Category Archives: Vous et nous

De nouveau, une larme s’écrasa sur le bout de papier quelle tenait en main. Elle venait pour la troisième fois de le relire, ne parvenant plus à maîtriser la boule de chagrin qui lui fendait le cœur. Il est des moments où l’on a envie de crier au monde sa désolation, des moments où vous avez l’impression de n’être plus que seul, des moments où tout semble morose, des moments où vous auriez voulu arrêter la barque de Râ pour remonter le temps. Ironie, peu importe vos efforts, chaque action demeure tâche d’huile sur le papier de la vie. Il n’y a pas de retour possible, il n’y a que des détours plausibles dans les faits qui s’enchainent les uns après les autres, formant le cercle vertigineux de la vie. Et comme il n’y a que sur les actions passées que l’on puisse porter un jugement judicieux, voire avérée, il…

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Ton sourire radieux tel un lys séraphique Qui expose toute la blancheur de tes dents Quand,se posent sur ta bouche angélique Les beaux rayons purs du soleil moins ardents,   Ton front nimbé de fins et subtils jolis plis Souriant tendrement aux sourcils remplis De taroupe noire mais bien peu brillante Qui pare et rend cette section fascinante,     Tes yeux stellés d’escarboucle d’or Comme dans les cieux de joli météore, Qui apostrophent ton joli nez proéminent Sans laisser un quelconque espace éminent   Tes cheveux qui forment une grappe de jasmin Légers, phosphorescents avec un arôme bénin, Ton buste potelé et beaucoup plus grassouillet Quand en canicule, de ta chemise, tu ouvres l’œillet,         Ces merveilles ont permis à mon humble cœur De te faire en son antre un autel en fleur Où, avec les encens resplendira notre amour, Sous un précieux dais de lampas…

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Vigblé tentait sans grand succès de se concentrer sur le livre qu’il s’était donné pour objectif de terminer. Il n’y arrivait pas. La concentration n’était plus son fort depuis un certain moment. Il n’arrivait quasiment plus à faire grand-chose. Il essaya de porter son attention sur la télévision où se diffusait un épisode du tele novelas el triumfo de lamor. Max et Maria venaient de se donner un houleux câlin. On ne pouvait plus profond.Ceci lui fit bizarrement très mal. Il éteignit la télé avec une envie subite d’en faire un ballon de rugby. Mais il s’en retint pendant qu’il était encore temps. Il prit un cahier et voulut écrire quelque chose, n’importe quoi. En effet, la plume était pour lui exutoire. Féru de littérature bien que scientifique, il en avait fait à travers la lecture et même l’écriture, un lieu où il pouvait à tout loisir s’enfermer pour en…

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L’hôpital grouillait de monde. S’y pressaient des hommes, des femmes, des enfants requérant les soins des seules infirmières que l’hôpital avait daigné laisser au service de la population locale. « Les médecins étaient allés en grève » avait-on dit. Il semblerait qu’ils s’époumonaient à décrier les conditions dans lesquelles les malades sont traités. Pour l’amour des malades, ils les laissent pour battre les pavés. Pour l’amour du ciel… Ils disaient que la vie mérite qu’on en prenne soin, et au même moment les malades étaient laissés à eux-mêmes dans les hôpitaux, sans soin.     A coups de mains et de pieds, Cocou essayait de se frayer un chemin dans cette marée humaine. Il était pressé. Elle l’attendait. Il voulait être le premier à la connaître. Il voulait en être l’unique propriétaire, le dépositaire. Il voulait être le premier à lui conter ce que mille bouches ne cessaient de murmurer. En son…

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Bonsoir les amis. Voici l’intégralité de la nouvelle « L’ILLUSION DE MA RÉALITÉ » de IDEAL FUGG. Bonne lecture à vous… Cette-année là, lorsque je vins dans ce collège, j’étais à mille lieues d’imaginer ou de deviner ce que la vie me réservait. À 22 ans, titulaire d’une Licence, tout ce qui me restait, se résumait en cette petite nécessité : trouver un petit boulot pour canaliser mes frasques de jeune branché… Pour ma première année d’enseignement, l’on me confia une classe d’examen. Une vraie responsabilité pour un « petit monsieur » comme moi. Je me rappelle même ce fameux premier jour de classe où il fallait prendre contact avec les élèves. Oh ces élèves! Ils étaient là, petits mais grands plus que jamais. Mes 1,70 de taille n’avaient nullement émoustillé leur volonté de courir, de jacasser et de rire à gorge déployée. Comment  pouvait-il en être autrement ?  Je passais quasiment inaperçu…

