La famille, noyau de toute société :Le premier essai de l’auteur Mahugnon Saturnin Armel Donouvoss

Tel un thème de thèse de Doctorat en Sociologie, ce titre, fruit d’une architecture phrastique nominale et d’une métaphore qui revêt une portée anthropo-panafricaniste, est bel et bien celui d’un essai qui paraît bientôt. Savamment écrit par l’auteur Mahugnon Saturnin Armel DONOUVOSSI, un jeune écrivain qui décide de se démarquer des thématiques monotones journellement abordées et s’intéresse plutôt à une préoccupation existentielle majeure : la famille.

En effet, préoccupé par l’effondrement progressif de l’idéal familial qui l’a vu grandir, l’auteur a pris sur lui la responsabilité de partager avec ses lecteurs, au travers de son tout premier livre, son engagement vis-à-vis de la famille et son appréhension de cette réalité qui, entretenant toujours une jeunesse intemporelle, est de nos jours considérée comme dépassée et désuète.

Oui, aujourd’hui, la famille, symbole de la valeur, de l’identité et de la solidarité africaine se trouve précipitée dans un bourbier avilissant. C’est pourquoi, en grand précurseur, l’essayiste préconise le retour aux structures anciennes de la notion de la famille en Afrique. Ainsi, dans son ouvrage, il revient sur les sens originaux attribuables à la famille et à chaque membre la composant. Selon Mahugnon Saturnin Armel DONOUVOSSI, << Tout père a le devoir d’être un instrument de paix et d’amour dans son foyer et doit surtout éviter de prendre en adversité sa femme et ses enfants >>. Et comme si cela ne suffisait pas, il insiste sur le rôle primordial du père en écrivant dans son ouvrage : << Le père est l’intermédiaire et le médiateur de la famille. Il symbolise la sécurité et l’amour de sa famille >>.

 

Mieux, l’auteur Mahugnon Saturnin Armel DONOUVOSSI nous invite à revisiter au travers de son livre, les formes de famille du temps moderne, pour y découvrir les désagréments sociaux qu’elles entraînent. Cette situation le poussera à dire que la seule condition du progrès de l’Afrique reste et demeure la reconstitution des structures familiales.

Le Conseiller Pédagogique de l’enseignement du Français Gabriel KINHOU, préfacier de l’œuvre, la résume de manière magnifique en ces termes : << La famille est l’homme lui-même. La famille est la société elle-même. Qui dit famille, dit développement durable. Cet opus est une fontaine d’épanouissement didactique >>. Il recommande qu’on s’en abreuve afin de << ramener l’esprit des africains dans leur esprit éconduit d’eux-mêmes >>. En un mot, l’essai « Famille, noyau de toute société » de l’auteur Mahugnon Saturnin Armel DONOUVOSSI, dont la publication est prévue pour le mois de Février 2020, est un bréviaire salvateur que chacun de nous devrait détenir pour non seulement la fondation, la consolidation, l’enracinement et la pérennisation de nos familles restreintes mais aussi et surtout pour une meilleure considération et une fréquentation assidue et heureuse des membres de nos familles élargies. Bonne lecture à chacun et à tous.

Chédrack DEGBE