MGR ARISTIDE GONSALLO (AG): « Etre poète, ce n’est pas rechercher les mots rares »

MGR ARISTIDE GONSALLO (AG): « Etre poète, ce n’est pas rechercher les mots rares »

Bonjour les amis. Comme annoncé, nous recevons en interview ce 14 décembre Mgr Aristide GONSALLO, Evêque de Porto-Novo. Voici ce qu’il dit de la poésie: « Certains esprits illuminés croient qu’être artiste, c’est avoir les cheveux ébouriffés, la barbe hirsute, le piercing au nez, le tatouage au bras musclé, le jean délavé et troué aux endroits indécents ! Ce constat me fait corriger la vision du poète. Être poète, ce n’est pas rechercher les mots rares et ronflants pour les placarder au tableau des analphabètes béats et inutilement admiratifs. La poésie, c’est du sérieux ! « 

BL : Bonjour, Excellence Mgr Aristide GONSALLO. Nous sommes comblés de joie de vous recevoir sur notre blog Biscottes Littéraires. Bien que vous portiez déjà une parure emblématique de l’Eglise Catholique du Bénin, nos lecteurs sont quand même curieux de connaitre un peu plus l’Evêque de la capitale béninoise. Vous voudrez bien, en guise de présentation, nous dire un mot sur vous.

(AG) : Mon nom, c’est Aristide GONSALLO, évêque du diocèse de Porto-Novo depuis le 19 décembre 2015. J’ai fait des études supérieures en lettres modernes et en théologie. J’ai donc une passion pour les lettres et pour la théologie.

BL : Nous vous recevons justement sous votre manteau d’homme de lettres. Vous êtes un écrivain. Pourriez-vous nous dire la genèse de votre passion pour les lettres ?

(AG) : Tout remonte à la formation classique en vue du sacerdoce. Pendant mes études secondaires, j’ai fait la série littéraire, la série A 1 de ce temps-là. Puis les conseils et les avis des formateurs du grand séminaire Saint Gall de Ouidah à l’endroit de mon évêque, à l’époque Mgr Nestor Assogba de vénérée mémoire, lui ont permis de m’envoyer comme formateur et professeur de lettres au Séminaire Notre Dame de Fatima à Parakou. Dans son désir de me rendre plus compétent dans cette mission de professeur de lettres, Mgr Nestor Assogba a mené les démarches pour que j’aille poursuivre des études supérieures simultanément en théologie et en lettres modernes à l’Université Catholique de l’Ouest à Angers en France. C’est là que j’ai été façonné et fasciné par la poésie à travers les cours de perspectives génériques.

BL : Un Evêque écrivain. Ce n’est pas fréquent chez nous. Est-ce parce que les sermons ne suffisent plus pour instruire que vous avez préféré dégainer votre plume ?

(AG) : Parmi les fonctions liées à la charge épiscopale, il y a l’enseignement à temps, à contre temps et en tout lieu. Une homélie pourrait toucher un auditoire déterminé mais la littérature profane touche un auditoire qui n’est pas nécessairement chrétien. Les nouvelles et les poèmes que j’ai publiés sont comme des miroirs promenés le long du chemin en référence à une citation de l’écrivain français Stendhal dans « Le rouge et le noir« .

BL : Vous êtes un écrivain prolifique : Poète, Nouvelliste. Pourquoi avoir voulu faire votre entrée dans le cercle littéraire avec ces deux genres ?

(AG) : Ce serait trop dire de parler d’écrivain prolifique. Je ne fais que mon entrée dans la scène littéraire. Je n’en suis qu’à mon deuxième livre. J’ai opté pour ces deux genres à cause des exigences de ma formation. D’abord la poésie parce que je me suis longtemps exercé à ce genre littéraire et d’autre part les nouvelles parce que j’ai voulu rendre compte de mes observations et de ma relecture des faits dans la vie de tous les jours.

BL : Quelle est votre perception de la Poésie ? Et quelle mission assignez-vous au Poète ?

