océan) me dire
Où se trouvent tes sources
Me parler de ta naissance ? »
(La Danse du large, p.22)
« Qui peut (Océan) t’évaluer en gouttes ?
Te peser sur une balance
Compter la rosée ou la pluie
Quand le ciel t’accable de pleurs ? »
(Peux-tu me dire, p.24)
L’usage récurrente du verbe modal « Pouvoir » fait davantage ressortir la valeur de vérité sur le plan du possible ou de l’impossible, du nécessaire ou du contingent (qui peut se produire ou non). Ce verbe modal est le trait caractéristique de la modalité aléthique de la rhétorique ou modalisation zéro dont la finalité est la recherche d’une vérité absolue.
D’autre part, Kiné Kirama Fall dépouille la question rhétorique de tout aspect métaphysique en interpellant la conscience des hommes et rétablit ainsi sa valeur de persuasion. Il en est ainsi dans le poème Terre blessée (p.46) empreinte d’humanisme:
« Six millions de Nomades avancent
Rongés de famine jusqu’aux entrailles.
Vingt millions de bêtes meuglent
De faim de soif
(…)
Va-t-on les laisser mourir de faim ? »
De surcroît, Kiné Kirama Fall engage la modalité déontique de la rhétorique. Celle-ci porte sur la valeur de vérité de l’énoncé en terme d’obligation morale. Elle exprime l’ordre du devoir, l’interdit ou la permission. C’est la modalisation axiologique. Voilà dans quel élan, la poète dans les mailles de l’amour-passion se retourne vers l’Être suprême :
« Dois-je croire à ces instants Seigneur
Les larmes qui coulent de mes yeux
Ressemblent à la rosée de la nuit
Et mon bonheur refuse de mourir
O charme épargne mon cœur. »
(Ta douceur, p.53)
Il faut observer que la troisième modalité rhétorique qu’est l’épistémique n’est pas employée dans le recueil car sans doute elle reflète une vérité relative (avec l’emploi des verbes croire, savoir, prétendre)qui n’intéresse pas l’auteure.
De plus, Kiné Kirama Fall a recours à l’apostrophe dans ses prières, louanges et recueillement auprès du Seigneur. L’apostrophe sert à faire mention d’un allocutaire présent ou absent. Il s’agit en fait d’interpeler quelqu’un ou une chose que l’on personnifie. Fréquente en poésie, elle sert généralement à exprimer une vive émotion et elle est souvent accompagnée d’un point d’exclamation, de l’interjection Ô (vocatif) et du mode impératif. L’auteure l’emploie plus d’une fois dans les poèmes Délice, Ô beau jour, Il faut comprendre, Ciel etc..
- Ornement et figures de style
Les figures de style font bonne figure avec leur allure esthétique dans Les élans de grâce et la personnification plus que toutes les autres. Kirama par une manie anthropomorphique donne des caractères humains à tous les éléments de la nature : les vagues,le sable, le vent, le ciel, le soleil etc.
En attestent les morceaux choisis ci-dessous :
« Elles (les vagues) pénètrent le cœur du sable
Qui attendait comme une esclave son maître
Et s’en retournent en leur propre cœur »
(L’assaut des vagues, p.18)
« J’entendais dehors le vent fougueux hurler avec rage
Jusqu’à faire gémir le toit de ma maison
Portes et fenêtres claquaient
Je me suis levée j’ai tout fermé
Et je suis allée dehors le voir dans sa colère
(…)
Touché le ciel s’est assombri de tristesse et devenu noir
Le soleil miroir de ce matin printanier
Révolté de tant de tapage
Malgré sa tendresse de tous les jours
S’en est allé nous laissant seuls avec lui »
(Le vent fougueux, p.21)
Les figures d’opposition telles l’antithèse et l’oxymore sont également présentes. Par l’idée de contraste, ces figures renforcent l’une comme l’autre la charge émotionnelle de l’auteure et la puissance de l’image.
