BL : Bonjour Anaïs AHO. Merci de nous accorder cette interview. Nos lecteurs sont curieux et impatients de vous connaitre. Veuillez bien vous présenter s’il vous plait.

AA: Avant de me présenter, je voudrais d’abord remercier toutes les personnes qui me lisent et qui croient en moi. Sans elles, je n’aurais pas été identifiée en ce jour comme une personne à interviewer . A vous, Biscottes Littéraires, qui œuvrez à mettre en lumière des personnes tapies dans l’ombre, je ne peux que vous adressez toute ma gratitude.  AHO Anaïs, je suis à l’état civil. Je travaille en tant que Directrice du Département Médical de « KEA Medicals Pharmaceutics & Technologies ». Vous avez sûrement entendu parler de notre startup. Kaemedical est un hub qui interconnecte tous les hôpitaux africains en centralisant de façon numérique tous les services de santé, ceci grâce à l’Identité Médicale Universelle ( IMU) des patients.

BL : Vous avez récemment obtenu le diplôme de Docteur en médecine, mais vous êtes également une écrivaine. Avez-vous toujours nourri le rêve d’être écrivain ?

AA:  Non pas du tout. Il ne m’a jamais effleuré l’esprit. Par contre, j’ai toujours rêvé de faire la médecine. Porter la blouse blanche et placer le stéthoscope autour de mon cou, c’était un rêve d’enfant qui a survécu au temps. Le parchemin de docteur n’est que la concrétisation du rêve d’une gamine qui s’est battue pour atteindre ses objectifs.

BL : Comment parvenez-vous à concilier médecine et littérature quand on sait ce que cela comporte  d’exigences ?

AA:  Tout est une question de volonté et de passion. La médecine est un corps de métier assez contraignant et qui mérite qu’on y accorde une grande partie de son temps. A l’origine, je lisais souvent pour fuir la réalité un peu difficile du quotidien de tout étudiant en médecine. J’ai commencé par écrire il y a moins de deux ans et au début, c’était difficile de concilier les deux passions. Mais à force de volonté et de sacrifices, j’y suis parvenue. Je ne vous apprends rien. Vous le savez sans doute. On n’obtient malheureusement rien sans sacrifice personnel.

BL : Pour vous, qu’est-ce qu’être écrivain aujourd’hui, dans cette Afrique mouvementée qui continue de se battre pour son indépendance réelle?

AA:  Le rôle de l’écrivain selon moi est encore mal perçu par de nombreux africains. Certains continuent de l’associer à une activité ludique. Pourtant, il s’agit d’une activité qui revêt une importance capitale. Certes, on note un désintéressement progressif de la jeunesse africaine par rapport aux livres scolaires, qui étaient auparavant très prisés, au profit des romans d’amour, de science-fiction et j’en passe. Mais quel que soit le genre littéraire choisi, je pense que l’écrivain a un rôle très important, car il contribue à l’éducation de la jeunesse africaine. Les histoires racontées proviennent soit des histoires vécues, soit de la pure fiction, mais visent toujours à apporter des leçons de vie à ceux qui liront. Cela contribue à coup sûr à un changement de mentalité. Pour répondre concrètement à votre question, je vais emprunter cette célèbre citation de Aimé Césaire dans Cahier d’un retour au pays natal :

« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir ».

Vous comprenez en un mot, ce que devrait être pour moi un écrivain à travers cette pensée.

BL : Pensez-vous qu’écrire soit le meilleur moyen pour vous d’exprimer vos sentiments intrinsèques et votre vision du monde ?

AA:  Oui tout à fait. Je suis une jeune femme très renfermée. Je me suis rendue compte que peu de femmes de mon âge par exemple avaient la même vision des choses que moi. Si bien que toute discussion tournait souvent au drame. J’ai souvent été classée dans la catégorie des « rêveuses professionnelles » rire. Ceci, parce que ma vision de certaines réalités était quasiment différente de celle de la plupart des gens. J’ai simplement arrêté de vouloir toujours justifier mes opinions. C’est probablement la raison pour laquelle l’écriture est devenue si indispensable dans ma vie actuelle. A travers elle, je fais vivre des personnages au travers desquels j’arrive à m’exprimer.

