Gogotinpkon et ses 400 coups (5/5)

Gogotinpkon et ses 400 coups (5/5)

Ce soir-là, je coulai des larmes, une fois emmuré dans le noir de ma chambre. Diantre! Qu’est ce qui m’est arrivé. Pourquoi ai-je pleuré? Je la sentais m’échapper peut-être. Dur à gérer et à digérer. Une interrogation naissait cependant dans ma petite tête de jeune adolescent mal orienté. Il était question de savoir s’il ne fallait pas saisir l’occasion pour rompre avec elle, définitivement. Je n’avais qu’à feindre d’être déçu de sa décision et ipso facto appliquer le principe « action-réaction », une décision entrainant une autre. Une pause engendrant une rupture, j’avais un mobile assez convainquant à mon humble avis. Ainsi je n’aurai qu’à reprendre le contact avec Céline, et c’est réglé. J’aurais ainsi la conscience tranquille en ce qui concerne Céline. J’avais un bon plan. Mais je n’eus pas la force de l’appliquer. La rupture ce n’est pas mon truc. De toutes les relations que j’ai eues de par le passé et qui se sont soldées par un échec, c’est la fille qui me larguait. Ou encore elle me décevait, et là c’était bon .Je ne prenais j’aimais l’initiative de rompre ni par plaisir ni par lassitude. Je savais que tôt ou tard cela arriverait mais je n’avais pas la force de la quitter. Il aurait fallu avoir beaucoup de force de caractère pour cela. Mon Dieu! Je ne me sentais plus en moi même. « Cette pause qui s’impose m’indispose« , lui dis-je après deux jours de vie en vase clos. Nous avons donc repris le cours de notre relation mais nous dûmes mettre les choses au clair.

-Notre relation n’a pas d’issue immédiate .Elle semble vouée à l’échec .En réalité nous ne nous aimions. Nous vivions une passion charnelle. Chacun de son coté avions nos relations .Seule la distance a eu raison de nous.

-Que veux-tu dire?

-Gogotinpkon, il faut l’admettre tu ne m’aimes pas. C’est juste de l’attirance. Idem pour moi peut-être. Même s’il y avait des sentiments, ils ne sont pas aussi forts pour engendre le vrai amour.

-Alors que préconises-tu?

-On garde les choses ainsi, en laissant le temps au temps. Tout en sachant que chacun vie une double relation. Pour être plus claire, nous vivrons une relation libre. Ainsi se présente la conclusion de Judith je n’avais plus rien à dire. Je baissai la tête, pris mon sac un moment après et sortis de sa chambre. Le soir nous nous retrouverons certainement dans cette même chambre pour consommer notre union libre officiellement lancée. Car, Gogo tinpkon, en voilà la preuve. Dans la cour en sortant, je croisai la petite Fadila. Elle souriait un peu comme pour me dire Gogo a encore fait des merveilles…

Fin.

7 comments

Drôle de fin qui me laisse cependant sur ma faim…. Moi j’attends la suite. Bon travail, courage à vous. Bien et paix à tous. Clak

paix à vous M. Clak.
les écrits qui nous laissent Sur notre faim, nous poussent à réfléchir et à concevoir en image le reste de L’histoire que nous souhaiterions lire ou qui nous obligent, nous lecteurs, à écrire une suite.
merci à Cyriaque qui nous offre cette nouvelle.

Ah! Intéressant. Qu’auriez-vous souhaité comme fin, par exemple, Regina?

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