Introduction

Victor HUGO disait depuis le XIXè siècle : « Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris ». L’enfant est une bénédiction, un don de Dieu et donc source de joie pour les humains.  Les enfants ont des droits que la Communauté Internationale reconnaît. La femme non plus n’est pas un objet sexuel qu’on peut utiliser, exploiter et jeter après usage. Malheureusement, le constat est vraiment amer quand on voit les conditions dans lesquelles vivent parfois les enfants et les femmes. Leur lot quotidien devient la marginalisation de leurs droits, (harcèlement sexuel détournement , violence de tous genres…). C’est pour s’insurger contre cette maltraitance et tirer la sonnette d’alarme que, sous la direction de Camille SEGNIGBINDE à travers l’association AEHB (Association des Ecrivains Humanistes du Bénin), des jeunes écrivains talentueux se sont mis à l’écriture avec ce recueil de nouvelles « La mort est dans l’attente » parue aux Editions du Tamarin en 2014 . Le livre comprend deux parties. La première partie comporte les textes de la deuxième édition, et la deuxième, ceux de la première édition. « La mort est dans l’attente »  couvre 154 pages.

 

* Première partie : textes de la deuxième édition

I- La mort est dans l’attente écrit par Viviane DJAKO

1-Résumé

Kidnappée par une bande de hors-la-loi, Afi est désormais à la merci de ceux-ci et est forcée de travailler dans les  de plantations du contremaître, chef de la bande. Et dans cet endroit isolé de la ville, on abuse d’elle tous les soirs. Que faire? S’enfuir pour toujours de cet endroit où elle a d’ailleurs perdu sa virginité ? Pour avoir vu ses compagnons frappés à mort, elle connaît la sentence en cas de tentative d’évasion manquée. Pourtant il y a ces eaux dormantes de l’autre côté par quoi elle se sentait appelée…

2-Etude des personnages

-Afi : Elle fut enlevée par des bandits

-Fawaz : Kidnappé par ces malfrats, il tenta de s’évader;ce qui a mal tourné pour lui

-Le contremaître: Chef de la bande, il sème la terreur et abuse des jeunes filles

 

II-Pour une mie de pain écrit par Olivier RIBOUIS

 

1-Résumé

Sauvagement battue une fois de plus par sa tante pour avoir mangé une mie de pain, la pauvre Etèwutu, trouvant sa situation trop triste, fait une fugue. Mais, perdue dans cette ville où elle avait commencé son séjour il y a à peine trois mois, la jeune fille de douze ans ignore jusque-là que de plus grands dangers la guettent …

2-Etude des personnages

_Etèwutu : Jeune fille de 12 ans placée chez sa tante, elle s’enfuit de la maison

_Dame Kanduto : Tutrice d’Etèwutu, elle l’a sauvagement battue

_Pipo : Chien(berger allemand) de Dame Kanduto dont Etèwutu s’occupait soigneusement.

_Ninsu : Plus grand malfrat du quartier, il tenta d’abuser d’Etèwutu

_L’homme conduisant la voiture 4*4 :Homme mauvais aux apparences trompeuses, il est le prétendu sauveteur de Etèwutu.

III-Destinée forcée écrit par Perpétue ADITE

 

 

1-Résumé

Sica est une jolie adolescente de 14 ans placée chez sa tante Mme Santos qui la maltraite au quotidien.Monsieur Santos, l’époux de celle-ci, convoitait la jeune fille en secret .Ainsi, un soir il se décida et, pendant que sa femme dormait,il quitta le lit conjugal pour tenter sa chance. Il coucha avec la fille et, par la suite, la mit enceinte.Sa femme ayant découvert la vérité trouva insupportable le fait que sa propre domestique attende un enfant de son mari,tandis qu’elle est incapable de procréer.Que fera-t-elle désormais de la pauvre Sica? Quelle sera la réaction de son mari ?