BL : Elève autrefois très assidue, mais renfermée, le seul moyen pour vous de vous évader était de dévorer en cachette des livres, à en croire Eskil AGBO de Dekart.com. Outre l’évasion, pensez-vous que la lecture soit capable d’apporter de plus amples changements à l’esprit humain surtout sur le plan cognitif  ?

AA:  Vous avez l’art de poser des questions qui interpellent et éveille des sensations ! …sourire. Ce n’était qu’une parenthèse. Cette parenthèse fermée, je vais répondre à cette question d’un œil purement technique, c’est-à-dire que je ferai un parallélisme entre mes connaissances en médecine et mes acquis en littérature. D’entrée, permettez que je vous dise que pour développer le goût de la lecture, il faut créer un environnement physique et psychologique propice. Cela commence parfois par ôter ce qui fait obstacle à la lecture. C’est le cas, entre autres, de la télévision et des autres types d’écrans. Nul ne saurait le remettre en cause. Tout le monde s’accorde sur le fait que la lecture n’a que des avantages, du moins la lecture de bons livres. Elle est donc le meilleur moyen pour l’apprentissage, le développement mental et l’expression orale. Elle développe les fonctions cognitives dans des proportions étonnantes. Lire est du meilleur profit à tout âge. Par conséquent, il existe un risque vouloir supplanter  lecture par les médias modernes. Le premier danger, c’est bien évidemment la détérioration des facultés mentales et l’augmentation de l’illettrisme.Pour nous en convaincre, mentionnons les résultats d’examens réalisés avec un enregistreur d’ondes cérébrales. Devant un écran de télévision, le système montre une prédominance d’ondes alpha dans le cerveau. Ce sont les ondes typiques d’un état de relaxation. En d’autres termes, devant un téléviseur, on ne pense à rien ! L’esprit est dans un état entre la veille et le sommeil, état le meilleur quant à être suggestible, ce que les publicitaires savent bien. Il n’y a bien que quelques documentaires de bout goût, en proportion, assez rares, qui limitent encore les dégâts.

Mais il y a plus « grave ». Cet état est appelé état de fascination secondaire. Il implique une forme d’isolement sensoriel, un peu comme si les systèmes de perception étaient provisoirement « débranchés ». Du coup, il se produit cette espèce « d’hypnose » qui fait de nous des êtres présents de corps mais pas d’esprit. Bref, l’activité cognitive et sensorielle est réduite à sa plus simple expression, tendant vers zéro. J’espère ne vous avoir pas embrouillé…Sourire ! C’est un regard de docteur en médecine, voyons ! Et pour corriger cette situation, il n’y a que la lecture qui puisse éveiller l’esprit et le stimuler à la réflexion.

BL : Quelle est votre opinion sur cette phrase de plus en plus récurrente et lâchée sur fond de regret et de désespoir: ‘’les enfants ou les jeunes d’aujourd’hui ne lisent plus’’ ?

AA: Malheureusement cette phrase n’exprime que ce qui se passe réellement dans notre société d’aujourd’hui. On constate que les enfants ou les jeunes abandonnent progressivement la lecture au profit d’autres activités ludiques. Les réseaux sociaux semblent de plus en plus attirants, les séries, les jeux vidéo aussi,  et j’en passe. Et ce n’est pas seulement leurs fautes. Je ne suis pas de l’époque d’antan. Mais j’ai envie de dire que même de notre temps, la télévision, les jeux vidéo et l’internet existaient. Sauf que cela ne nous empêchait pas de nous intéresser à la lecture. Les parents également deviennent laxistes avec le temps abandonnant progressivement leur rôle et trouvent différentes manières pour expliquer cet état de choses. Les enseignants ne sont pas à épargner non plus. Eux-aussi ne jouent plus assez leur rôle. La qualité de l’enseignement que nous avions reçu est bien différente de celle que reçoivent nos jeunes frères aujourd’hui. Fort heureusement, il existe encore cette génération de jeunes qui avait connu les joies de la lecture et qui continue à lire. A mon sens, la responsabilité est partagée.

