Bonjour les amis. Nous recevons pour vous ce jour un jeune auteur, Stelane Daniel MBALA ELA, « auteur androiditiste de nationalité camerounaise, mais au service du monde, de toutes les planètes et de toutes les espèces et natures, qui a fait ses études maternelles, primaires et secondaires avec bravoure et continue ses études supérieures au département de sociologie à l’Université de Yaoundé I.«
BL : Bonjour Monsieur Stelane Daniel MBALA ELA . Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre blog.
SM: Bonjour à vous ! Bonjour à l’Afrique toute entière ! Bonjour à toute la planète ! Bonjour au Dieu tout-puissant ! J’avoue que je suis très guilleret d’être honoré par vous. Donc le plaisir est partagé.
BL : Veuillez vous présenter, s’il vous plaît !
SM: Stelane Daniel MBALA ELA est cet auteur androiditiste de nationalité camerounaise, mais au service du monde, de toutes les planètes et de toutes les espèces et natures, qui a fait ses études maternelles, primaires et secondaires avec bravoure et continue ses études supérieures au département de sociologie à l’Université de Yaoundé I. Il est l’aîné d’une famille d’onze enfants et essaie de se démarquer aussi bien dans l’écriture que dans d’autres domaines de la vie pouvant aider le monde. Sa vision est statuée sur l’homme en lui-même, son environnement et les autres espèces. Il est contre tous les maux que crée le radical ‘’ego’’ (égoïsme, égocentrisme…) et tous les maux que crée sa réalité (hypocrisie, l’ingratitude…). A partir de là, il apparaît qu’il vomit et s’érige alors au quotidien contre les tendances de ‘’l’absolu et de la suprématie de l’espèce humaine’’ (l’orgueil, l’anthropothéisme –la déification de l’homme-, l’anthropodicée –philosophie dans laquelle l’homme a pris la place de Dieu-…) dont l’homme fait montre dans son quotidien. En conclusion, la vertu humaine est sa plus grande vision du monde.
BL : Qu’est-ce que cela vous inspire de vous savoir naître sur la même terre que celui qu’on a fini par surnommer ‘’LE VIEUX NÈGRE’’ ?
SM: Je ne peux qu’être heureux de mes racines. Je suis vraiment très fier de mes origines. En fait, naître et être de cette terre a fait de moi le Stelane que je suis aujourd’hui dans le sens où, pour paraphraser les dires du philosophe Nietzsche, l’homme a besoin de ce qu’il a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur. C’est ainsi que cette terre dite ‘’nègre’’ a réussi dans sa négritude, que d’aucuns assimilent à la médiocrité, à faire des hommes de valeur et de vertu, parmi lesquels le grand monsieur dont vous parlez et moi. Et bien que ses seins soient galeux, elle nous a allaités et nous en avons tiré le bien-être dont nous avons besoin et qu’elle n’a jamais cessé particulièrement de me procurer. Grâce à elle, je peux me vanter d’avoir l’ataraxie.
SM: Dans votre biographie, vous écrivez ceci, en parlant de vous-même : « Ce qui fait sa particularité, c’est qu’il est l’un des leaders de sa génération à faire tout son cursus scolaire sans reprendre de classe. » Est-ce à dire que la plupart de vos congénères ont repris les classes ? Est-ce un mérite de n’avoir jamais repris les classes ?
