« Pain sucré » de Mary Lee Martin-Koné.

« Pain sucré » de Mary Lee Martin-Koné.

« Pain sucré » est un roman de 125 pages écrit par Mary Lee Martin-Koné, et paru aux Éditions Hatier International, 2002.

Pain sucré est un récit d’une jeune fille qui rêve grand et se berce d’illusions comme tout migrant rural. La ville est un eldorado où on pense que tout sera rose, beau. Il y a de l’espoir et parce qu’en milieu urbain, c’est la belle vie.
Illusion, utopie, retour brutal à la réalité, tribulations et afflictions pour Amoin, notre jeune fille en question.


C’est une histoire à la fois banale et rocambolesque de notre personnage principal dont le rêve est de quitter son village pour se rendre à la ville. Mais pourquoi donc? Simplement dans le but de faire une carrière musicale…Bientôt les tourments qu’elle connaîtra lui feront voir qu’elle est mauvaise chanteuse des épreuves de la vie. Sa carrière qui n’a même pas encore commencé est parsemée de fausses mélodies, de mauvaises gammes et des notes erronées parce que la vie, la ville enfin, va lui administrer des coups implacables dont elle ne s’en remettra pas si facilement. Ses fréquentations dans ce milieu pervers la conduiront vers une fille de son âge, Adèle. Sa nouvelle connaissance qu’elle crut être son sauveur, va chambouler toute sa vie. Malheureusement, Adèle l’introduit dans un réseau de … Elle fut cassée, brisée, ses ambitions envolées, ses rêves volés. Consciente, qu’elle a mangé un pain trop sucré au point où elle a souffert de coliques sociales , Amoin a avalé un 《 biscuit amer 》.
Tel devrait être le titre de cette œuvre qui certainement met en garde les personnes qui idéalisent la ville notamment, et l’occident aussi comme la terre promise. Elles, les malchanceuses comme Amoin, nos frères qui souffrent le martyre dans nos villes sans oublier nos pairs, devenus navigateurs circonstanciés, de tristes naufragés qui tentent de rallier l’occident par la Méditerranée en mourant noyés malheureusement comme des poissons. Elles en paieront le prix encore et encore tant qu’elles ne comprendront pas que fuir les milieux ruraux n’est pas la solution idéale pour vivre heureux et réaliser les rêves. Il y fait bon vivre et peut être mieux que la ville. Tout compte fait, à chacun son choix et ses préférences.
Amoin, elle, l’a bien compris tard mais elle a su qu’elle devra travailler dur pour mériter son retour au village et a compris maintenant comment la vie au village est agréable.
Elle se rappelle ce que la mère lui disait 《 celui qui n’a pas visité deux marchés ne peut savoir quel est le meilleur.
Vous l’auriez compris chers amis, nous n’avons donc pas de conseils à vous donner. Lisez Pain sucré, et vous aurez pour votre compte, vous tirerez vos propres leçons. Rendez vous dans les librairies de la place.

AIDJOTIN Josias

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