BL : Pensez-vous que la flemme de la lecture qui s’observe aujourd’hui chez les jeunes aurait quelque chose à voir avec la mondialisation qui atteint son summum avec  les TIC qui assaillent tous les esprits ?

AA:  C’est ce que je disais précédemment. L’influence des TIC est incontestablement une des causes. La famille qui est le premier lieu de la socialisation primaire, ne s’est pas préparée à l’avènement des TIC. L’école qui est le second lieu, la subit. Du coup, dans la chaîne de l’éducation, les apprenants se retrouvent au cœur d’un système où ceux qui devraient être les acteurs deviennent des victimes impuissantes au point où il n’y a plus de sauveur. Conséquence, les apprenants sont laissés à eux-mêmes.

BL : Qu’est-ce qui vous a le plus émue dans votre « carrière » d’écrivaine?

AA:  C’est toujours bien de savoir que ce que nous faisons est reconnu par des pairs. C’est un signe de reconnaissance que tous les acteurs indépendants recherchent. Si ceci vient de l’échelle internationale, c’est doublement plus incitant. Quand j’ai appris que mon roman « Puzzle » avait été retenu parmi les finalistes du concours littéraire « Le manuscrit francophone de l’année, édition 2017 », je me suis sentie tout un coup fière de moi-même. Quand grâce à ce roman, j’ai foulé le territoire français par mérite et non par opportunisme pour y recevoir mon prix, j’ai compris ce jour ce que m’a toujours dit ma mère, je cite : « Une femme, tant qu’elle se bat et croit en ses rêves, n’a pas besoin de se prostituer pour réussir sa vie et réussir dans la vie… ». Permettez que je le dise ainsi, mais j’ai compris que le travail au bout de la persévérance paie toujours. Dans ma « carrière » d’écrivaine pour vous répéter, c’est ce qui m’a le plus émue et c’est ma plus belle expérience jusque-là.

BL : Vous avez une page sur Facebook dénommée ‘’Plume d’Elsa’’ sur laquelle vous partagez avec les lecteurs vos écrits. Qu’est-ce qui explique la création d’une telle page ? C’est peut-être le seul moyen pour vous d’être en contact avec l’extérieur que vous avez toujours trouvé tant risqué…

AA:  Aujourd’hui, Facebook est un réseau social en pleine expansion. C’est la meilleure plateforme pour recevoir des avis sincères sur notre plume surtout qu’on poste les écrits dans l’anonymat. Etant donc une débutante et pas certaine de ma plume, j’avais choisi cette plateforme pour exposer le contenu de mes œuvres. L’accueil que j’ai reçu était inattendu dans tous les sens du terme. J’ai fait des rencontres extraordinaires. Ce n’est pas le seul moyen d’être en contact avec l’extérieur mais c’était le moyen le plus sûr de créer un contact tout en préservant mon identité secrète sans crainte de laisser violer mon intimité.

BL : ‘’Ruby’’ fut la première histoire accueillie par ‘’La plume d’Elsa’’. Une œuvre purement médicale. Etait-ce la meilleure façon pour vous de prouver votre reconnaissance au corps auquel vous appartenez, la médecine ?

AA: J’avoue que c’était pour moi une manière de valoriser le corps de secteur dans lequel j’exerce. Mais, attention, il ne s’agissait que d’une œuvre purement médicale. C’était une histoire qui se déroulait dans un milieu médical mais qui s’intéressait à des thèmes tels que l’amour, le viol, la trahison, la jalousie entre personnes de même corps. Je voulais montrer que même dans le monde médical, le monde continue d’exister et que les médecins ne sont que des êtres humains ayant également leur part de vie à gérer avec tout ce que cela engendre.

