Charlemagne Gbonkè vient de publier chez les Editions Légende un nouveau livre : « Ce Vertige en moi ». Dans la présente interview, il se livre à nos questions au sujet de ce livre.
BL: Quelle a été votre principale source d’inspiration pour écrire ce livre ?
CG: Il s’agit simplement de cette envie d’écrire une enquête en milieu scolaire en prenant les adolescents comme acteurs dans le processus et susciter chez ces adolescents l’envie de chercher la véritéà partir des indices pour sauver leur honneur plutôt que tout remettre dans la main de la providence.
BL: Comment décririez-vous le message ou la morale que vous souhaitez transmettre à travers votre œuvre ?
CG: En toute situation delicate dans laquelle l’honneur et la fierté doivent être salis, il faut se battre pour les retrouver. Et pour cela, il faut user des moyens et de la curiosité pour y arriver. Il faut se poser des questions, rechercher les zones d’ombre, oser à aller vers la vérité.
BL: Pouvez-vous partager une anecdote intéressante sur le processus d’écriture de ce livre ?
CG: (Rire) J’ai imaginé mes deux garçons dans cette situation dans les années à venir quand ils seront au college. Les deux frères à la quête de la vérité vont connaitre mille et une péripéties et devront user de ruse, d’astuces et de perspicacité aux fins de laver leur honneur. Aujourd’hui, ils ont des outils de base. Quand ils liront ce livre, ils comprendront qu’ils ne devront compter que sur leur force commune pour retrouver ce qui leur tient le plus à cœur : la dignité.
BL: Quels défis avez-vous rencontrés pendant la création de ce livre et comment les avez-vous surmontés ?
CG: Le plus grand défi a été de lire beaucoup de romans policiers surtout Agatha Christie, Nora Roberts, Kate Morreti, Valentin Mousso, le père de l’écriture policière Bénin Dominique Tirtus. Tout cela a contribué à avoir des prérequis pour contruire l’intrigue de ce roman.
BL: Y a-t-il des personnages ou des situations qui sont basés sur des expériences personnelles?
CG: Expériences personnelles ? Je dirai que non, mais des histoires glanées ici et là dans le milieu scolaire ont contribué à construction de l’histoire.P our les noms, il y a Nubiyoyo qui fait partie de l’histoire d’un grand bandit connu à Cotonou pour ses frasques dans les années 1990 à 2000.
BL: Comment choisissez-vous les noms de vos personnages et l’intrigue de vos histoires ?
CG: Pour les noms, la règle depuis mon premier ouvrage en 2019, n’a pas changé. Honneur reste aux prénoms africains qui ont souvent signification pour le lecteur. Quant à l’intrigue, je me laisse voguer au gré de mon inspiration.
BL: Quel aspect de votre livre vous semble le plus important pour les lecteurs de comprendre ?
CG: Dans ce cas précis de “Ce vertige en moi”, c’était d’amener les apprenants et lecteurs à ressortir les talents de detective privé, d’aller à la quête de la vérité. Faire savoir également aux jeunes adolescentes que la vie n’est pas un conte de fees et que les princes charmants peuvent se transformer en crapule tandis que l’accusé finit pas s’avérer un agneau.
BL: Comment votre propre vie ou vos convictions personnelles ont-elles influencé le développement de l’histoire ?
CG: A ce niveau, mon rôle de personnel de l’éducation influe forcément sur ma façon de passer un message aux lecteurs tout en gardant l’esprit et la ligne directrice de l’écriture fictionnelle. Cela demande un travail sur soi et surtout exige surtout que je mette dans l’esprit de ces adolescents.
BL: Qu’espérez-vous que les lecteurs retiennent de manière durable après avoir lu votre ouvrage?
CG: D’abord que les lectures puissent apprécier le style, se plaisent au jeu de mots, se prêtent à curieusité et aller trouver à la fin le dénouement de cette histoire.
BL: Nous sommes au terme de cette interview. Votre mot de la fin, s’il vous plaît?
CG: Merci pour ce bel échange. Le livre est disponible. Que chacun le lise et s’en imprègne.
Propos recueillis par Ghislain Ahouansè pour Biscottes Littéraires