Joyeuse Année 2018
Une année trépasse Les malheurs aussi passent Une année entière s’endort La tristesse s’engouffre dans la mort Une autre année prend vie Les bonheurs reprennent vie Une nouvelle liesse vient d’éclore Les grandioses vœux la colorent La paix promet Sa noblesse Le succès fait admirer ses artifices… La prospérité chante ses offices… L’Amour atteint son acmé… La haine paume son armée… La pauvreté chante Son requiem… La Richesse fête son Carpe Diem… Tout chante Heureuse Année ! Tout fredonne Bonne Année ! Tout sent les meilleurs voeux. Biscottes littéraires, le meilleur Vous veut ! Fabroni Bill Yoclounon
J’ai mal de vous, madame la mer
« J’ai mal de vous, madame la mer » murmura-t-il Ça tombe des vagues à travers mes vers et le vent n’y passe pas à travers. « Il faut apprendre à nager sans moi dans le monde qu’est l’océan » s’obstina-t-il à me dire Et je remis « J’ai essayé. Mais sans toi, la sortie est glauque et inexistante. Je me noie » Amour m’étreint et j’ai la peur de l’ailleurs quand il part Ses signes sont un cygne trop fier quand les hommes migrent du vrai au faux Je repris « La tentation est grande. Mets-moi dans ta sacoche, dans ta vie et je serai ton porte-bonheur » « Non, mon sac est plein de lassitude et d’échecs. Tu n’y dormiras pas en paix. Apprends à être la mer sans moi » L’horizon brouille mon regard par les larmes. Il pleut encore sur mes joues. Et l’incertitude est l’arme qui forge la création et nuit au Créateur qui…
Le requiem !
J’ai tant rêvé de toi Que tu perds de ta réalité. J’ai tant pensé à toi Que tu perds de ta réalité. Je n’ai plus peur de toi, Sans moi tu es mortelle. Je n’ai plus peur de toi, Ta faim est immortelle. Quand je suis là, tu n’es point. Puisque ta faim, tout envie, Quand tu es là, je ne suis point Puisque tu vis de ma vie. Tu es dépendante de moi. Quand tu m’emportes, c’est fini. Je ne mourrai pas deux fois, Alors sans moi, pour un temps tu es finie. O mort tu es vaincue ! Sans vie tu es mortelle ! Tu as perdu ton écu Qui te rend immortelle. Ayez moins peur de la mort ! Elle est sans vous, rien. Elle, infiniment endort. Une seule fois, elle vient. Fabroni Bill YOCLOUNON
Il n’y a plus de mal quand on aime
« Il chante tout mon être en accord avec mon esprit. J’y puise toute musique dès qu’il sombre en émoi. Et moi, je suis juste un nom sans non à ses appels. C’est une autre terre que vivre ce pays irréel. La souffrance a pris son corps mais ne joue plus l’art atroce des atrocités du monde. Il n’y a plus de mal quand on aime. Il y a juste un peu de musique, de la cuisine et toute forme d’art… » Myrtille AKOFA
Vivre, quelle ivresse infinie !
Petite cloche du matin C’est un voyage inédit, Ces eaux qui traversent chaque regard au détour des rencontres Chaque jour sonne un funambule qui rêve, Qui trotte, Qui aime, Qui s’ouvre à l’air du temps Chaque jour est spectacle et danse. Frénésie et couleurs. Ça se boit au goulot ou en douceur. C’est d’une ivresse infinie, vivre! Akofa M. HAHO
Donne un peu de toi aux autres
À chaque départ, il pleut des cordes L’horizon sourit mal Et tes mains me blessent de solitude À chaque matin, il y a tes yeux, ton sourire, Ta montre dans mon visage Que je dois rincer pour retrouver la réalité À chaque soir, tu es parti vers l’infini Je ne te cherche plus On m’a interdit ta présence On me proscrit toi et dehors la poudre du mal se répand partout Je la vois mieux maintenant quand tu es parti Tu m’aveuglais de bonheur et je ne voyais que des soleils Je ne trouvais ni la mer trop salée ni la ville trop bruyante Je pouvais donner par amour aux mendiants de la terrasse de l’imam. Et partager ma prose Aujourd’hui tout s’est éteint, je vois l’horreur plus que le beau Mais il y a ces pauvretés que le choix de partir guérit Donne un peu de toi aux…
La primeur de nos poèmes
Nous vous emmènerons bientôt à coût de vers et de rimes dans les dédales de l’amour, de notre société et des relations humaines.