À chaque départ, il pleut des cordes
L’horizon sourit mal
Et tes mains me blessent de solitude
À chaque matin, il y a tes yeux, ton sourire,
Ta montre dans mon visage
Que je dois rincer pour retrouver la réalité
À chaque soir, tu es parti vers l’infini
Je ne te cherche plus
On m’a interdit ta présence
On me proscrit toi et dehors la poudre du mal se répand partout
Je la vois mieux maintenant quand tu es parti
Tu m’aveuglais de bonheur et je ne voyais que des soleils
Je ne trouvais ni la mer trop salée ni la ville trop bruyante
Je pouvais donner par amour aux mendiants de la terrasse de l’imam.
Et partager ma prose
Aujourd’hui tout s’est éteint, je vois l’horreur plus que le beau
Mais il y a ces pauvretés que le choix de partir guérit
Donne un peu de toi aux autres
Reste intègre et cours vers d’autres monts
Crier qu’être heureux est un devoir.
Akofa K. M. HAHO
De la poésie à l’ afofféïne. C’est bon de partager.
Hihihi Désy! C’est un plaisir
Joli texte, AKOFA
Attention, Désy Ray, à la dopamine. Cela ne dope pas toujours la mine. Se partager pour mieux se conserver et mieux vivre dans le temps et l’éternité.
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il n’y a que dans un poème renfermant la poésie qu’on trouve ces belles coupes de parole…car la parole est comme un tissu dans la main du couturier.
Salut Hounkanrin. « Car la parole est comme un tissu dans la main du couturier. » Quel mystère ces mots habitent-ils?
joli et court poeme
Joli poème…
Merci Comaln.