Category Archives: poème

Les anges dans nos campagnes Fredonnent quelque doux cantilène Des cieux. Et sur les montagnes L’écho retentit et se promène.   Les rustres, très ébahis, se dépêchent, Couverts de haillons et d’un sourire Olympien, ils courent vite et cherchent En prêtant ouïr à cette voix inouïe.   Une lumière blanche derrière les monts Lance des reflets étincelants et vivants De quelques pieuses personnes et dont Les  visages et corps luisaient d’éclat pimpant.   Dans leurs mains, la harpe, la cithare Donnaient des notes douces et vives Rappelant quelques accords de la guitare, Les villageois étaient bien d’extases ivres ;   Car la nature enveloppait dans son moi L’écho doux des voix sifflant ces chants courtois : ‘’Gloria ! Gloria ! Gloria, in excelsis Deo’’ Et pax gaudiumque in terra et in caelo     RICARDO AKPO                   Ricardo AKPO est étudiant en…

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Le jour lentement s’achève Et emporte langoureusement les rêves Irréalisés et les projets inachevés. Bientôt le voile ténébreux sera sur le monde étalé. Un jour qui finit et jamais plus ne reviendra. Bientôt à tous le repos conviendra. Aussi tenace que soit la volonté De l’homme de veiller, elle devra la réalité affronter. Ce fut une merveilleuse journée, Remplie de paix et de gaieté. Je la voudrais vivre sans fin. D’une autre comme elle j’aurai toujours faim. Je sens la brise du soir Qui brise toute chaleur quand vient le noir. D’heureux souvenirs d’instants pareils renaissent En mon esprit, instants que des habitués connaissent. Des échassiers qui rentrent de leur périple en colonie, Le cortège encombrant de camions branlants d’agonie, Les pleurs et le cri strident D’un enfant qui perd une dent. Le coucher du soleil est fascinant: Un disque rouge non brûlant et étonnant. Comment comprendre que cette boule…

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Tic, tac ! Les tics de mon « moi » se confondent aux tacs de ma pendule, Saviez- vous que le temps et les tics sont en partenariat ? Tic, tac !  Tu te promenais presque nu, Taille basse sans savoir que c’est nul, Aujourd’hui tu t’habilles bien, Oubliant que dans le temps tu affichais ton derrière mongolien, Tic, tac !  Tu médisais de lui, Oubliant qu’il a aussi ce sens, l’ouie, Aujourd’hui tu médis de Patrice, Bientôt tu apprendras que tu as mal choisi ta cible, c’est triste, Tic, tac !      L’histoire rattrape toujours Surtout <<au soir de « tes » matins>> de mensonges, Si tu veux demande à Amoni le fou d’amour Alors avant de parler frère, soeur, songe. Tic, tac ! Aujourd’hui tu fais des coups bas, Demain tu auras des courbatures, Comédiens, Slameur ou artiste-du- bas Peu importe ta nomenclature Tic, tac !  Les tics et le temps sont…

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Ce matin, encore, tu m’as fui. Ce matin, encore, mes yeux n’ont pas lui Ce matin, en corps, je ne t’ai vu Ce matin, à tort, tu m’as déplu. Ce matin, plus fort, tu m’as manqué Ce matin, tel l’or, je t’ai désiré Ce matin, en mon for, j’ai pleuré Ce matin, sans effort, mes larmes ont coulé. Ce matin, je me suis vu dans le miroir sans toi Ce matin, tu m’as encore abandonné sans choix Ce matin, encore, j’irai à ta quête et à celle de soi Ce matin, au soir de ce matin, encore, j’espère te revoir. Ce soir, au matin de ce soir, je sourirai. Espoir!     Amoni Bachola #BiscottesLitteraires#

Le rien de toi Le rien de toi est consolateur pour cette crypte que je te donne Tu vas silencieux là où nous glissons au réveil Tu pars lointain là où nous haïssons les silences Le rien de toi est un dessin que les nuages envoient vers nos âmes Et ce beige qui fait ta beauté Ces rouges tes maux Ce bleu la joie de l’inconnu Le rien de toi se déplace, nu, vert et glacial Tiens ma chaleur, notre ciel n’a pas de limite Il nous aspire et nous donne l’étreinte de l’oubli Parle à ton silence et fais ce bruit en moi que seuls les oiseaux chanteront Que seul le vent du soir emportera Chante ton silence, que je voie le miracle que tu sais de moi. Tiens mes envies, la terre ne nous porte plus Le rien de toi est un manque Tiens le rien de toi…