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Bonsoir les amis. Voici l’intégralité de la nouvelle « FUSION ÉTERNELLE » de DOSSOU-YOVO Gloire Charley. Bonne lecture à vous…     Charles arpentait le seul pont en décrépitude reliant Porto-Novo à Djrègbé lorsque son portable se mit à s’agiter à nouveau dans sa poche. Il chercha non pas sans peine un endroit où se garer afin de prendre l’appel: -Allô allô, je viens, je suis à Akpakpa, fit-il sans attendre que son interlocuteur au bout du fil pipe un mot… -OK OK, mais fais vite!! La messe va bientôt commencer, répondit une voix masculine. Quelques minutes plus tard, il était à Zogbadjè -J’suis là viens me chercher. Un jeune homme d’un mètre soixante-dix, fit son apparition devant le portail. Lorsqu’il aperçut Charles son visage s’illumina et il se dirigea vers lui. Les deux s’enlacèrent. -Ah c’est bon de te revoir Charles, koyii tu m’as complètement zappé, fit l’ami -Oh non, Chris…

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Je vis l’amer délice De mes jours de sucres salés Pour sentir les sentiers perclus de mes douleurs. Violer le silence de mes viscères atrophiés Depuis l’abysse de mes ambitions avortées. Et mon cœur est mort, noyé Dans cette avalanche de remords et de désirs inavoués .     L’amour est tout moite meurtri de luxure De promesses mort nées Et de sensations chimériques. Tuons l’art mou. Pour que s’en lassent nos cœurs…   OGA Fabrice

Elle était sans doute la star de l’école mais je ne l’étais moins : n’étais-je pas le tout puissant 1er délégué du collège? Ne m’étais-je pas toujours fait distinguer par mes performances académiques, et surtout ne pouvais-je pas me targuer de la posséder elle, la perle de Ste Barbe? Car à mi-chemin entre la rondeur et la sveltesse ,avec ce visage où s’amalgamaient harmonieusement candeur et volupté, ces lèvres roses et délicates qui n’attendent qu’à fondre sous des baisers brûlants, ce nez aquilin qui rappelait bien ses origines peulh, ces beaux yeux noirs que dévoilaient des battements de cils experts dont elle seule avait le secret, cette poitrine généreusement garnie où s’égaraient vos yeux sans que vous l’ayez voulu, cette croupe déjà protubérante mais que le temps jurait de bonifier, elle était un véritable joyau ma Sérienne. Et moi je pouvais m’enorgueillir d’être son petit-ami, provoquant au passage l’envie des…

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Plusieurs cultures ont des façons particulières de célébrer l’amour et le fêter. Mais, le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête moderne des amoureux et de l’amitié. C’est le cas du Bénin où la Saint-Valentin est l’une des occasions les plus attendues, surtout par les jeunes. Ainsi, cette fête suscite beaucoup d’intérêts divers. Elle donne libre cours à l’amour autant qu’elle fait accroître les revenus des hommes d’affaires, entrepreneurs et commerçants de tout genre. Mais que fêtons-nous en réalité ? L’amour à la façon de Saint-Valentin ou l’occasion que nous offre Saint-Valentin d’exprimer l’amour à notre façon ?   La Saint-Valentin aujourd’hui, occasion de dérives diverses Dès que le 14 février s’annonce, tout le monde se mobilise pour lui donner l’éclat le plus sensationnel afin que ce jour soit une occasion exceptionnelle d’extase. C’est le moment idéal pour les déclarations, déclamations, acclamations, proclamations,…

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Calavi, ce 13 Avril 20… Expéditeur : Fifamin Gbèdossou       « Bien à toi cher Fèmi Djèdjèkoyo, Il paraît qu’on n’oublie jamais son premier amour. Qu’en fait-on quand il vous a trahi, enfariné, ridiculisé, blessé au plus profond de votre âme? Cher Fèmi, amour de mes premiers printemps après tout cet hiver de solitude où les flocons de doute et d’incertitude ont brouillé la vue à mon existence, c’est à toi que j’ose envoyer ces derniers mots. Je le fais parce qu’aujourd’hui, je m’en sens la force et le courage. Je ne te hais pas, jamais je ne le ferai. Mais retiens que tu n’étais pas tenu de faire tout cela. Je voudrais avant tout propos te demander de ne pas me confondre avec la Monique de ton ami Ebinto. Tes frasques, je prie la vie de te les pardonner. Quant à moi, je tiens à te donner mes…

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