CAFES LITTERAIRES PROMOLITT: « A TOI QUI T’EN VAS » DE DESTIN AKPO

CAFES LITTERAIRES PROMOLITT: « A TOI QUI T’EN VAS » DE DESTIN AKPO

Dans le cadre des cafés littéraires PromoLitt, les élèves du CEG 1 Dangbo ont lu le recueil de nouvelles « A toi qui t’en vas ». Nous publions ici les comptes rendus des deux premières nouvelles dudit recueil. Ils sont présentés par des élèves des classes de quatrième et troisième.

« La blague qui ne fait pas rire »

« La blague qui ne fait pas rire » est l’histoire d’une petite fille nommée Awajijè, devenue orpheline de mère juste quand il avait trois mois, puis abandonnée par son père blaguait dans le temps avec Babadé, la mère d’Awajijè. La vie d’Awajijè est tellement misérable qu’elle venait à l’école sale et sans tenue kaki.

Un jour, elle chercha querelle à Bella Agbético, la plus grande de la classe qui a voulu lui faire la fête en se rendant chez elle. La vieille Enoulagbémè lui narra l’histoire de sa camarade. Choquée, elle fait d’Awajijè sa protégée. Le maitre chercha à connaitre les raisons parce qu’il détestait Awajijè sans savoir qu’elle était de son sang. Mais à la fin, il fut informé. Il expliqua à Awajijè qu’il était son père et qu’il blaguait avec sa mère dans le temps. Je sens une allégresse dans mon cœur comme l’indique le nom d’Awajijè car elle a enfin retrouvé son père qui est son maitre d’école.

NOUATIN Peace, 4ème M1, CEG1 – DANGBO

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La première nouvelle est l’histoire d’une petite du nom de Awajijè, d’une vieille qui s’appelle Enoulagbémè et du maître Ouistiti.

Awajijè est une petite fille orpheline de mère, une fille consciencieuse et courageuse qui vit avec la vieille Enoulagbémè. Dans son école, en classe de CI, sa responsable de classe Bella Agbético ne sait pas bien lire certaines lettres de l’alphabet. Contrairement à Awajijè qui, elle, sait bien lire et compter. Quant le maitre Ouistiti, en voulant apprendre les lettres de l’alphabet à la classe, il désigna Bella qui n’arrivait à prononcer les lettres G, W et Y. A la sortie des classes, Awajijè chercha querelle à Bella en se moquant d’elle. Celle-ci, énervée, commença à courir derrière Awajijè jusqu’à aller dans sa maison où elle fit la rencontre de sa grand-mère Enoulagbémè. La vieille, après l’avoir calmée, lui raconta l’histoire d’Awajijè. L’histoire attrista tellement Bella qu’elle se mit à pleurer.

Le lendemain à l’école, Bella donna 25f à Awajijè, puis de la nourriture un autre jour. Le maitre Ouisiti, surpris par toute la gentillesse de Bella envers Awajijè qu’il prenait du plaisir à maltraiter en classe, posa des questions à Bella sur son changement d’attitude subite envers Awajijè. Elle lui narra l’histoire de la fille.

Un soir, le maitre se rendit chez la vieille Enoulagbémè et discuta avec elle. Le maitre apprit à sa grande surprise qu’Awajijè était sa fille. Le maitre ne sut désormais comment il va faire pour annoncer à Awajijè qu’il était son père.

Mon impression est qu’on dit souvent qu’à malheur quelque chose est bon. Si Awajijè n’avait pas cherché querelle à Bella, elle n’aura peut-être jamais retrouvé son père. L’histoire fait beaucoup rire, surtout le maitre et la réaction des écoliers juste après qu’il leur a donné ses principes. J’ai beaucoup aimé.