(AG) : La poésie est pour moi l’expression de l’élan du cœur. Le poète renvoie à la société sa propre image pour corriger les mœurs. Je paraphraserais le dicton en disant que je voudrais corriger les mœurs non pas en riant nécessairement mais en m’exerçant à ce genre littéraire qu’est la poésie.

BL : ‘’Pour une année poétique’’, votre premier ouvrage littéraire, est conçu avec un style classique. Pourquoi cette préférence pour la poésie classique dans un monde de plus en plus ouvert qui refuse de claquemurer dans tout ce qui est cadre rigide ?

(AG) : J’ai toujours prôné qu’il faut maîtriser le style classique avant de prendre ses propres libertés en matière d’écriture. C’est une exigence que je défendais déjà comme professeur de lettres au séminaire Notre Dame de Fatima à Parakou. Il faut reconnaitre qu’avant les études supérieures en lettres, je ne m’y connaissais pas trop en poésie. Il a fallu mettre les pieds à l’étrier après les cours de perspectives génériques en faisant des exercices de composition de poèmes au gré des inspirations.

BL : L’hermétisme de la Poésie pousse plusieurs lecteurs à nourrir du dégoût pour ce genre. Pensez-vous que la poésie, pour mieux pénétrer l’esprit, mérite d’être codée par le biais des mots rares qui forment des vers flairant le gongorisme ?

(AG) : Il me vient ici à l’esprit ma vision de l’artiste. Certains esprits illuminés croient qu’être artiste, c’est avoir les cheveux ébouriffés, la barbe hirsute, le piercing au nez, le tatouage au bras musclé, le jean délavé et troué aux endroits indécents ! Ce constat me fait corriger la vision du poète. Être poète, ce n’est pas rechercher les mots rares et ronflants pour les placarder au tableau des analphabètes béats et inutilement admiratifs. La poésie, c’est du sérieux ! Pour le poète Jacques Prévert, « la poésie, c’est le plus joli surnom que l’on donne à la vie ».

BL : Vous êtes aussi Docteur de ‘’Lettres Modernes’’. Votre thèse a porté sur ‘’Les fleurs du mal’’ de Charles Baudelaire. Ce livre fut pourtant censuré lors de sa parution en Juin 1857. On lui reprochait son inspiration diabolique, son caractère lascif ou charnel, son indifférence totale de la morale religieuse. Qu’est-ce qui explique votre choix de ce livre, vous qui êtes un homme d’Eglise ?

(AG) : Je vous apporte ici une précision importante qui est en même temps un rectificatif. En réalité, je n’ai pas fait une thèse sur « Les Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire mais plutôt sur « L’INSPIRATION BIBLIQUE ET LA RELECTURE DE L’ENSEIGNEMENT DE L’ÉGLISE DANS L’ŒUVRE ROMANESQUE DE MARGUERITE DURAS. » Pour en revenir au Mémoire de Maîtrise en lettres modernes, il était ainsi formulé : « L’INSPIRATION BIBLIQUE AU RISQUE DE LA POÉTIQUE DE BAUDELAIRE : L’intertextualité biblique dans Les Fleurs du Mal. » Il s’agissait pour moi de rechercher les sources bibliques des « Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire. En somme, c’est de l’intertextualité biblique dans la confrontation entre la Bible et l’œuvre citée de Charles Baudelaire.

BL : Chez Baudelaire, rien n’est banal, rien n’est dépravé quand il s’agit de la quête du Beau. L’Alchimie est un thème qui tient en réalité cette œuvre de Charles et autour duquel gravite toute sa réflexion poétique. « J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or » écrit-il dans le poème ‘’Orgueil’’. L’art alchimique sous-entend un pacte avec l’esprit ‘’malin’’ (maléfique) selon certaines légendes dont celle de Faust. Pour Baudelaire, il faut travailler le réel avec le verbe en y ajoutant une touche particulière. La Poésie se résume à un seul mot chez lui alors : ‘’Beau’’. Pensez-vous que la poésie ne doit se focaliser que sur le ‘’Beau’’ et quelle est votre conception de ces légendes qui réduisent ‘’Les fleurs du mal’’ à une inspiration maléfique parce qu’abordant l’Alchimie ?

