« Cette année académique est une des spéciales pour vous. Tous ici présents, vous êtes jugés capables d’affronter le brevet d’étude du premier cycle. Je me fais le grand bonheur de vous rassurer que votre assiduité et votre attention vous conduiront à une réussite assurée » disait le proviseur de mon école CSP (définir) les Prévoyants se tournant vers nous, élèves en troisième. Nous étions était toute ouïe. Personne n’osait gesticuler lors de ses discours d’encouragement. Le silence était plein. Seul le drapeau dressé flottait au rythme du vent et prônait la force des couleurs de la nation. Nous étions au cérémonial. De mon propre gré, je faisais vagabonder mes yeux qui se délectaient face aux nouveaux venus dans l’établissement.
– A bon entendeur ? Conclut-il
– Salut, répondit la foule en chœur.
7h50mn. Le cérémonial fini, il fallait rejoindre les salles de classe. La nôtre était au deuxième étage, au fond, du côté gauche si l’on entrait par le grand portail de l’école.
Dans ma classe, nous étions 36 : 14 garçons, 22 filles. Les filles faisaient presque le double de l’effectif des garçons. Quinze nouveaux venus devraient faire l’aventure avec nous. Des amis, je pouvais m’en faire assez donc !
Le plus important pour moi, c’était Ariane. Ariane, était cette magnifique belle fille, amie d’enfance avec qui je partageais tout. De son teint café au lait, elle témoignait de la beauté africaine. Son allure princière la rendrait remarquable. De l’embonpoint, elle en avait. Elle possédait en aisance une poitrine bien imposante. Elle était callipyge et aguicheur. J’étais toujours fier d’être avec elle.
On s’asseyait ensemble au cours. Cette année, nous répétâmes la donne. Nous passions devant la plupart des camarades comme des inséparables. Le seul contraste s’amplifiant d’année en année était son niveau intellectuel modeste. Ariane n’était pas des meilleurs de notre classe. Si en Mathématiques elle voit bleu, en Anglais c’est l’indigo. Cependant, elle ne se laissait pas faire. Elle s’efforçait si bien que j’aimais l’aider. Très aimée, désirée et voulue par les garçons. Mais moi, je trouvais ça déséquilibré. Dieu a été injuste envers elle me disais-je. Comment amplifier sa magnanime beauté en une fille et laisser si moins perspicace son intelligence ?
Ce lundi, premier jour de la rentrée, tout semblait nouveau pour moi. On eût dit que les vacances s’étaient déroulées dans des salons d’esthétique pour certains, surtout pour les filles. Elles nous sont revenues très belles. La classe cancanait. Chacun essayait de prouver que ses jours de vacances furent les meilleurs. Pas encore de responsable élu, alors personne pour réclamer le silence. Dans ce désordre est entré le professeur d’Anglais qui d’une voix féroce nous ramena à l’évidence : « vous désacralisez votre classe « . Sur ces mots, nous fîmes un silence de cimetière. Levés, nous l’avions salué et le cours eut lieu. Rien d’autre que la présentation, la prise de contact et le programme des cours pour l’année. Tous les professeurs ayant suivi firent de même. Le déroulement des programmes s’en est suivi et l’année académique avec toutes ses péripéties prit son envol. Il fallait donc attacher correctement les ceintures.
Tout allait bien. Personne n’arrivait à surpasser mes meilleures notes. De fait, il était clair que la première place cette année me reviendrait de droit comme depuis le primaire jusqu’en quatrième. Mon amitié pour Ariane grandissait. Personne ne pouvait s’installer entre nous. Pour Ariane aussi, c’était pareil. Elle tenait à moi et ne permettait qu’aucun de ses prétendants prît une place de choix dans son coeur qui y contrebalancerait la mienne. Je ne savais pas encore que tout ceci allait foirer sous peu.
L’arrivée d’Emma dans notre classe bouleversa bon nombre de choses. Nous étions à mi-novembre. Ce jour-là, nous suivions le cours de Français quand le directeur des études introduisit la nouvelle venue dans la classe. Puisqu’il n’y avait plus de place, le professeur lui conseilla de s’asseoir à côté d’Ariane et moi. Étant le mâle, j’optai pour le milieu. C’est toujours bien de se faire encadrer par deux belles filles.
Emma était une de ces rares filles potentiellement remarquables et admirées sans volonté. Habillée royalement dans son uniforme telle une reine parée de ses joyaux au jour de son mariage, et de par son teint clair fascinant au regard, elle convoqua nos attentions sur sa modeste personne. Assise majestueusement, elle esquissa à mon endroit un sourire timide.
Le cours se déroula comme d’habitude. La récréation venue, Emma recruta Ariane pour l’informer sur les leçons reçues jusque-là et les éventuels exercices en cours. Avec sourire, rires, envolées de cris, elles devinrent amies. Bizarre ! Comme très c’est facile aux filles de sympathiser ! Leur amitié étonna tous et surtout moi.
Du duo ordinaire, nous passâmes à un à trio remarquable, faisant ainsi la une de toutes les promotions de la troisième. On nous enviait pour nos marques d’amitié, nos éclats de rire lors des pauses, notre complicité. Désormais, les sentiments étaient partagés entre trois. Cependant, tout semble changé. Une fois encore se vérifiait la Maxime stipulant : »qui se ressemble s’assemble ». En effet, Emma est très intelligente. Toujours leader de sa classe, elle ne se laissait pas marcher dessus. Elle témoignait de l’intelligence dont elle était dotée et cherchait coûte que coûte à me dépasser. Ainsi, s’installa une grande concurrence entre nous. Cette concurrence nous fit très amis. Je devrais dire que c’était une saine émulation qui nous permit d’aller jusqu’au bout de nos potentialités. Emma se faisait très proche de moi pour relever mes faiblesses afin de me prendre à l’hameçon lors des résultats. Malheureusement, pour moi, et sans que je m’en aperçus réellement, cette proximité allait progressivement au-delà d’une simple émulation.
Avec Emma, je me sentais tout moi. J’arrivais à me surpasser, à voir le monde en rose. J’essayais de transformer mes mauvaises habitudes en de bonnes dispositions intérieures. Je devenais différent avec elle tout en étant comme elle. Sa voix me faisait fleurir. À son toucher, je frissonnais. Elle me dominait. Elle considérait l’avantage. Je n’apprenais plus, mais j’étais toujours fort car son regard me rendait ainsi. Il ne suffisait que son timbre vocal pour me rendre coi lors de mes agitations et déboires. Je perdais mes repères. Il fallait me refaire. Néanmoins, je ne savais comment faire. Serais-je amoureux d’Emma ? Non, pas possible. N’étions-nous que de simples amis?
De toute façon, dès que je rentrais à la maison, je ne pensais qu’à la revoir le lendemain. Je ne rêvais que de ses sourires. Ma timidité m’empêchait d’aborder tout sujet allant de l’amitié à l’amour. Mais je sentais qu’un de ses quatre, mon cœur exploserait. Je décidai de me montrer homme et de prendre mon courage à deux mains pour me faire entendre et aimer…
… A suivre.
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