2-Etude des personnages

-Sica : Jeune fille de 14 ans, elle est placée chez Mme Santos et tomba enceinte du mari de sa tutrice

-Mme Santos : Tutrice de Sica, elle la bat à la moindre erreur

-Mr Santos :Epoux de Mme Santos

-Le médecin : C’est lui qui s’occupa de Sica à l’hôpital

 

IV-Instinct de survie écrit par Yves BIAOU

1-Résumé

Ayaba est une fille de 12 ans vivant avec ses parents dans un village. Un jour, après avoir été livrée à un certain Jonas, elle fut « vendue » par ce dernier à Mme Kouessoukpo. Commence ainsi dans cette maison son calvaire (travaux forcés, conditions de vie difficiles…). Et le pire c’est que c’est au moment où elle s’attendra le moins que sa vie sera encore plus misérable.

 

2-Etude des personnages

-Jonas : Spécialisé dans la traite des enfants, il collecte les enfants dans les villages en les achetant chez les parents de ceux-ci et ensuite va les » revendre » en ville.

-Ayaba : Petite fille de 12 ans vivant avec ses parents dans un village, sa vie bascula du jour au lendemain.

-Mme Kouessoukpo :Traitant avec Jonas dans ce commerce, elle recueillit Akaba.

-L’inconnu et supposé bienfaiteur

 

V-Seul à tout faire écrit par Rabindranath Mars-Arès Agnoun BASSO

1-Résumé

Ce jour-là, Jean se leva tôt le matin comme à son habitude et se mit à faire les travaux de la maison qu’il doit finir avant le réveil de la maîtresse de maison. Malgré cela, celle-ci à son réveil, pour un rien, lui jeta de l’eau bouillante sur le corps et le battit sauvagement. Maria sa fille qui suivit la scène de loin avait de la peine pour Jean. Quelques heures plus tard, Jean s’enfuit de la maison un peu avec la complicité de Maria. Maria était triste de le savoir parti mais au fond de son cœur elle espérait tout de même le revoir un jour ou l’autre. Quelle fut la réaction de la maitresse lorsqu’elle constata la disparition de Jean ? Parviendra-t-elle à le retrouver ? Alors qu’elle n’a aucune information sur lui…

2-Etude des personnages

-Jean : Domestique de la maison, il fugua.

-La maitresse de maison : Tutrice de Jean, elle le maltraite au quotidien.

-Maria : Fille de la maitresse de maison et amie de Jean

 

VI-Les compagnes de la malchance écrit par Marina HOUNOU

1-Résumé

Abandonnés par leur père, Sophie et Jérôme vivaient désormais dans la rue. Un jour, un homme de 40 ans nommé Aladji vint à leur rencontre et, après une discussion, il leur propose de le suivre afin qu’il s’occupe d’eux et les instruise.Les enfants acceptèrent puis par la suite comprirent que ce soi-disant bienfaiteur était un homme qui pratiquait la traite  des enfants. Commence ainsi le calvaire de Jérôme et de sa grande sœur, prix à payer pour avoir juste voulu d’une nouvelle famille. Cependant, il était trop tard pour retourner en arrière ou peut-être presque…

2-Etude des personnages

-Jérôme : Petit frère de Sophie, il n’avait pas voulu suivre Aladji.

-Sophie : Agée de treize ans, elle convainquit son frère de suivre Aladji.

-Aladji : Hors-la-loi spécialisé dans la traite des enfants, il profita de l’ignorance des deux enfants pour les piéger.

-Les policiers

 

VII-L’enfance dévorée écrit par Apphia Kilweï GNARIGO

1-Résumé

Ce jour-là, Satou, rentrée d’une mission dans le nord du pays, surprit une jeune fille sur les cuisses de son mari .Elle lui tira une balle dessus.Les voisins, alertés par une détonation qui venait de se faire entendre, vinrent à la rescousse. Une fois sauvée, suite aux interrogations de la foule, la jeune fille se mit à narrer son histoire.Elle raconta sa triste enfance et comment elle en est arrivée à se prostituer.

2-Etude des personnages

-Angèle: Jeune adolescente surprise en flagrant délit avec un homme marié, elle raconte l’histoire.

-Satou: Jeune femme, officier de gendarmerie. Elle n’hésita pas à tirer sur Angèle.

-Dansi : Tutrice d’Angèle

-Gbèdan : Fils de Dansi, âgé de 19 ans

-Grand-mère: C’est la grand-mère d’Angèle.