- Oxymore
« Ma solitude repeuplée
Me voilà rassasiée
Comme habitant du Soleil »
(Et tu es venue, p.39)
- Antithèse
« Dis-lui mon désespoir
A cause de mon amour »
(Toi qui t’en vas, p.42)
« Dans tes petits gestes
Que de grandes tendresses »
(Ta douceur, p.52)
La dérivation et l’hyperbate sont aussi convoqués dans le texte.
- Dérivation
« J’ai aimé nos instants
Nos jours et nos nuits
La Nudité de nos deux cœurs nus »
(Nos instants, p.33)
« Inexistants misérables de misères
Ils ressemblent aux pierres dures
Secs sans vie. »
(Terre blessée, p.46)
Ce procédé renvoie ainsi à l’utilisation de termes qui appartiennent à la même famille. Il vise avant tout à alimenter le jeu de la sonorité.
- Hyperbate
« Pour Dieu des roses et du parfum » ( titre du dernier poème du recueil).
L’hyperbate consiste à renverser l’ordre grammatical des mots, souvent pour substituer l’ordre passionnel à l’ordre logique.Aussi, « Pour Dieu » a-t-il été porté en tête de phrase pour mieux mettre l’expression de la divinité en relief par rapport au reste du titre du dernier poème.
- POSTLUDE : PORTÉE DU TEXTE DANS LE CATALOGUE DE LA POÉSIE FÉMININE EN AFRIQUE
En Afrique francophone, la flambée poétique née avec le mouvement de la Négritude se situe entre 1935 et 1950, aux lendemains de la deuxième guerre mondiale. C’est une poésie à voix d’homme portée sur la revalorisation des cultures négro-africaines, le dévoilement ethnographique, l’urgence de la décolonisation.En 1960, fini le combat de l’indépendance. Les tenants de la Négritude– bien que ne manquant pas d’émules qui en perpétueront la veine– se sont tus à partir de 1954 pour cause de carrières politiques respectives. La grande route vers l’aventure poétique est balisée et les monstres sacrés neutralisés. La conjoncture postcoloniale impose alors un renouvellement des thématiques littéraires. En 1965, Annette Mbaye D’erneville publie à Paris un petit recueil de 20 pages intitulé Poèmes africains. Ces Poèmes africains de même que Kaddu (paroles) ont le ton nostalgique de la mère Afrique, de ses traditions, de ses tabous, mais portent aussi l’euphorie des indépendances nouvellement acquises. La rupture avec une poésie de la collectivité est poussive mais les jalons d’une poésie intime sont posés. Le poème Kassak[3]dédié à son fils Ousmane[4]reflète l’ambivalence entre patrimoine culturel et sensibilité intime :
« Tu es homme, ce soir !
Tu es homme, mon fils !
Par ta chair meurtrie
Par ton sang versé »
Annette Mbaye poursuit son œuvre « d’intimisation » des thématiques poétiques autour de la cellule familiale et finit par se spécialiser dans la littérature enfantine. De ses poèmes pour enfants nous retenons le célèbre Ma maison :
« j’ai bâti ma maison sans sable, sans eau
le cœur de ma mère forme la muraille.
le bras de mon père le sol et le toit.
les rires de ma sœur portes et fenêtres ,
les yeux de mon frère éclairent la maison
il fait bon chez moi douce est ma maison. »
Dès lors, s’en est suivi un mouvement d’ensemble et cette préoccupation pour les enfants devint un trait caractéristique des écrivaines africaines qui, pour la plupart d’entre elles, publient aussi des œuvres destinées aux enfants (C’est le cas entre autres de Tanella Boni, De Véronique Tadjo, de Bernadette Sanou). Les poétesses remplacent ainsi l’image poétique de la femme-muse par une image sociale qu’elles tentent de poétiser.La poésie féminine s’émancipe du cadre général de la poésie ambiante et témoigne aussi de la difficulté d’être à la fois épouse, mère et écrivaine dans une Afrique où le poids de la tradition pèse toujours comme une épée de Damoclès. Qui mieux que celle-là même qui a dû vivre l’expérience pour en parler ?
