Biscottes littéraires

Pour une clarification et une désintoxication du vodoun et de la culture africaine

Dans l’après-midi de ce mercredi 12 décembre 2018 à l’amphi HOUDEGBE de l’Université d’Abomey-Calavi, (UAC), s’est tenu le lancement du premier numéro de « Jogbe », la revue du LAREFA (Laboratoire d’Etudes Africaines et de Recherches sur le FA). Cet événement a connu la présence de plusieurs personnalités dont M. Flavien directeur de la FLAC ; le recteur de l’UAC, M. Maxime da CRUZ ; M. Mahougnon KAKPO, Directeur Scientifique du LAREFA, Professeur titulaire des universités du CAMES et Ministre des Enseignements secondaire et technique du Bénin.

Après les mots de bienvenue d’éminents éminents professeurs, la revue a été présentée dans son ensemble.

Cette revue scientifique qui est une innovation dans le monde culturel, le monde de la recherche, se fixe pour objectif, de redonner toute sa place à la culture africaine. Basée essentiellement sur le FA qui se trouve être le  »maître  » de toutes formes de Vodoun, cette revue vient redorer le blason de la culture africaine, des religions endogènes. Et selon les mots de M. Mahougnon KAKPO , loin d’être de la  »sorcellerie  », le FA est une religion, qui éclaire et guide le « vodouisme ». Il va sans dire alors que «le FA ne ment jamais ». Et « Jogbe« , nom de cette revue, est l’un des signes du FA. Dans ce sens, les diverses interventions font comprendre que « Jogbe » se veut être une réplique à toutes les idées déjà reçues, et apporte aussi une désintoxication autour du vodoun. On en est arrivé à la conclusion que le FA est une science, une mine. Ceci renforce l’idée selon laquelle cette revue a une volonté d’assainissement et de rétablissement de l’histoire autour du vodoun. Mais il faut préciser que l’idée de création de cette revue a été lancée depuis le 1er février 2015. Un comité scientifique ayant été mis sur pied, et ce, en collaboration avec des chercheurs de diverses nationalités, tout a été mis en œuvre pour qu’elle paraisse à la fin du quatrième trimestre de cette année 2018.

Et comme on pouvait s’y attendre, cette cérémonie a été marquée d’une teinte culturelle. Ainsi des chants et des danses traditionnels exécutés par des étudiants ont donné un caractère festif à ce lancement.

Pour finir, il faut aussi noter que les thèmes autour desquels tourneront les articles de la prochaine revue (15 janvier 2019) ont été donnés. Toutefois les organisateurs attendent aussi des propositions crédibles pour les prochains numéros.

C’est sur une note festive et conviviale empreinte de gaîté et de satisfaction qu’a pris fin le lancement du premier numéro de « Jogbe« . Il y a eu la séance des dédicaces, une collation, des accolades entre les personnalités, les éminents professeurs et les invités.

Djoka Christiane Nestorine GBENOU, pour Biscottes Littéraires.

Originaire de Porto-Novo, Djoka Christiane Nestorine GBENOU a vu le jour le 26 février 2000 à Parakou. Elle y a fait ses études maternelle et primaires à l’école privée EBEN-EZER et celles secondaires aux 1^er et 2^nd cycles du Collège Catholique « LES HIBISCUS ».Elle poursuit ses études universitaires à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature en Administration Générale, à l’Université d’Abomey-Calavi. Outre sa passion pour la littérature, elle est amoureuse des Arts en général, surtout ceux théâtral, musical et culinaire.