 

Point de vue personnel

D’abord, c’est très intéressant, vous l’avez sans doute constaté, que les nouvelles de la 2ème édition aient mis l’accent sur un fléau qui demeure courant dans notre société. Il s’agit de l’exploitation des enfants et de leur maltraitance. Ce qui est encore plus intéressant pour moi c’est cette sorte de suspense à la fin de certaines nouvelles qui captive le lecteur et l’amène à penser. Je prends l’exemple de Pour une mie de pain où, pour moi, l’auteur a écrit la fin de telle sorte que le lecteur soit plongé dans un mélimélo d’émotions, de pensées et de sentiments. Ensuite, la nouvelle qui m’a le plus marquée est Destinée forcée. Elle met clairement en exergue la réputation qu’ont les jeunes filles «Vidomègon», de ‘‘ voler ’’ le mari de leur patronne. Enfin, la principale leçon qu’on peut tirer de toutes ces nouvelles est qu’il n’est pas du tout prudent de mettre son propre enfant sous la tutelle d’une autre personne. Les parents qui le font espèrent donner à l’enfant un meilleur avenir mais ce qu’ils ignorent, c’est que ces nouveaux tuteurs censés améliorer la situation de l’enfant, l’empirent parce que, au lieu de l’envoyer à l’école ou lui faire apprendre un métier, le réduisent à ce que j’appelle de l’esclavage pur. Les parents doivent garder auprès d’eux leurs enfants car selon moi il n’y a rien de pire pour un enfant que de ne  pas se  sentir aimé par ses parents ou ceux qui lui tiennent lieu de parents.

 

*Deuxième partie : textes de la deuxième édition

 

VIII-Têtu comme un jambon écrit par Djamile Mama GAO

1-Résumé

Assis dans sa chambre, Marwan ne désirait qu’une chose : s’évader de la maison.Dans sa tentative de fuite, il fut stoppé par son frère et sa sœur. Il ne sait plus comment s’y prendre. Et sa sœur qui passait son temps à compléter ses phrases avec exactitude comme si elle lisait dans ses pensées ! Il comprend donc que le mieux à faire est de s’y résoudre.

2-Etude des personnages

-Marwan

-Walida : Sœur de Marwan

-Ridwan : Frère de Marwan

 

IX-Marchande de sang écrit par Mimosette KODJO

 

1-Résumé

Assise au chevet de son fils mourant, Iya Bédji songe à comment vite trouver la somme d’argent exigée par le médecin pour le soigner. Elle alla donc voir Mr Olamidé son patron. Cet homme dont elle refusait les avances depuis des années, sachant qu’elle n’aurait plus trop le choix, ne voulait pas rater cette unique occasion d’arriver à ses fins et lui proposa une nuit en échange de la vie de son fils. Elle accepte sa proposition. Mais cela suffira-t-il vraiment à sauver la vie de son fils ?

2-Etude des personnages

-Iya Bédji : Afin de payer les frais exigés par le médecin, elle accepta de se donner à son patron.

-Fèmi : Fils d’Iya Bédji plongé dans le coma.

-Olamidé : Patron d’Iya Bédji

-Le docteur :Homme véreux, il exigea d’Iya Bédji les frais de soins en plus d’une somme de motivation sans quoi il ne soignerait pas son fils.

 

X-Lettre morte écrit par Bernard HOUNGBO

1-Résumé

Elle s’appelle Myriam. Elle est jeune, belle et intelligente. Discutant avec Mr le ministre ce jour-là, elle avait séduit ce dernier en un rien de temps. Il désirait la connaitre davantage et ainsi les rendez-vous se multipliaient au fil du temps. Elle ne savait pas encore qu’en lui disant oui devant Dieu et devant les hommes, sa vie prendrait une toute autre tournure. Elle ne s’imaginait pas non plus que son refus de pratiquer la corruption entraînerait le limogeage de son mari. Elle l’apprendra à ses dépens mais ce serait trop tard.

2-Etude des personnages

-Mr Vlavonou : Ministre, il épousa Myriam

-Myriam : Epouse du ministre, elle refusa de se laisser corrompre

-L’émissaire : Filleul du ministre. Il était venu chercher du travail.