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Si l’amour n’existait pas, Je l’aurais créé pour nos cœurs, Si un jour, je devrais te laisser partir, Ressuscite-moi de mes peurs. J’ai longtemps attendu vivre Ces heures avec toi Voir tes sourires Chaque matin et tous les soirs. Loin, loin, tes yeux me font voyager Dans un autre monde, rien que nous collés. Près, près, tes lèvres m’enflamment J’ai besoin de toi et de ta flamme. Soleil de mes nuits sans lune Raison de mes espoirs aux jours noirs Réceptacle de mes larmes Quand vint la baisse des armes Je te veux ma reine Reçois donc mes aveux pérennes. Dans mes rêves, Je nous vois de joie comblés Dans mes sommeils, Je sens ta présence manquée. Tu me rends sourd des « on-dit. » Ton amour offert m’aura suffi. Pic-nic sans risque sur la berge tous les dimanches Je te couvrirai des baisers les plus immenses. Tes peines seraient miennes Et…

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Allons… Je vous confierais mes humeurs loin des tumultes quotidiennes où chaque homme est un leurre à découvrir Allons… Main dans la main, il n’y aura plus de faille dans nos déserts de routes car les mouettes auront guidé nos pas. Allons… Loin des yeux malveillants, nous auront nos yeux du cœur où la flamme renaît sans cesse Allons… Car chaque amour est innommable et vous faites ma joie par vos désirs soyeux Allons… Dans les verts horizons, là où paissent l’innocence et la joie d’être Allons… Nous pâmer l’un dans l’autre où de coquets agapes acclameront nos sentiments. Allons… Jouer les accords d’une vie colorée, sensible, bonne et belle comme le monde déteste. Allons… Construire notre idylle avec cet art que nous possédons dans nos mains Allons et luttons. Ils nous attendent moins heureux de notre bonheur. Akofa K. M. Haho

Il m’est donné une grande coupe dont le vin est un amour solide et indifférent à la haine du monde Une hymne doucereuse où je bois mes coquets breuvages: espoir, richesse, bien-être et ardeur. Les battements de cœur sont les dares d’une existence ouatée auprès de nos vœux inassouvis Tout vient à celui qui endure tout amour et sait attendre toute gloire Excellent week-end à nous…   M. Akofa HAHO

Bonjour les amis, Lentement Janvier s’éclipse, mais nos vœux pour vous demeurent toujours brûlants et sincères. Que cette année vous soit paix et livre. Avec Myrtille A. HAHO, toute l’équipe de Biscottes Littéraires vous dit une fois encore « Bonne Année » *Il n’y a d’amour que dans les actes. Ce jour unique nous le prouve car nous tenons le fil tenu qui rend chaque action généreuse, chaque prière exaucée, chaque travail bien accompli et chaque joie une merveilleuse communion* Rien ne manquera à cette nouvelle ère qui s’annonce. Une suite de grandeur, de santé et d’amour accomplira l’année que nous planchons. Soyez heureux en dépit de tout car nous n’avons que ça pour souffle de vie. Grande année 2018 Myrtille Akofa B.

À l’endroit, ces nuits nous offrent célébrations et cérémonies, Des signes de vie indiquent la joie à suivre, Des ailes et de la tendresse. À l’envers, ce sont de doux bruits que distillent Ces claquements d’elle pour l’horizon infini. L’infini part de rien, du savoir, du devoir, du regard, Des pas et des départs. Un jour, la passion donne du combat, Les autres les esquivent, elle nous donne des ailes et le savoir. Le chemin va vers l’espoir qui naît en chaque homme. Et tout revient à elle. La vie ne meurt que pour renaitre avec ces soupirs ou ces gémissements, ce rire ou la peine d’y croire. Tout va dans le chemin à suivre. Bonne semaine.   Myrtille Akofa HAHO

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