(AG) : La poésie vue sous l’angle du Beau a toujours retenu mon attention. Le poète est par essence celui qui crée car le verbe « poiein » en grec signifie « créer, fabriquer ». Le poète est co-créateur dans la mesure où il crée avec Dieu qui est le Beau et le Créateur par excellence. De même que Dieu a créé l’homme à partir de la glaise comme nous le montre le livre de la Genèse, le livre des origines et de la création, de même le poète fait jaillir l’or de sa poésie à partir de la boue pétrie dans les événements du monde au quotidien. Avec Baudelaire, le dégoût inspire. En ce sens, le poète est aussi un alchimiste par une opération magique. Dans l’œuvre créatrice du poète, quelques mots suffisent à déplacer sa relation à l’existence. En disant les choses autrement, même de façon imparfaite, il entrevoit quelque chose qu’il n’avait pas entrevu jusque-là.

BL : Dans ce livre toujours, la prostitution est une thématique abordée par Charles Baudelaire. Il en fait un éloge étrange dans les poèmes comme ‘’La muse Vénale’’, ‘’Le crépuscule du soir’’. Pour lui, la poésie doit aussi avoir place dans l’amoralité. Pour vous qui l’avez étudié, pensez-vous comme Victor Hugo qui dit que « la poésie vraie, la poésie complète est dans l’harmonie des contraires » ? C’est-à-dire des choses contraires aux normes, aux mœurs, etc. ?

(AG) : Baudelaire a un penchant pour l’oxymore dans le sens de l’harmonie des contraires. L’oxymore associe deux termes qui s’excluent ordinairement, afin de concilier leur sens. En témoigne l’oxymore pathétique de ce vers dans « Les Petites vieilles » (IV, 23) : Où serez-vous demain, Eves octogénaires ?

Dans la Genèse (2, 18-25), après la chute, Adam donne le nom d’Eve à la femme que Dieu a fait naître d’une de ses côtes pour être sa compagne. L’oxymore « Eves octogénaires » souligne conjointement la jeunesse et la vieillesse de la femme. En effet, si Eve est née du côté d’Adam, cette nouvelle naissance est le symbole d’une peau sans ride contrairement à celle de la femme octogénaire. Dans la pièce « Correspondances », Baudelaire associe les parfums de femmes et les parfums « frais comme des chairs d’enfant » (v.9). La fraîcheur de l’enfance appliquée à la femme contraste avec la vieillesse de l’octogénaire. L’oxymore si cher à Baudelaire souligne l’apparence paradoxale du propos. Il ne s’agit pas d’une complaisance dans ce qui est contraire aux mœurs mais il s’agit de prendre en considération la déprime du poète face à tout ce qu’il vit et endure.

BL : Baudelaire finit son livre par le thème de la mort avec le poème ‘’Voyage’’. Plusieurs romantiques ont abordé ce thème qui demeure toujours un mystère. Pour Baudelaire, c’est un voyage qu’il faut effectuer pour découvrir du nouveau. Ce nouveau qui n’a jamais encore été écrit par un vivant. Pour Saint Paul, c’est juste le passage de ce monde vers un autre pour goûter à la félicité éternelle avec Jésus qui a vaincu cette même mort. Vous en tant que Poète classique, que pense votre muse à ce sujet ?

(AG) : La mort est le terme de l’architecture baudelairienne dans Les Fleurs du Mal. John Jackson affirme que « la conscience poétique des Fleurs du Mal trouve son unité en même temps que son point focal dans le fait qu’elle est une conscience de la mort »[1]. Et comme selon l’expression du Cantique des cantiques, « l’amour est fort comme la mort », l’écriture baudelairienne a tendance à les associer.