VOÏTAN Espérance, 4ème M2, CEG1 – DANGBO

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La nouvelle « La blague qui ne fait pas rire » raconte une scène qui rappelle ce qu’on vivait en classe quand on était au primaire. En tout cas, c’est l’ambiance d’une salle de classe, d’une vie scolaire au primaire qui est racontée ici. Le maitre qui a un surnom « Ouistiti » parce qu’il appelait tout le temps les gens par ce nom. Des élèves qui font exactement le contraire de ce qu’on leur a demandé de faire ou de ne pas faire. Des scènes bizarres où on vomit même sur le visage du maitre. C’est Trito Elavagnon qui a fait ça. Son nom signifie même que c’est quelqu’un de têtu. Des querelles entre écoliers comme on l’a vu entre Bella qui ne sait pas prononcer certaines lettres de l’alphabet ou qui les prononce mal et Awajijè qui se moque d’elle. Elle va pourchasser Awajijè jusqu’à se retrouver dans sa maison. Là, elle tombe sur la vieille Enoulagbémè, la grand-mère d’Awajijè. Celle-ci va lui raconter l’histoire de sa petite-fille. C’est là que l’histoire qu’on pensait se dérouler seulement à l’école est devenue une histoire de famille. Quand la vieille a fini de parler, ça a dissipé la colère de Bella. Ça lui a tellement fait mal qu’elle a commencé à prendre soin d’Awajijè à l’école. Le maitre va constater cela et poser des questions. Quand on lui a raconté l’histoire, il s’est rendu chez la grand-mère. C’est là qu’il va comprendre que la fille envers qui il a toujours été très rigoureux était sa propre fille. Awajijè avait perdu sa mère à la naissance et l’auteur de la grossesse avait disparu. Elle a été élevée par sa grand-mère. Voilà ce qui s’est passé dans cette nouvelle.

Je retiens que le texte mérite bien son titre « La blague qui ne fait pas rire » car cette blague est le refus de reconnaissance de la grossesse de Babadé, la mère d’Awajijè et son décès. L’histoire m’a fait beaucoup rire, mais aussi m’a fait pleurer. L’auteur est trop fort.

EVEGAN Christiano, 4ème M1, CEG1 – DANGBO.

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Ouistiti est un instituteur qui adore enceinter les gens pour les abandonner. Il a enceinté Babadé, la mère d’Awajijè et l’a abandonnée. C’est à cause de ça Babadé est morte quand elle a enfanté Awajijè. C’est la faute du maitre. Le maitre garde la classe de CI et il parle à ses écoliers pour leur faire peur. J’étais contente quand Trito lui a vomis au visage. C’est bien fait pour lui. Heureusement que Awajijè a embêté Bella Agbético, la plus grande fille de la classe qui nettoyait le bureau du maitre. Bella se rendit chez Awajijè pour se plaindre. Arrivée dans la maison, elle tomba sur la vieille Enoulagbémè. Lorsque Bella a fini de parler, la vieille lui raconta tout ce qu’elle a vécu dans la vie ; elle lui raconta aussi la vie d’Awajijè, comment elle est venue dans ce monde.

Le lendemain, Bella partagea sa nourriture et son petit-déjeuner avec Awajijè. Le maitre, étonné, lui demanda ce qui se passe. Bella, à son tour, lui raconta la vie triste d’Awajijè, l’élève qu’il a toujours maltraitée en classe. C’est en ce moment que le maitre Ouistiti se rappela qu’elle avait abandonné une femme avec sa grossesse dans le ventre. Il reconnut enfin sa fille. Le maitre-là m’énerve. Il est mauvais. Que Trito vomisse encore sur son visage.

GNITE Glory, 4ème M1, CEG1 – DANGBO.

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« Faut pas que ça va dormir dans tes oreilles et mourir dedans »

La nouvelle « Faut pas que ça va dormir dans tes oreilles et mourir dedans » nous raconte une histoire des migrants.

