La politique est l’art de mentir
Moi je dois dire que c’est le talent de médire
De colorer le faux en vrai et le vrai en faux
Avec le droit aux petits poissons d’être mangés par les plus gros
C’étaient les premières bases de ce système de gouverner les hommes
Ces principes urgents quand la société était môme
De toutes les bêtes, le politique était la licorne
Dont la suprématie et pouvoir étaient dans son unique corne
Quand le sang fait des héréditaires envieux de pouvoir
C’est qu’il faut trouver d’autres principes pour émouvoir
Ainsi naissent toute sorte de mots grotesques
Aristocratie, démocratie, avec toutes, pour visée pédantesque
Quand avez-vous déjà vu tout un peuple diriger et se diriger
À cette inquiétude on me dira que les dirigeants par le peuple sont votés
On nous chante que de tous ces mots-secours pour avilir la haine et calmer l’effroi
Le meilleur est la démocratie même si elle n’est basée que sur le pourboire
Que le peuple donne à qui a beaucoup dépensé et s’est montré plus rusé
Qui a su gagner par le mensonge, la confiance et l’espoir d’un peuple troublé
D’une jeunesse sans éducation et désespérée d’un sort agaçant
Comblée des propos futiles des aînés politiques insensés et encombrants
La politique est si chimérique qu’elle est bombée de termes et concepts
Maigres et avides de sens dont les clameurs leurs font avoir des biceps
Politique, politicien, politicaillerie et on parle même de politique politicienne
Payer des tarés pour intoxiquer la masse républicaine
Quand on se voit doter d’un adversaire digne de pouvoir et de poids
C’est ce que font ces hommes ignares et sans foi
Qui sont prêts cent fois à tuer le même cadavre
Pour se voir applaudir et honorer par le peuple macabre
On promet ciel, terre, lune, étoile et planète
Au peuple brouillant, hurlant, chantant, qui va faire gagner la conquête
On parle de peuple, moi je parle juste du peu-peuplé
Ces gens qui sont reconnus fidèles et loyaux pendant l’odyssée
Qui ont farouchement lutté et sans vergogne pour asseoir le leader
Se retrouvent désormais nourris et installés à des endroits de dealer
D’où d’un clin d’oeil et de claquement de doigts font installer leurs frères
Et ceux ignorés n’ont autre recours que l’unique solution de braire
Et se tournent vers l’ancien ennemi en qui on trouve un véritable nouvel allié
Pour déchausser ce confrère ingrat et désormais avarié
Ainsi cette chaîne se voit éternellement perpétuer
Voilà ce que c’est que le jeu de la politique
Qui après tout n’est qu’un jeu politique des lunatiques.
bon texte
C’est bien et intéressant. C’est bien écrit avec les bons mots j’ai aimé
toutes mes félicitations que l’inspiration te guide
Beau texte.
Du courage.
Bien dit c’est super !
Bien dit ! C’est Super !