Ce samedi 28 Octobre 2017 a connu le lancement officiel d’un nouveau roman de la littérature béninoise. « Saveurs Maternelles » ! C’est le titre avec lequel l’auteur, Viviano Edoh, a pu séduire et réunir non seulement les amoureux du livre mais aussi un public diversifié autour de lui. Prévu pour quinze heures, la pluie s’en étant mêlée, l’événement a connu ses mots introductifs autour de seize heures dans l’une des salles de Chant d’Oiseau, Cotonou. La salle était bien pleine pour un événement littéraire et bien riche par la présence des différentes personnalités telles que le Directeur Adjoint de la Direction des Arts et du Livre (DAL), l’Honorable AGBELESESSI parrain de l’événement, de chefs de collectivité, d’éminents journalistes, d’artistes, de banquiers, d’auteurs, de lecteurs et de Biscottes Littéraires, votre blog. Cette avec une note artistique de slam-poésie dédié à la mère (intitulée VICTOIRE) que Séminvo l’Enfant noir (Slameur béninois) a introduit la cérémonie pour plonger le public dans le thème phare du présent roman.

« La littérature n’est pas une affaire de caste ni même de formation ». Ce sont les tout premiers mots de l’éditeur, Rodrigue ATCHAHOUE, directeur de Les Editions Savanes, qui a tracé sa rencontre avec l’auteur et a quelque peu décrit les étapes successives de leur travail jusqu’à l’aboutissement de l’œuvre. Pour lui, Saveurs Maternelles, est l’une des réussites de l’édition. Il a fini par souhaiter « Bienvenue au nouveau-né de la littérature béninoise. Après une autre transition culturelle, Tanguy AGOI, journaliste, a offert au public son point de lecture du roman en guise de présentation. Cette présentation a été faite en cinq points dont la description externe de l’œuvre, le résumé, les thématiques, la critique. Entre autres, le présentateur a vaillamment encouragé l’écriture de l’écrivain-banquier qu’il trouve sobre, simple, libre et donc accessible à tout lecteur. 

Viviano EDOH est un acteur de son temps qui peint une photo prise aujourd’hui pour la postérité. C’est l’une des analyses de Tanguy qui n’a pas manqué de relever les limites de la plume de l’écrivain. A son tour, l’auteur, un diplômé en Comptabilité et un banquier en exercice, a témoigné sa gratitude à tous et a exprimé avec insistance la nécessité de la parution de ce roman. « Si je n’avais pas écrit ce livre, je peux dire que j’aurais vécu inutilement » débuta-t-il. La publication de ce roman se trouve être pour lui une libération. Viviano EDOH a fini par éclaircir quelques inquiétudes émises par le présentateur et par faire comprendre à son public que c’est pour l’amour maternel qu’il a publié Saveurs Maternelles. Ce roman n’ayant pas de prix, la vente américaine a permis au public d’offrir non seulement son soutien à l’auteur, mais aussi de lui témoigner sa générosité encourageante. Sourire, gaieté, convivialité, ce sont là bien les notes finales qui ont couronné cet événement désormais marquant. Pour qui le veut, Saveurs maternelles se trouve chez les libraires habituels.

 

Fabroni Bill Yoclounon