Adama qui est le personnage phare de cette histoire est un jeune homme très déterminé qui est prêt à tout pour rendre la vie de ses parents malades plus agréables. Ce qui veut dire qu’il doit les soigner. Dans l’objectif d’aider ses frères à aller plus loin dans leurs études et améliorer les conditions de vie de sa famille, Adama, tailleur de Yamoussokro est prêt pour affronter vents et marées, prêt à tout pour aller en Italie en passant par la Lybie afin d’obtenir enfin un bon travail, un bon salaire. Il va rencontrer d’énormes difficultés, des obstacles presque insurmontables. Emprisonné à plusieurs reprises, il retournera enfin au pays par un coup de chance. Mais toujours déterminé comme jamais à y retourner. C’est une nouvelle qui nous montre que la détermination et la volonté sont capables d’amener l’homme à tout vaincre. Nous avons aussi besoin de subir certaines épreuves de la vie pour se durcir. Je trouve que c’est normal qu’un jeune homme décide de partir à l’aventure pour échapper à la misère dans nos pays.

HOUESSOU Larissa, 3ème M3, CEG1 – DANGBO

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Le recueil A toi qui t’en vas est un livre du père Destin AKPO. La deuxième nouvelle intitulée « Faut pas que ça va mourir dans tes oreilles et mourir dedans » vient de ce recueil. Elle évoque la triste épopée d’un migrant parti d’Abidjan à la quête d’un avenir certain en Europe. Adama se retrouve finalement en Lybie. Entre déboires, soulagement et désespoir, il n’a jamais pu atteindre l’objectif escompté. L’auteur pense que « ce n’est jamais de gaité de cœur que certains jeunes choisissent l’aventure » P38. Il peint ainsi le phénomène de la migration avec ses risques et périls. Adama Traoré, jeune ivoirien de 24 ans, expose à coup de mots l’enfer que constitue l’immigration clandestine. A bord d’un avion, il raconte son histoire pétrie de vives émotions à un pasteur. Son histoire était à l’étranger afin d’aider un maximum d’argents pour aider son père aveugle et sa mère terrassée par ses arthroses et ses rhumatismes. Le compagnon de voyage d’Adama qu’il appelle Vieux, le pasteur en l’occurrence, était étonné de savoir que son compère est un migrant alors qu’il le pensait artiste ou sportif. Il écouta silencieusement l’histoire d’Adama qui lui parut triste et difficile.

Au moment de leur séparation, il l’aida avec quelques billets d’euro afin qu’il ne déçoive pas ses parents.

Cette histoire m’a rendu triste. Mais je salue le comportement du pasteur. Il a une très bonne écoute et il est généreux.

GANDONOU Eunice, 3ème M5, CEG1 – DANGBO

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Adama Traoré est un jeune ivoirien de 24 ans qui dessine à coup de mots l’enfer que renferme la migration clandestine. A bord d’un avion, il raconte à un pasteur son histoire pétrie de vives émotions. Il est un personnage courageux, chanceux, intelligent, mais aussi souffrant.

Le pasteur qu’il appelle « Vieux-père » est un personnage qui sait avoir de pitié pour son prochain, qui sait écouter et qui aide même quelqu’un qui est dans le besoin. Il donne la preuve d’être un vrai pasteur, un bienfaiteur et un donateur.

Nous sommes dans la deuxième nouvelle du recueil. « Faut pas ça va dormir dans tes oreilles et mourir dedans ». Adama est parti d’Abidjan pour aller à la recherche d’une vie meilleure en Europe. Ayant choisi le chemin de ce qu’on appelle l’immigration clandestine, il se retrouve en Lybie après avoir traversé l’enfer sur le trajet. Entre déception et désespoir, il n’a pu atteindre son objectif et revint au bercail traumatisé.

L’auteur peint le phénomène de la migration clandestine avec ses risques et périls comme le viol, le braquage, la prise en otage, la mort, la prison, etc. Et malgré tout cela, Adama promit qu’il repartira encore…

Lire cette nouvelle m’a beaucoup attristé. J’ai eu de la peine pour Adama. Ce texte m’a appris qu’il ne faut jamais, au grand jamais tenté l’immigration clandestine.

DJIDONOU K. Godfrid, 3è M5, CEG1-DANGBO

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