SM: Oui ! La plupart de mes congénères ont repris les classes, d’autres ont même arrêté en cours de chemin. Ne pas reprendre de classe n’est forcément pas, selon moi, un mérite en ce que le hasard intervient souvent dans certains cas et dans certains moments ; la tricherie en est souvent aussi la cause. Mais pour ce qui est de mon cas, je peux dire que c’est le mérite car je me connais travailleur, rigoureux dans le travail, résistant et prêt à faire d’énormes sacrifices pour réussir : la preuve, j’ai accepté être bastonné à plat ventre de la SIL jusqu’en classe de Tle par mes enseignants et jamais je n’ai riposté, et parfois même cela se passait devant une fille chez qui je joue les one-man-shows et vous connaissez le comportement des jeunes qui viennent de découvrir la saveur du monde mais moi je connaissais ce que je cherchais, donc point de riposte. Sans toutefois avoir l’intention de me vanter, je dirais que je suis un travailleur et mon entourage me connaît ainsi, encore plus que les résultats en parlent d’eux-mêmes : aussi jeune, je me retrouve écrivain, fondateur de la théorie androiditiste, qui est selon moi, ‘’l’évolution étape 3 de la littérature’’ et ‘’l’évolution étape 1 de la postmodernité’’ ; aussi je me retrouve formateur de ces jeunes talents qui veulent voir naître leurs génies et qui viennent en puissance dans le monde l’écriture.
BL : Veuillez nous parler de « Communauté Spéciale ».
SM: Communauté Spéciale est mon tout premier livre que j’ai commencé à rédiger en classe terminale et dont j’ai achevé la rédaction il y a deux ans. C’est un livre qui m’a pris assez de temps parce que c’était mon tout premier essai et surtout que je l’ai fait sans coaching. Cet ouvrage naît, comme l’a si bien noté son postfacier Jean-Claude ELA MBALA entre autre homme d’église à l’E.P.C.O (Eglise Presbytérienne Camerounaise Orthodoxe), dans les conditions ‘’impies’’ de la société. Il provient d’une société où non seulement les maux hantent et dominent les hommes mais aussi ceux-ci s’apparentent déjà à des normes. C’est de ces faits que Communauté Spéciale s’est donné pour crédo de prôner une société particulière qui reconnaît ses défauts, se reconnaît en eux et essaie d’y remédier afin que soit garanti l’épanouissement de ses acteurs. Cette société, jusqu’ici fictive, est une société de référence pour les sociétés ‘’infernales’’ actuelles, bien que ne manifestant pas la perfection qui n’est d’ailleurs pas de notre planète. En outre, Communauté Spéciale est cet ouvrage initiateur de l’androiditisme. C’est dans ce livre que j’ai posé les bases de l’androiditisme et que j’ai pour la première fois androidifié.
BL : Vous êtes étudiant en sociologie et vous publiez un recueil de poèmes. Pourquoi ce revirement de situation ? Pourquoi n’avoir pas publié par exemple un essai sociologique ?
SM: Ce revirement s’explique simplement par ma passion pour l’art littéraire en général et pour la poésie en particulier. À la vérité, la lecture de certains poètes à un certain moment de ma vie a suscité en moi une certaine émotion voire une certaine flamme poétique qui a fait que je me suis dit ‘’pourquoi ne pas essayer ?’’. D’un autre côté nous ne pouvons pas dire que ce revirement est total ou radical quand nous savons que Communauté Spéciale est ouvrage qui traite des faits et problèmes sociaux même s’il est vrai qu’il ne le fait pas scientifiquement ou selon les règles de la méthode sociologique. Et même, qui sait si je n’ai pas des projets d’essai sociologique ?
BL : Comment définissez-vous la poésie ?
SM: Pour moi, la poésie n’est rien d’autre qu’une combinaison d’un culturel spirituel à un naturel social. J’entends le culturel spirituel comme une œuvre d’esprit qui peut être soit innée, soit acquise. Le naturel social quant à lui s’assimile aux réalités naturelles et sociales que l’on voit, ressent, vit ou retrouve régulièrement dans le quotidien. On peut par exemple avoir la Divinité ou les divinités, la métaphysique, les tares, les célébrations, les émotions… Ceci dit, la poésie selon moi (pour reformuler ma définition) se définit donc comme une œuvre d’esprit qui exprime et définit les natures et les sociétés.
BL : Qu’est-ce que l’androiditisme ?
