Ce matin, encore, tu m’as fui.
Ce matin, encore, mes yeux n’ont pas lui
Ce matin, en corps, je ne t’ai vu
Ce matin, à tort, tu m’as déplu.
Ce matin, plus fort, tu m’as manqué
Ce matin, tel l’or, je t’ai désiré
Ce matin, en mon for, j’ai pleuré
Ce matin, sans effort, mes larmes ont coulé.
Ce matin, je me suis vu dans le miroir sans toi
Ce matin, tu m’as encore abandonné sans choix
Ce matin, encore, j’irai
à ta quête et à celle de soi
Ce matin, au soir de ce matin, encore, j’espère te revoir.
Ce soir, au matin de ce soir, je sourirai. Espoir!
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C’est magnifique comme poème. Léger frais comme un matin et ténébreux comme un soir d’amour.
Merci cher Habib Dakpogan, les dessins de vos silences dans leur bruit fluide font naître des inspirations à celui qui sait écrire le silence des mots.
Merci d’être passé !
J’ai aimé
ce beau poème
Une fois encore je te lis;
et en mon fort, je revis,
tous ces beaux moments ensembles passés,
aujourd’hui derrière mais toujours ressassés…
Il est cool ton texte.