Kiné Kirama Fall n’en chante pas moins une nouvelle mélodie dans ses Chants de la rivière fraîche. D’ailleurs, Senghor ne confesse-t-il pas dans sa préface que Kiné Kirama Fall nous parle surtout d’elle[5]. Ainsi, la poésie féminine se verra cantonner dans l’attendrissement aux prismes du sentiment maternel et amoureux, distinguant ainsi leur poésie non pas parce que les autres poésies ignorent ces sentiments mais parce que ces sentiments, de par le statut discursif qu’ils occupent, trahissent et révèlent leurs auteurs.
Par ailleurs, à travers « Les élans de grâce », Kirama devient l’une des premières à sortir du conformisme thématique des femmes-poètes. Elle introduit par là une thématique neuve dans le champ de la poésie africaine. L’amour sensuel et la religion, jusque là occultés par pudeur ou par crainte, trouvent sous la plume de cette poète passionnée un développement inattendu, donnant par là – même un grand élan à l’expression encore timide des premières voix féminines. Elle sort quelque peu de sa condition de femme et de « la dimension genrée » de la poésie africaine en rompant avec l’image sociale perpétuée par ses consœurs. Seuls l’accord grammatical et quelques poèmes d’Amour-passion (Nos instants, le matin, J’ai rêvé de toi et Ta douceur) trahissent le nouvel élan. Elle brise en ce sens le jeu des épithètes « féminine », « sentimentale » qui étiquette insidieusement par moments la poésie faites par les femmes comme une poésie mineure.
Cependant, Kirama sacrifie beaucoup de l’esthétique de la poésie dans son chant. Elle enrobe souvent et malheureusement son souffle sensuel et spirituel dans la même structure langagière au cours de poèmes successifs. C’est le cas des premiers poèmes (Assaut des vagues, Danse du large, Peux-tu me dire, La voix de la mer)où la personnification des flots et la thématique du recueillement sont d’une certaine redondance. En outre, le même usage excessif est fait de l’apostrophe dans les derniers poèmes du recueil (Délice, O beau jour, Il faut comprendre et Ciel). Le Père Engelbert Mveng semble presque justifier ces bémols en précisant que celle-ci« n’a pas fait d’études. Elle a tout juste appris à lire, écrire et parler couramment. Sa vie ignore le vacarme des écoles : ni collège, ni université, ni école coranique, ni catéchisme chrétien ». Ce qui rend difficile de lui en tenir rigueur dans une certaine mesure tant le génie poétique est également au rendez vous.
Kiné Kirama Fall avec « Les élans de grâce » prouve davantage que les femmes appartiennent à la grande histoire de la poésie africaine sans nul autre épithète. Son œuvre certainement à voix de femme et surtout à voix d’Homme fait écho aujourd’hui –peut-être de manière inconsciente–dans la poésie spirituelle d’une Ndeye Anta Dia[6], la poésie symboliste d’une Mame Ngoné Faye[7] ou encore la poésie sentimentale d’une Coumba Thiam[8].
Ouzin Karbala Thiombiano
[1]Article intitulé D’Orphée à Prométhée:La poésie africaine au féminin et sous titréEn hommage aux pionnières de l’écriture féminine africaine (1967-1997),
[2]Éléments de rhétorique et d’argumentation, Paris, Dunod, 1993, p.122
[3] Extrait du recueil Kaddu, 1966
[4] De son nom complet Ousmane William Mbaye, cinéaste sénégalais
[5]La poétesse et la rivière fraîche, Préface à Kiné Kirama Fall, p.4
[6]Le long des Allées, les Editions Persée, 2018
[7]Epaves Oniriques, Harmattan-Sénégal 2011 et Effluves délétères, Harmattan 2013
[8]L’Âme en quête, Harmattan-Sénégal 2012