SM: Pour être simple, l’androiditisme est une époque, un courant révolutionnaire de la littérature que je situe dans ‘’l’évolution étape 3 de la littérature’’ et ‘’l’évolution étape 1 du postmodernisme’’ et qui se propose d’attirer le lecteur au travers de la clarification, la simplification et l’économie.
BL : Qu’est-ce que ce courant apporte à la poésie en particulier et à la littérature en général ?
SM: L’androiditisme est un courant que j’inscris en la littérature même si d’aucuns pensent qu’il doit embrasser tous les domaines de l’existence parce qu’il est une époque. Si donc je l’inscris dans la littérature, il est essentiel qu’il soit d’un grand apport à celle-ci. L’androiditisme se présente à la littérature comme sa ‘’mise à jour’’. Pour un petit rappel, on parle de ‘’mise à jour’’ dans le langage informatique, le renforcement des compétences d’un logiciel, d’un matériel ou d’un équipement en fonction des attentes actuelles. Il est fort nécessaire de rappeler qu’une mise à jour d’un logiciel, matériel ou équipement ne vient pas totalement ternir les fonctionnalités anciennes de ce dernier.
Ce qui précède insinue que l’androiditisme apporte à la littérature un renouvellement des concepts et des théories sans toutefois vomir les théories, les concepts et les manières de faire anciennes. Autrement dit, l’androiditisme, loin de rejeter les manières de faire de ses prédécesseurs, les actualise plutôt et les exploits pour des fins meilleures car il est mieux outillé pour manipuler les données de ses prédécesseurs puisqu’ayant suivi leur évolution jusqu’ici. En conclusion, l’androiditisme est les innovations et initiations littéraires actuelles et l’actualisation des données anciennes.
En ce qui concerne la poésie, celle-ci bénéficie, de la part de l’androiditisme, la dotation de certaines théories nouvelles à l’instar, non de la liberté, mais du libertismeandroiditiste poétique ; et même de certains styles nouveaux à l’exemple du ‘’un vers-un refrain-à la ligne.
BL : Qu’est-ce qu’un tel courant vise ?
SM: Un tel courant vise à redonner à la littérature sa notoriété qui est en cour d’aplatissement à cause de l’émergence rapide et spontanée de la technologie et tout ce qu’elle comporte. Et pour se faire, il faut trouver des techniques nouvelles qui attireront le lecteur postmoderne contemporain vers le livre. C’est dans ce souci que je me suis proposé de combattre l’adversaire avec ses propres armes afin d’espérer prendre le dessus sur lui et envisager reprendre la victoire qu’il m’a arrachée et surtout quand nous savons que pour bien tuer un ennemi la meilleure méthode est d’être son ami et non le haïr. En fait, le livre ne doit pas se détacher du grand public quand nous n’ignorons pas qu’il est tout ce qu’il y a de guide pour la bonté et l’épanouissement humains : il doit courir les rues.
BL : Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez dû faire face dans l’écriture de votre recueil ?
SM: La première difficulté a été le manque de confiance en moi. En fait, certains membres de mon entourage qui me sont chers ont manqué de croire en moi et ont tout fait pour me décourager et cela a impacté négativement sur le temps d’écriture de mon ouvrage et ça m’a même stressé à la limite. Ensuite, à un certain moment, j’ai bien voulu être coaché mais dommage je ne connaissais personne pour ça. Aussi après l’écriture, j’ai eu un problème d’éditeur.
BL : Un mot sur le processus ayant conduit à l’édition de votre ouvrage.
SM: Le processus ayant conduit à l’édition de mon ouvrage ne m’est pas satisfaisant. Mais je serais de mauvaise foi si je vous disais que j’en veux à mon éditeur vu que je me dis que c’est arrivé et c’est tout. Plutôt je profite de l’occasion pour remercier mon éditeur du fait qu’il m’a relevé quand j’étais déjà désespéré et dans la détresse. Et aussi des erreurs de ce processus éditorial, j’ai beaucoup appris. Ce qui fait que mes prochains ouvrages sont vraiment du grand aussi bien en fond qu’en forme.
