Le pauvre Christ de Bomba, Mongo Beti
INTRODUCTION Contrairement à la première génération d’écrivain, qui faisait l’éloge de la colonisation et la peinture des mœurs africaines, Les trois volontés de Malic de Mapaté Diagne, Force-Bonté de Bakary Diallo, L’esclave de Félix Couchoro et même Doguicimi de Paul Hazoumè, la seconde vague des écrivains, comme Ferdinand Oyono, Eza BOTO, Camara Laye … va faire la critique du système colonial et valoriser la tradition africaine. C’est dans cet esprit que s’inscrit ce présent livre Le pauvre Christ de Bomba de Mongo Béti. Allons à la découverte de cet auteur. Vie et œuvres de l’auteur MONGO BETI, de son vrai nom de Alexandre Biyidi, auteur de cet ouvrage est né le 30 Juin 1932 au Cameroun près de Mbalmayo. Il passe ses études supérieures en France dans les années 51. En 1954, il publie son premier roman Ville Cruelle sous le pseudonyme d’Eza Boto. Suivront, jusqu’en 2000, signés MONGO BETI,…
« On ne badine pas avec l’amour » , Alfred de Musset
Un pas et un triplet d’actes pour ne plus badiner avec l’amour aux dépens d’une vie. Les amours malsains se soldent souvent la mort qui est le prix à payer
« Petit Jo, enfant des rues », Evelyne Mpoudi N’golé
« Petit Jo, enfant des rues », le cri de cœur d’une femme au profit des enfants maltraités par la vie, rejetés par la société, condamnés au malheur et à l’errance
« Petit piment » , Alain Mabanckou
« Petit Piment », pour célébrer la rue et se ruer sur les célébrités dictatoriales qui ne sont que des colosses aux pieds d’argile
« Le procès de l’infanticide », Innocent Ezin Alofan
« Le procès de l’infanticide »: une voix qui se lève pour bousculer nos torpeurs et nous rendre solidaires d’une cause noble au bénéfice des enfants déclarés sorciers alors qu’ils n’ont tué personne.
La déesse mère destinée, Yannick-Kevin AKPAOKA
’’La déesse mère destinée’’ un roman rempli de suspenses et de rebondissements palpitants. Un livre à lire pour comprendre si la vie est vraiment un choix et si réellement elle vaut la peine d’être vécue.
« Le Colonel Zibotey » de KOWANOU Houénou
Un chef d’œuvre qui s’inscrit dans la gamme des ouvrages que toute catégorie de personnes voulant améliorer son registre langagier peut se procurer.
« Ce peuple avait la technologie » , Delano HOUNTIN KIKI
Ni occultisme, ni chamanisme. Mais la science. L’Afrique ancestrale mise en lumière. Elle a son savoir-faire qui ne s’enseigne dans aucune école des blancs.
« Tribaliques », Henri LOPES
L’Afrique s’est vaillamment battue pour obtenir son indépendance. Elle a acquis cette autonomie de ne dépendre que d’elle-même. Même si aujourd’hui le constat est autre surtout sur le plan économique. Mais, après été libérée par le colonisateur qui l’a gardée d’une poigne de fer pendant des décennies, quelles sont les actions posées par l’Afrique pour justifier positivement cette réelle indépendance octroyée ? Les indépendances en Afrique n’ont-elles pas donné lieu à des espoirs vite flétris, des rêves étranglés sans tarder ? Dans le refus de garder sa langue dans sa poche, Henri LOPES dégaine sa plume et concocte un recueil de nouvelles « Tribaliques » où l’auteur peint le visage de l’Afrique après les indépendances. Paru aux Editions CLE Yaoundé en 1971 (102 pages) , « Tribaliques » est un recueil de huit nouvelles, huit différents parfaits portraits d’une Afrique libre, indépendante, une Afrique livrée à elle-même. BIOGRAPHIE Henri LOPES est né en 1937 à…
« Oraisons pour un vivant », Jérôme TOSSAVI
« Dans un pays de dégoût pour le livre comme le nôtre, c’est une prouesse d’être en manque dans les lieux dédiés aux livres. Et si au bout de deux ans, je ne publie pas, on me réclame. C’est heureux ! »[1] Ainsi s’exprimait Jérôme TOSSAVI dans une interview qu’il avait accordée au blog Biscottes Littéraires en 2017. Et comme pour s’incruster davantage dans le cœur et la mémoire de ses chers lecteurs, il publie un livre au titre provocateur et dérangeant: « Oraisons pour un vivant». De mémoire d’homme, on n’a jamais prononcé une oraison funèbre pour un vivant. Et c’est là le hic. Prononcer une oraison pour un vivant serait certainement un signe de mauvais augure puisque ce rituel n’advient qu’à la mort. A travers ce titre, doit-on lire ou pressentir une volonté délibérée de rejeter l’idée que cet être cher est mort? Ou encore, doit-on y voir le désir brûlant…