-Le vigile : Il est le gardien dans la maison de Mr Vlavonou

 

XI-Le rêve noyé écrit par Olivier RIBOUIS

1-Résumé

Un matin alors qu’il allait faire sa pêche matinale, Clément aperçut un homme inerte sur le rivage. Il lui sauva la vie et l’hébergea chez lui. Cet homme, Sègla était son nom, lui raconta comment sa volonté de se présenter aux élections afin de changer ce qui va mal dans sa localité l’amena à se faire assassiner par un de ses adversaires politiques. Il montra qu’en se faisant noyer il perdit sa femme et son enfant qu’il aimait tant. Après avoir narré l’histoire, il partit retrouver sa famille et c’est là qu’il se rendit compte que cette fois-ci il les avait perdus pour de bon.

2-Etude des personnages

-Clément : C’est le sauveteur de Sègla. Il l’hébergea

-Sègla Nugboli : Noyé dans le lac par une tentative d’assassinat commanditée il fut sauvé par un pêcheur

-Dada Tonon : Roi de Ninbé

-Adankanlin : Rival de Nugboli pour les élections

-Hontongnon : Meilleur ami de Nugboli

-Aurélie : Femme de Nugboli

-Sèna : Fils de Nugboli et d’Aurélie

 

XII-Quand l’exception prend le pas sur la règle écrit par Ladislas LANDO

1-Résumé

Réunis autour du feu ce soir-là, les enfants attendaient avec impatience que le vieux Kpondéhou leur raconte une nouvelle histoire comme il en a l’habitude. Mais à leur grande surprise, le vieil homme décida plutôt de leur parler d’un grand fléau présent dans notre quotidien : la corruption. Il le leur décrit, leur montre ses conséquences néfastes sur le développement du pays et leur montre qu’en tant qu’écoliers d’aujourd’hui, ils sont la relève de demain et peuvent donc changer les choses.

Cette nouvelle est indirectement un message adressé sous forme de discours à tous les Béninois.

2-Etude des personnages

-Le vieux Kpondéhou : Grand conteur du village

-Les enfants : Ils écoutent attentivement le vieil homme

 

Etude des thèmes

-La maltraitance des enfants : Dans la nouvelle La mort est dans l’attente, elle se constate à travers le kidnapping d’Afi, le viol et les travaux forcés, le contremaître qui bat Fawaz jusqu’à le tuer et aussi par les traitements infligés aux enfants qui désobéissent au contremaître. Elle se manifeste aussi par les mauvais traitements infligés à Etèwutu, Sica, Jean et Angèle par leurs tutrices respectivement dans Pour une mie de pain, Destinée forcée, Seul à tout faire et L’enfance dévorée. I l s’agit également du commerce des enfants pratiqué par Jonas et Mme Kouessoukpo dans Instinct de survie et Aladji dans Les compagnes de la malchance.

-Violences faites aux jeunes filles : C’est ce que subit Afi au quotidien dans La mort est dans l’attente. Elle est écœurée, dégoûtée par cet homme qui lui fait violence toutes les nuits et qui lui a pris son innocence alors qu’elle n’avait que 14 ans. C’est aussi ce qui se passe dans L’enfance dévorée où Angèle fut violée par Gbèdan à 12 ans à peine.C’est en partie à cause de cela qu’Angèle s’est livrée à la prostitution.

-Amour ou affection : Il s’exprime dans Pour une mie de pain à travers l’attachement que Pipo ressent envers Etèwutu car quand Etèwutu avait été battue par sa tante, Pipo était tellement triste qu’il était incapable de manger le reste du pain et lorsqu’elle a fugué, le chien pipo en a voulu à sa maîtresse et aboyait contre elle. Il s’exprime également par l’affection que Maria porte pour Jean dans Seul à tout faire et,dans Marchande de sang, par l’amour inconditionnel qu’Iya Bédji porte pour son fils. Pour lui, elle est allée jusqu’à accepter l’offre de son patron dont elle refusait pourtant les avances depuis un bon bout de temps. On le retrouve aussi dans Le rêve noyé à travers l’amour que Nugboli porte envers sa femme et son fils.