BL : Merci ! Quelle est la cible de votre courant et de votre recueil ?
SM: Déjà que mon courant est fondé dans le souci d’attirer une diversité de lecteurs donc toutes mes investigations visent à attirer les lecteurs de toutes les classes sociales, toutes les catégories, tous les genres, toutes les tranches d’âges, toutes les races…
BL : Monsieur Stelane Daniel MBALA ELA, n’avez-vous pas l’impression que beaucoup de jeunes sont pressés de se faire un nom dans l’arène littéraire ? Comment le sociologue que vous êtes explique-t-il cette impatience des jeunes qui sont plus portés vers le paraître que l’être ?
SM: Le paraître dont fait ces jeunes s’explique sociologiquement par le déterminisme social qui pilote les conduites individuelles. En fait, ce paraître ne s’observe pas qu’en littérature, il est pratiquement le propre de tous les domaines quotidiens d’aujourd’hui. Les sociétés actuelles paraissent plus qu’elles ne sont. C’est déjà le propre de nos sociétés. Et c’est ce paraître qu’elles imposent aujourd’hui aux jeunes. En ce qui concerne particulièrement la littérature, les éléments du paraître social suivants sont la cause de ce phénomène des jeunes qui veulent à tout prix vite se faire un nom dans l’arène littéraire : la profanation du sacré, la gloire, l’honneur et le gain. Le livre qui, à la base, se veut sacré, se retrouve aujourd’hui en train d’être profané par les sociétés, il n’a plus assez de crédit et de prépondérance. A cette perte du sacré s’ajoute la recherche, par ces jeunes, des adulations et des intérêts financiers au travers de la littérature. Les conséquences qui en découlent sont les œuvres de mauvaise qualité, la dégradation de la scène littéraire et donc la perte de la notoriété de la littérature.
BL : Quels sont vos projets d’avenir en matière de littérature ?
SM: Déjà dans si peu de temps arrivent deux recueils de poèmes, je suis entrain d’écrire deux autres recueils de poèmes et un essai. Aussi, Un ouvrage surprise dont je préfère taire, ici puisqu’il est une nouvelle technique et un nouveau genre d’écriture, est presque fini. Aussi, j’ai le projet de produire un roman mais d’abord un théâtre d’ici au plus tard 2025.
BL : Comment se procurer votre livre ?
SM: Le livre coûte 10,50euros et on peut le commander sur :
- Le site édilivre : édilivre.com-communaute-speciale-stelane-daniel-mbala-ela
- Amazon : amazon.com-communaute-speciale-stelane-mbala-ela
- Fnac : livre.fnac.com-stelane-daniel-mbala-ela-communaute-speciale
- Librairie la lison: librairielalison.frCommunaté Spéciale de Stélane Daniel MBALA ELA.
- L’option la plus simple est d’aller sur le moteur de recherche google et taper : Stélane Daniel MBALA ELA, Communauté Spéciale et l’on a le choix de le commander partout où il veut et la livraison est rapide vous donnez seulement les coordonnées, on vous envoie l’ouvrage.
BL : Votre mot de fin.
SM: Je ne saurais achever mes propos sans remercier mes pères Jean-claude ELA MBALA et Daniel Jean-Paul MBALA MBALA pour le soutien inconditionnel. Aussi, je voudrais remercier tous mes lecteurs, tous les membres du mouvement androiditiste et tous mes collègues poètes africains. À côté de ceux-ci, je remercie aussi Biscotte Littéraire pour le privilège qu’il m’accorde de pouvoir m’exprimer sur son blog. Je rappelle que le travail ne fait que commencer, je ne baisse pas les bras et je servirai autant que faire se peut le monde entier et les hommes. Pour donc prendre connaissance de mes investigations et de leurs actualités, abonnez-vous à ma page facebook : Stélane Daniel officiel.
BL : Merci à vous !
SM: Je vous en prie !