Chère Valentine, je ne veux pas être ton Roméo mais ton Comlan !

« C’est cinglé » dit ma tête, mais j’ose ! Tu mérites beaucoup plus que de faire l’objet de ma prose, je vais le faire sans rimes, je ne vise point une prime. J’utilise juste cette tribune pour que tu saches qu’en ce moment t’es ma lune ! Sans m’excuser pour ma crudité atténuée, vers le vrai sujet je vais évoluer.

Ta bonté de cœur me séduit, les traits de ton visage, les courbes de ton corps, tes fesses rebondies telles deux marmites jumelles de tchoukoutou, ton cou de biche, ton sourire, ton humour… Tu me séduis. Ton âme n’est peut-être pas une des sœurs de la mienne mais je l’entends qui te réclame. Mais m’accepteras-tu si je te parlais de ma polygamie cardiaque ? Je ne sais pas être faux, je me dois de te dire que je ne serai pas à toi seule, que d’autres femmes ont volé mon cœur avant toi et que d’autres voleront après toi… Je ne vais pas te dire que je suis simple, drôle, mignon et coquin, tu le découvriras toute seule…

Femme, je me sens au Nirvana, j’entrevois le paradis à travers chacune de tes photos rêvant de ton souffle charriant vie et éternité, ivre de tout toi que crayonnent mes doigts trempés dans l’encre de ton souvenir. Explorer ton être dans toute sa splendeur et toute sa profondeur, et me tisser à toi pour qu’on ne fasse qu’une toile…De mes oreilles sur ta poitrine entendre battre ton âme pour écouter le message en morse que me délivrera ton cœur.. Oui je pense déjà tout ça. Je ne te cache pas, je ne sais pas être faux. Mon amour peut être temporel ou éternel; je ne veux pas te promettre amour-fidélité… Mais je te promets sincérité, honnêteté… Je ne veux pas que tu changes, n’essaie pas de me changer, soyons authentiques. Et si nous étions hôtes antiques, devenons alors eaux identiques. … Je t’en prie aimons-nous une nuit, une semaine, un mois, un an, ou toute l’éternité, peu importe; mais aimons-nous au moins une fois… Donnons-nous cette chance de croire l’un en l’autre et de ne vivre que pour nous nourrir d’amour, tendus vers l’éternité. Que notre amour dans la vérité nous apprenne à nous dire la vérité dans l’amour.

Je ne veux pas d’une histoire à l’eau de rose. Je veux qu’on se batte, qu’on souffre ensemble, qu’on se vanne, qu’on en rie ! Je ne veux pas être ton Roméo mais ton Comlan ! Je ne veux pas que tu sois ma Juliette mais mon Adjoua. Prenons de l’avance sur les autres comme le Barcelone sur le Real de Madrid, comme le wassa-wassa sur le couscous ! Soyons unique comme la Suisse pendant les guerres, soyons fougueux comme des russes ivres de Vodka, soyons unis comme les frères Dalton, soyons ivres l’un de l’autre ! Je ne veux pas que tu changes, n’essaie pas de me changer non plus, soyons authentiques !

Je t’en prie ! Aimons-nous une nuit, une semaine, un mois, un an, ou toute l’éternité peu importe mais aimons-nous au moins une fois… Mais aimons-nous sincèrement. Sans masque, ni fard. Alors aimons-nous à mort, sans mors, librement. Et que notre amour fasse éclore des bourgeons de vie et de bonheur, des bourgeons de pardon et de don de soi pour beaucoup plus de sourires, de rires sourds et bruyants, aujourd’hui et demain, et jusqu’à la fin des lunes.

De toute ma sincérité, Ton Comlan

Ichris IBUKUN est mathématicien, musicien, beatmaker, ingénieur de son. C’est avant tout à sa manière un humoriste qui aime lire et écrire. Nous le remercions pour sa disponibilité et sa délicatesse.