« Se loger dans les univers d’Eric AZANNEY devient splendide dès qu’on découvre ce livre repu de connaissances et de philosophie. »
Il est de ces auteurs qu’on n’est jamais fatigué de lire et de relire, tant leur plume est envoûtante et leur pensée profonde. Eric AZANNEY en fait fait partie. Auteur polyvalent, grand amoureux de la langue de Molière, artiste accompli et homme de culture ouvert à toutes les vibrations du monde, il nous propose dans ce livre non sa vision du monde, mais le monde de ses visions nocturnes et diurnes, le monde de ses vision de poète pour qui l’ailleurs c’est partout. L’homme ne peut s’épanouir et voir s’ouvrir au soleil les pétales de ses rêves nulle part ailleurs que sur la terre. Et quand l’homme rencontre l’art, il en jaillit le feu qui redonne chaleur au cosmos dans le vivre ensemble et le respect du droit à la différence. Mais comment décrire l’art?
Oui, comment décrire l’art? Comment parler de l’art dans toute son intensité et dans toute sa diversité ? Eric AZANNEY convie les lecteurs à cet exercice d’imagination et de mélancolie, à cette forme de poésie qui fait partie de chaque être humain à travers son œuvre « Ailleurs presque nulle part » achevé d’imprimer en Allemagne et publié aux Éditions Le Lys Bleu de Paris en Août 2019 Pour une partie de soi qu’on a oublié ou pour un départ inattendu et vécu, toute écriture est utile pour gargariser la solitude de l’âme. Cet ouvrage est une introspection et une visite à l’âge des temps. On croirait en lisant tant de simplicité et de volupté que vivre est normal, partir aussi. Eric AZANNEY dans « Ailleurs presque nulle part » part toujours, il écrit en voyageant et en faisant voyager. Il tient l’humanité par la main et dit en page 29 :
« Parfois l’ailleurs bipe
Partir se propose en rescousse
Pour transporter nos rêves dans sa chaloupe plus confortable que les secousses posées sur la vie de nos rêves… »
Partir se propose en rescousse
Pour transporter nos rêves dans sa chaloupe plus confortable que les secousses posées sur la vie de nos rêves… »
Yasmine FIDIMALALA
Oui la vie est faite de départs, de rêves, d’ailleurs et de nouveautés.
L’auteur nous rappelle aussi la précarité et les maladies liées à un environnement donné, un environnement qu’on devine aisément. On voyage partout dans ce livre. On fête, on est triste puis on repart. On a des suggestions d’images où chacun vit du père de famille aux politiques, du môme du quartier au rappeur vulgaire, des légèretés aux inconsciences humaines. Se loger dans les univers d’Eric AZANNEY devient splendide dès qu’on découvre ce livre repu de connaissances et de philosophie.
Justine GAGA
Eric AZANNEY nous fait découvrir aussi des artistes peintres, des femmes peintres pour peindre ses voyages et son ailleurs. Pour nourrir chaque page qui est un jour nouveau à découvrir, il y a eu des arts, des peintures atypiques de la malgache Yasmine FIDIMALALA, de la camerounaise Justine GAGA et de la franco-russe Daphné BITCHATCH.
Daphné BITCHATCH
Comme si, pour Eric AZANNEY, femme voudrait dire ailleurs, il chuchote presque en page 73:
« mes doigts ne marchent plus que pieds levés sur la turgescence de son toucher incandescent
je compte de ma langue
les pétales qui auréolent
le noyau de ton instinct maternel…
La poésie d’Eric AZANNEY est faite sans ponctuation et pourtant le souffle y est. Une poésie nouvelle sans titre mais d’où découlent de grandes vies, de doux voyages et de fortes réflexions.
La couverture faite d’une photo de port avec en avant un grand océan bleu et des mouettes fige le temps et font toujours voguer pour le lointain. L’ ailleurs demeure toujours quand l’Homme passe, la poésie de cet écrivain demeurera toujours quand l’humanité la lira.Myrtille Akofa HAHO
« mes doigts ne marchent plus que pieds levés sur la turgescence de son toucher incandescent
je compte de ma langue
les pétales qui auréolent
le noyau de ton instinct maternel…
La poésie d’Eric AZANNEY est faite sans ponctuation et pourtant le souffle y est. Une poésie nouvelle sans titre mais d’où découlent de grandes vies, de doux voyages et de fortes réflexions.La couverture faite d’une photo de port avec en avant un grand océan bleu et des mouettes fige le temps et font toujours voguer pour le lointain. L’ ailleurs demeure toujours quand l’Homme passe, la poésie de cet écrivain demeurera toujours quand l’humanité la lira.Myrtille Akofa HAHO
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La présentation de l’ouvrage est comme ces caresses qui invitent à l’amour.
On envie de rentrer dans cet univers et s’y perdre sans nostalgie d’un passé d’ailleurs.
J’espère pouvoir trouver l’ouvrage ici à Cotonou, et lui souhaite un accueil certain auprès des amoureux de la poésie.
En effet, belle présentation du livre par Akofa à qui je dis merci. Le livre est disponible à Cotonou dans les rayons de la librairie Notre dame et au siège de L’art’boratoire (situé à Fidjrossè Calvaire). Contact:65770075