BL : En deux ans, vous avez publié huit livres sous le pseudonyme ‘’Plume d’Elsa’’. Donc en moyenne, quatre livres par an. Un sacré travail. D’où puisez-vous toute cette inspiration  et cette énergie?

AH: Je m’inspire de tout ce que je vois. Que ce soit ce qui se passe à l’hôpital, les séries télévisées, les histoires réelles. Et l’imagination complète les zones d’ombre. Mon cerveau foisonne de récits et si j’avais un moyen de tout mettre sur papier en un temps record, je l’aurais fait. Mais il faut souvent jongler pour trouver le temps d’écrire. Ce qui n’était pas vraiment évident.

BL : Votre plume est-elle conditionnée par votre métier de médecin?

AA:  Mon métier de médecin est, certes, un avantage non négligeable parce que cela me permet d’entrer en contact avec plusieurs personnes et d’avoir accès à des récits réels qui m’inspirent. Mais même en dehors de mon métier, mon imagination fertile m’aide énormément dans ma tâche.

BL : ‘’ Puzzle’’ est votre dernière œuvre, mieux encore, celle qui vous a consacrée lauréate du concours littéraire « Manuscrit francophone de l’année 2017 ». Quels ont été vos sentiments à l’annonce de votre nomination pour l’édition 2017 dudit concours littéraire ?

AA:  Je ne vais pas me répéter, mais j’étais franchement surprise. Je ne m’y attendais vraiment pas. Certes, j’avais envoyé le manuscrit dans l’espoir d’être nominée mais je ne pensais pas que mon nom sortirait du lot. Je me considère comme une novice en formation (rire). C’est gratifiant de se rendre compte que des écrivains de renom ont lu mon livre du début à la fin et l’ont trouvé assez intéressant allant jusqu’à me nominer. Il y a encore du travail à faire, mais c’est un excellent début.

BL : Pour résumer ‘’ Puzzle’’ en quelques bribes, que diriez-vous ?

AA:  Puzzle est une histoire qui s’inscrit avant tout dans un style policier. Je n’appartiens pas à ce corps mais pour une raison inconnue, j’aime les histoires dans lesquelles il y a une énigme à résoudre. Avant tout, Puzzle raconte l’histoire d’une jeune femme, Iris, avec qui la vie n’avait pas du tout été tendre. Elle travaillait comme femme de ménage à la Marina et avait eu le malheur d’être impliquée dans le meurtre de la femme du Président du Bénin. Elle signa un contrat dans lequel il était stipulé que si elle acceptait de porter la responsabilité de ce meurtre et en retour, l’un des fils du Président s’engagerait à s’occuper de sa fille qui était malade. Malheureusement, bien qu’elle ait rempli sa part du contrat, sa fille ne bénéficia pas des soins promis. Iris finit par se rebeller et décida de dire la vérité au monde entier. Et elle se tourna vers le second fils du Président, David de SOUZA, qui faisait partie de l’armée. Ce dernier lui promit de la faire sortir de la prison si elle l’aidait à découvrir le véritable meurtrier de sa mère. Iris utilisera alors toutes les informations de son passé et celles qu’elle avait réussi à glaner durant la période où elle travaillait à la Marina afin d’aider David dans sa quête de la vérité…Je risque de tout dire ici, je m’en arrête là. Rires…

BL : Votre plume prolifique surprend davantage quand on sait que vous avez obtenu il y a quelques semaines votre diplôme de Médecin. Vous avez certainement d’autres plats littéraires en cours à faire déguster sans modération aux lecteurs… Voudrez-vous les partager avec nous ?

AA: Actuellement j’écris un livre dont le premier tome devrait sortir incessamment. J’ai trois autres romans non encore finis qui attendent que je m’intéresse à eux. Je me bats contre le temps mais j’avance tout doucement. Mes livres sont disponibles sur Amazon :

https://www.amazon.fr/Plume-dElsa/s?ie=UTF8&page=1&rh=i%3Aaps%2Ck%3APlume%20d%27Elsa

https://www.amazon.fr/gp/aw/s/ref=is_s_ss_i_0_12?k=plume+d+elsa&sprefix=plume+d%27elsa&crid=14BC32PVGHTUZ

BL : Mois de Mars, mois de la femme, quel est votre message l’endroit des femmes en général, et des jeunes filles béninoises en particulier?

