‘‘Ma vie de martyre’’, un roman à lire absolument !

‘‘Ma vie de martyre’’, un roman à lire absolument !

La littérature est le miroir du cœur. Elle montre, nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes et choquantes qui nous environnent et que nos sens enregistrent volontiers. Pour paraphraser Emmanuel Kant sur l’art, je dirai que la littérature ne veut pas la représentation d’une chose belle mais la belle représentation d’une chose. C’est sur ces mots que j’aimerais vous lire juste une lettre. Elle vient de Danielle, le personnage principal du roman objet de cette messe littéraire, Ma vie de martyre de Ahodédji Hervé KANZE.

Lettre à toi inconnu, mon précieux confident. 

Je m’ouvre à toi nue,  écoute-moi et prends ta part du pain.

Jouis de mes errances et de mon parcours.

Ois et reste en transe  avec mes mots qui te font la cour.

On jouit, (…) non de l’expérience elle-même,

Mais de l’excitation sexuelle qui l’accompagne.

Voilà, je me libère en tout état d’art et d’âme.

Et tout doux mes pieds sont là en ton domaine.

Je veux me confesser.

Je veux me confesser, mon cher Père. Je reconnais devant vous mes frères et sœurs étudiants, que j’ai donné trop d’attention à l’amour, trop de confiance à mon premier amour. Oui j’ai vraiment péché, en me donnant en esprit, en pensée et corps et âme à sa sainteté Amour. « Alors que le seul péché que j’avais commis, c’était de t’aimer… (page 117). Et mon crime : j’aimais un gars que je ne devrais pas aimer. C’était là mon crime. (page39) » C’était-là mon péché. J’ai péché, mes frères étudiants en naissant et en aimant un pauvre étudiant.

Tout avait commencé là. Tout bascula là. Après un an de relation, je lui ai donné avec passion ce qui faisait de moi la sainte Marie. Mes parents l’ont su dès mes deux mois de grossesse. Le fruit du péché était là. Ma vie de martyre a commencé là. J’ai compris qu’il n’y a pas qu’aux Hommes qu’on donne un goumin fracassant, perçant et terrassant mais aussi aux rêves puérils, à l’avenir, au destin. J’ai mis point ainsi à mes études à l’anaphase I.

Quand l’extase est au comble pour la première fois, on s’oublie à deux. On pénètre l’intérieur et l’extérieur l’un de l’autre. On laisse jaillir dans les entrailles de l’autre le liquide, semence d’un avenir. Chaque enfant est un avenir. Mais quand on finit et qu’après quelques semaines, on ne se sent plus femme féconde, quelle décision prendre quand l’ordre de mission des parents – mon enfant, va à l’université et ramène-moi juste la licence­- qui avait été clair n’est pas respecté ?

J’ai rejoint mon chéri, mon petit ami et sa famille dans leurs quatre mètres carrés avec le rejet de mon père. J’ai arrêté les cours et oublié ainsi ma vie de bourgeoisie. J’ai été ainsi bafouée par mes parents. J’ai pu donner naissance à Inès et construire, au fil du temps, un foyer et aussi obtenir un master en droit et mon cher chéri Damien devient une grande personnalité. Voilà exactement ce qui peut-être ne devait jamais arriver car c’est exactement où la nature a péché contre moi.

Mon mari a épousé Ariane. Je l’ai accepté. Le vin est tiré, je ne peux que le boire. Encore que ma colère et mes frustrations ne sont que vaines et gangrènent ma santé, mon psychisme. J’ai adopté et aimé Ariane, ainsi que son bébé pour toujours. Un an après la naissance de son enfant, elle a fait tout pour devenir la capitaine du navire. J’ai accepté. Mon mari ne joue plus son rôle conjugal envers moi. J’ai accepté.

« Ça alors ! Qu’est-ce que je vois? Madame est Assise et regarde allègrement ma télévision. Dans mon salon à moi. Ah! Mais vous êtes audacieuse ! On ne vous jamais dit qu’il n’y a jamais deux capitaines dans un même bateau ? Vous devez me demander la permission avant de faire quoi que ce soit dans cette maison, ma maison… Ou bien  l’avez-vous oublié ? Que ce soit la dernière fois que cela se produit dans ma maison. Est-ce que c’est clair ? Espèce de sorcière… Je n’avais pas fini de parler… 