Oui, le thème de la mort dépasse le seul cadre des religions car la mort est un thème universel. Pour l’écrivain et journaliste Jean d’Ormesson, « la naissance est le lieu de l’inégalité. L’égalité prend sa revanche avec l’approche de la mort ». La mort est un mystère inouï et le seul moyen de traverser ce vide, c’est d’être ensemble. Certains écrivains ont eu du mal à affronter le thème de la mort qui marquait pour eux la vanité de ce monde sans issue. D’autres écrivains, du fait de l’enseignement chrétien reçu en famille mais rejeté par la suite, semblent percevoir une lumière mais ils n’arrivent jamais à y parvenir car il leur manque le saut de la foi qui nous permet de transcender la mort. En effet, la foi nous dépossède. Elle nous conduit à des situations troublantes et difficiles. Elle nous met à nu.

BL : Revenons à vos productions. ‘’Pour une année poétique’’ nous renvoie dans un univers de prière. Et pourtant, il s’agit d’un recueil de poèmes. Quels sont les liens que vous établissez entre la prière et la poésie ?

(AG) : Souvenons-nous que la Bible est une bibliothèque de 72  livres et que par conséquent, elle est une œuvre littéraire au sens où c’est de l’écriture inspirée. Différents genres se croisent dans la Bible en l’occurrence la littérature sapientielle et la poésie lyrique. Ma formation de théologien m’a conduit à produire un recueil de poèmes religieux en faisant l’alchimie de mes dons de poète et de ma double formation de théologien et de littéraire. Je trouve dans la prière et la poésie une certaine gratuité. Les plus belles prières sont souvent des poèmes exceptionnels. La poésie est à l’écoute de la vie de tous les jours et appelle à la plénitude par la prière. Pour reprendre le psaume 84, je dirais simplement que prière et poésie s’embrassent pour nous conduire vers l’infini. Les mots en poésie comme dans la prière sonnent juste quand ils créent un pont entre les cœurs.

BL : ‘’Visa Plus’’ est le titre de second ouvrage, un recueil de nouvelles. Vous y abordez plusieurs thématiques à travers des histoires qui reflètent notre quotidien. Pourquoi n’avoir pas voulu prolonger ces textes ou quelques-uns pour en faire un roman, vu que les histoires sont toutes intéressantes et instructives ?

(AG) : C’est une question d’option car le genre littéraire de la nouvelle est celui que je maitrise le plus. C’est aussi une question de temps car un roman demande beaucoup plus de temps. Je n’en suis qu’à mes débuts et je continue de m’exercer pour en arriver à écrire des romans selon l’inspiration.

BL : Veuillez nous introduire dans le secret de l’onomastique de « Visa Plus ».

(AG) : Je dois ce titre à l’écrivain et universitaire béninois, le professeur émérite Adrien Huannou que je salue chaleureusement pour sa précieuse collaboration. Je lui rends hommage d’avoir accepté de préfacer mon premier recueil de nouvelles. Il a choisi le titre d’une nouvelle pour en faire celui de tout le recueil. Mais l’histoire de « Visa-Plus » évoque le parcours du combattant de nombreux jeunes pour obtenir le visa en vue d’aller poursuivre les études supérieures dans l’une ou l’autre discipline. Intelligenti pauca !

BL : Comment parvenez-vous à concilier les charges ecclésiastiques et l’écriture ?

(AG) : Le prêtre, l’évêque est un enseignant. L’enseignement suppose l’écriture. Chaque jour, j’enseigne, donc chaque jour, j’écris au gré des circonstances.

BL : De nos jours, le constat qui frappe le plus et qui se fait sentir en littérature, c’est que les jeunes ne lisent plus, du moins pas beaucoup. Pensez-vous que c’est parce qu’on ne leur donne pas l’opportunité ou que la mondialisation qui atteint son point d’orgue avec l’avènement des NTIC?