AA:  Je dirais tout simplement aux jeunes femmes béninoises en particulier que le moment est venu pour nous de prendre notre destin en main  d’arrêter de trouver des prétextes pour justifier notre retard. Je suis désolée d’être si directe mais cela m’attriste quand j’entends certaines jeunes filles béninoises justifier leur manque d’intérêt pour les études par le fait qu’elles se marieront et que l’homme s’occupera d’elles. Ce genre de raisonnement de plus en plus répandu, prouve que la mentalité des jeunes femmes de notre pays n’avance pas. Certes le rôle de l’homme est de s’occuper de sa femme, mais il ne le fera jamais aussi bien que si nous le faisons par nous-même. Il est temps de prendre conscience que les hommes démissionnent de plus en plus de leur rôle de chef de famille et préfèrent malheureusement se reposer sur la femme. Mais si la femme au départ n’avait même pas pris ses études, son commerce ou son métier au sérieux, que peut-elle espérer accomplir dans sa vie pour améliorer la situation de ses enfants ?

Aux femmes en général, j’aimerais leur dire qu’il n’est pas encore tard pour améliorer notre situation. La femme est un être privilégié à la base. Dieu nous a tout donné pour subvenir en premier à nos propres besoins. Il est temps qu’on arrête de croire que le rôle de la femme ne se trouve que dans son foyer. Une femme n’est pas seulement faite pour élever les enfants ou s’occuper d’un foyer. Il y a autre chose dehors, et pour découvrir la découvrir, il faudrait non seulement nous auto-suffire mais également trouver un partenaire qui nous aide à avancer et qui nous pousse à aller toujours plus loin. Les hommes respectent et recherchent de plus en plus les femmes dignes, intellectuelles, qui ont un boulot, des femmes qui savent tenir des discussions sérieuses et qui savent aussi s’occuper du ménage ! Il est temps que nous prenions conscience de la force que Dieu a mise en nous et que nous l’utilisions à bon escient.

BL :  Votre mot de la fin.

AA:  Je voudrais d’abord vous remercier de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer au travers de cette interview et aussi vous encourager dans votre travail parce que ce que vous faites est vraiment génial. Ensuite, je voudrais remercier toutes les personnes qui me lisent, me soutiennent et m’encouragent depuis le début de cette belle aventure. Mes vœux les meilleurs à chacun de nous et que 2018 soit pour tous une année de réussite et de prospérité. Mais pour que cela se produise, il ne faudrait pas oublier que rien ne se produira si on ne met pas « la main à la pâte« . Je vous remercie.

  1. Je confirme, ma chérie,tes une FEMME D’INFLUENCE! Bravo et très bonne continuation à toi; que Dieu te bénisse…

  2. Chapeau Ana. T’ es très talentueuse.
    God au contrôle?
    The Future Is Us.
    Bisous ma belle.

  3. Vraiment, tu inspires. Tu me donnes envie de me dépasser. Merci infiniment. Dieu te bénisse toi et ta belle plume

    • J’en suis sincèrement heureuse. Tu peux te dépasser puisque tu possèdes tout ce qu’il faut pour réussir. Bon courage

  4. Ma belle comme j’aime bien t’appeler chapeau à toi
    très belle imagination

  5. Tu es la meilleure Doc!!
    La passion crée la patience dit maman nadine!!
    Et Avec cette passion tout est possible et tout est question du temps… A tres bientot pour nous émerveiller davantage!!!

  6. Merci doc de nous apprendre à aimer la lecture à travers vos publications 😘😘😘😘

    • C’est le but visé, Amli Eudoxie. Nous espérons que vous nous reviendrez avec un compte rendu de lecture