  • Je veux entendre, madame ! On dirait que tu n’as pas compris ce que je dis quoi ! Ici c’est Madame HOUENOU… et quand je parle, tu n’as pas  le droit de parler… Là, c’en était trop…
  • Ça alors ! s’exclama-t-il. Vous avez du toupet, madame ! Vous avez poussé votre outrecuidance jusqu’à porter vos mains sur ma femme, la chambre à air de mon cœur, celle qui me maintient en vie. C’est fort ça ! C’est du jamais vu……je n’ai jamais su que tu avais reçu une formation en Kung-fu ou Karaté ou Judo ou je ne sais plus trop, reprit Damien. Et que tu pouvais faire des exercices pratiques et pragmatiques dans ma maison, et en prenant ma femme comme cobaye. Cette fois-ci, c’est ma femme. Prochainement, ce sera mon tour, puis celui de mon enfant… Mais tu sais quoi? Je cherchais un alibi pour te libérer, pour divorcer. Et tu viens de m’en donner… j’aimerais vivre en sécurité dans ma maison. Avec ma nouvelle femme et nos enfants… tu vas les signer, Danielle, tu vas les signer et rapidement même. tu vas les signer et dégager d’ici !… c’est à toi que je m’adresse, madame Kung-fu : Signe ce putain de papier, ramasse tes clics et clacs et sors de chez moi, avec ta petite-fille bien sûr, puisque tu as sa garde… »

Si tu étais à ma place que feras-tu ma chère consœur ? J’ai pris une décision. Je te laisse la découvrir… Le temps passa, je perdis tous mes êtres les plus chers, de mon père jusqu’à ma mère et mes deux derniers enfants. » Pourquoi ? Tout cela pour quelle raison ? Va découvrir le comment du pourquoi ainsi que le parce que

‘‘Ma vie de Martyre’’ est une partie de ma vie que j’ai voulu partager

avec toi,  le monde à travers la plume de Ahodédji Hervé KANZE. À travers ces pages, j’ai interpellé notre attention. J’ai montré la différence qui existe entre une petite amie et une copine. J’ai mis en exergue des exclamations et posé des interrogations. La classe sociale est-elle le déterminant de l’amour ? Faut-il trainer avec ceux-là qui n’ont rien de commun avec nous ? Certains méritent qu’on se batte, qu’on soit renié de nos parents, pour eux ? Tous les Hommes sont-ils des humains ?

J’ai ramené sur le tapis les réalités malsaines qui gangrènent nos tropiques, nos universités. J’ai profité pour montrer que les études sans un peu de divertissement peuvent entrainer la folie et qu’il importe d’avoir une méthodologie d’apprentissage. Je n’ai pas pu m’empêcher de me peindre en tant que femme, de laisser en plus des ornières des autres amours, un autre aspect de l’amour sous nos cieux. Je vous ai servi un cocktail de déboires, de joies, de bonheurs, d’amour en interpellant votre conscience, en vous rappelant que le plaisir et le bonheur qui ne déçoivent pas demeurent : rester soi-même, aimer  les autres sans jamais s’oublier … j’ai soutenu Freud Sigmund, le principal théoricien de la psychanalyse, oui on jouit, (…) non de la douleur elle-même, mais de l’excitation sexuelle qui l’accompagne. J’ai montré  que ce n’est pas toujours l’existence sociale des hommes qui détermine leur conscience, mais c’est leur conscience qui détermine leur existence. Karl Max aussi avait raison pour avoir dit le contraire. Dans cette si longue lettre, j’implore les parents à aborder avec leurs enfants les questions liées à l’éducation sexuelle pour leur éviter de tomber dans certaines dérives et d’être victimes de déviances sociétales. Cette si longue lettre a pour passion fondamentale : montrer l’indignation ; pour œuvre essentielle : la dénonciation et l’interpellation de toute la société, l’humanité et l’interpellation de la conscience des maillons qui maintiennent le monde.

Cher inconnu,  en lisant cette partie de ma vie, tu vas parcourir  les sentiers du foyer avec moi, tu vivras les spleens et spasmes oblongs et au bon regard pimpant du couloir de la mort ; tu sauras que la prudence est une arme importante qui ne saurait vous assurer du moindre événement. Tu comprendras que l’argent ne doit être souverain que l’humain au point de te faire oublier ton identité, vos origines, tes vécus passés, ceux qui t’ont fait et tout le chemin ayant abouti à ce que tu es, tu es devenu et…

Cher inconnu, contacte Hervé Kanzé sur le 69024406 et les éditions ESSAIM PLUMES pour te procurer ‘‘Ma vie de martyre’’.

Aimer, est-ce un péché ?

Mesdames et Messieurs, cette lettre m’a été inspirée par la lecture du roman

‘‘Ma vie de martyre’’.

Félicitations à Hervé KANZE. Je ne suis pas encore guéri de toutes les émotions qu’il m’a infligées.

‘‘Ma vie de martyre’’, un roman à lire absolument !

Je vous exhorte vivement à découvrir l’histoire de Danielle. Achetez et lisez.

Esaïe Corneille ANOUMON, passionné de sciences Mathématiques-Physiques, de littérature et de pédagogie.

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