(AG) : Je ne cesserai jamais de bénir Dieu pour l’avènement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)qui ont fait faire des pas de géants à l’humanité toute entière en raccourcissant les distances au point que, comme on le dit souvent, le monde est devenu un village interplanétaire. Mais il y a le revers de la médaille lié au mauvais usage des TIC notamment par les jeunes. Comme l’écrit le pape François dans son encyclique Fratelli tutti du 3 octobre 2020 «  le silence et l’écoute disparaissent, transformant tout en clics ou en messages rapides et anxieux » (§ 49). Je me permets encore de citer intégralement un paragraphe de la même lettre encyclique qui évoque L’ILLUSION DE LA COMMUNICATION : « Paradoxalement, alors que s’accroissent des attitudes de repli sur soi et d’intolérance qui nous amènent à nous fermer aux autres, les distances se raccourcissent ou disparaissent au point que le droit à la vie privée n’existe plus. Tout devient une sorte de spectacle qui peut être espionné, surveillé et la vie est soumise à un contrôle constant. Dans la communication numérique, on veut tout montrer et chaque personne devient l’objet de regards qui fouinent, déshabillent et divulguent, souvent de manière anonyme. Le respect de l’autre a volé en éclats, et ainsi, en même temps que je le déplace, l’ignore et le tiens à distance, je peux sans aucune pudeur envahir sa vie de bout en bout » (§ 42). Le pape François a vu juste et les jeunes accrocs aux TIC devraient s’imprégner d’un tel message pour une vie heureuse et saine.

BL : Votre regard sur la littérature béninoise, notamment la Poésie ?

(AG) : Je suis admiratif de la situation actuelle de la littérature béninoise notamment au regard de la place qu’occupent les femmes comme Adonon Sophie Clarisse, Euphrasie Calmont, Adélaïde Fassinou, Christine Gnimagnon, Béatrice Lalinon Gbado, Carmen Toudonou, Hortense Sallan. Cette dernière s’est beaucoup investie dans la littérature de jeunesse. Par ailleurs, je reconnais l’œuvre admirable de ces nombreux écrivains béninois qui excellent dans la poésie. Je veux nommer, entre autres, Atavito Barnabé-Akayi et Barnabé Lalèyè. Mais j’estime que la littérature béninoise gagnerait à être connue davantage au regard des multiples travaux de recherches qui sont effectués mais qui malheureusement ne sont pas publiés faute de moyens

BL : Un ou deux livres qui ont changé quelque chose en vous et que vous pourriez conseiller aux amis.

(AG) : Bien évidemment un ouvrage poétique comme « Les Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire et une œuvre romanesque comme « La Pluie d’été » de Marguerite Duras. Ce dernier ouvrage est à la base de mon Mémoire de Master 2. C’était le boulevard tout tracé vers le doctorat.

BL : Après ‘’Pour une année poétique’’ et Visa Plus’’, à quoi devons-nous nous attendre?

(AG) : Certainement un autre recueil de nouvelles ou un roman si Dieu le veut. Jean de la Fontaine avait écrit à juste titre : « Petit poisson deviendra grand pourvu que Dieu lui prête vie ».

BL : Votre mot de la fin.

(AG) : Je voudrais de nouveau saluer l’initiative que vous avez prise de me donner la parole. Elle m’a permis de me replonger dans mes souvenirs d’étudiant en lettres modernes et en théologie et de partager mes expériences avec la jeune génération. En effet, avec la charge pastorale qui m’est confiée, il n’est pas évident de trouver un temps de partage comme celui-ci. Il faut le vouloir et vous m’en avez offert l’opportunité. Je vous remercie tout en vous confiant, vous animateurs de ce blog et tous les lecteurs, à la Providence divine. Je vous donne rendez-vous pour la troisième publication dans les prochains jours.

Interview réalisée par Ricardo AKPO, pour Biscottes Littéraires

[1] JACKSON, John Edward, La Mort Baudelaire: essai sur Les Fleurs du Mal, Neuchâtel, La Baconnière, 1982.

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