-Détournement de mineure et harcèlement sexuel : Dans Marchande de sang, Mr Olamidé harcelait Iya Bédji bien avant la maladie de Fèmi. Et dans Destinée forcée, on constate que Monsieur Santos mit Sica enceinte pendant qu’elle n’était qu’une mineure (14 ans). Le détournement de mineure, l’un des fléaux présents dans notre société devrait être sévèrement puni par la loi selon la constitution du 11 Décembre.

-Trahison : Il est question de la trahison de Mr Santos envers sa femme et de celle du sauveteur inconnu à l’endroit de Etèwutu, respectivement dans Destinée forcée et Pour une mie de pain. Il est aussi question du fait que Aladji a trompé les enfants en leur promettant de s’occuper d’eux et de les instruire alors qu’en réalité, il ne leur voulait aucun bien(Les compagnes de la malchance).

-L’irresponsabilité de certains parents : Il s’agit de l’irresponsabilité du père traduite par la façon dont il a traité ses propres enfants dans Les compagnes de la malchance. Dans L’enfance dévorée, c’est en partie à cause de l’irresponsabilité de Dansi qu’à seulement 16 ans, Angèle se livrait déjà à la prostitution.

-La corruption : Dans Marchande de sang, elle est pratiquée par le médecin qui exige d’Iya Bédji de l’argent avant de s’occuper de son fils et se traduit aussi par l’attitude de Mr Olamidé. Dans Lettre morte, Mr Vlavonou veut acheter le silence du vigile : c’est de la corruption. L’émissaire avait introduit exprès une enveloppe d’argent dans les dossiers pour se garantir l’embauche : c’est aussi de la corruption. On retrouve aussi ce thème dans Le rêve noyé où les concurrents politiques de Sègla sont corrompus.

-La pratique des mœurs africaines : Dans Quand l’exception devient la règle d’or, elle se traduit par le fait que les enfants se réunissent le soir autour du feu afin d’écouter une histoire racontée  par un vieux sage

 

Point de vue personnel

Très captivantes, ces nouvelles sont un montage réel de l’un des plus grands maux qui rongent notre société : la corruption. Elle présente différentes manifestations et on la retrouve partout (services publics, administration, école, centre de santé). J’ai particulièrement aimé Marchande de sang. C’est l’une de mes préférées. A chaque étape de la lecture, j’ai toujours une idée donnée sur la fin du récit. Mais il en est tout autrement.  De toute façon, les nouvelles regorgent assez de leçons de vie et j’ai su en tirer ma part.

 

CONCLUSION

L’éducation est le socle d’une vie de paix dans une famille. Les parents ont donc l’obligation de bien éduquer leurs enfants, et pour le faire, il faut qu’ils soient eux-mêmes bien éduqués. Ce qui devient donc une chaîne à respecter, car « on n’ enseigne que ce que l’on a reçu et maîtrise ». Ce geste de l’Association est louable dans la mesure où le rôle de l’écrivain et d’éveiller les consciences. Ce recueil de nouvelles rappelle un autre collectif, « La petite fille des eaux » où les auteurs se sont indignés et dénoncer la violence faite aux enfants placés communément appelés « les vidomegon ». Corruption, éducation des enfants, amour, trahison et d’autres thèmes sont exploités dans ce livre dont je vous laisse savourer le contenu si le cœur vous en dit.

 

METINHOUE Syvanone
MINTINHOUE Syvanone est élève en classe de Terminale D au Collège Catholique Saint Michel de Cotonou

 

  1. Merci Syvanone pour cette belle analyseet aussi pour le clin d’oeil spécial pour ma nouvelle. Marchande de sang.
    Courage

    • Bonjour Madame Mimosette. Quelle joie de lire votre commentaire! C’est toujours une joie pour nous blogueurs de lire les commentaires des auteurs dont les œuvres sont étudiées et présentées sur notre blog. Cela réconforte et donne le courage d’aller de l’avant.

  2. Quand c’est bien, il faut le dire. Félicitations aux auteurs de ce recueil de nouvelles, et à l’auteur du compte rendu de lecture.