Si l’amour n’existait pas,
Je l’aurais créé pour nos cœurs,
Si un jour, je devrais te laisser partir,
Ressuscite-moi de mes peurs.
J’ai longtemps attendu vivre
Ces heures avec toi
Voir tes sourires
Chaque matin et tous les soirs.
Loin, loin, tes yeux me font voyager
Dans un autre monde, rien que nous collés.
Près, près, tes lèvres m’enflamment
J’ai besoin de toi et de ta flamme.
Soleil de mes nuits sans lune
Raison de mes espoirs aux jours noirs
Réceptacle de mes larmes
Quand vint la baisse des armes
Je te veux ma reine
Reçois donc mes aveux pérennes.
Dans mes rêves,
Je nous vois de joie comblés
Dans mes sommeils,
Je sens ta présence manquée.
Tu me rends sourd des « on-dit. »
Ton amour offert m’aura suffi.
Pic-nic sans risque sur la berge tous les dimanches
Je te couvrirai des baisers les plus immenses.
Tes peines seraient miennes
Et les jaloux resteront des édentées chiennes.
Je t’offrirai presque tout ce qui fait mon atout
Je veillerai à tes atours.
Et même si les faux pas nous mènent à un détour
Que notre amour triomphe sur tout.
Je te veux ma reine,
Reçois donc mes aveux pérennes.
Et si l’amour semble ne pas exister
Permets-moi de le créer
Rien que pour nos cœurs.
Et s’il m’arrive de vouloir te laisser partir,
Ressuscite-moi de mes peurs
Qui me leurrent…
  1. Ah! Voilà qui est très alléchant!
    Un texte merveilleusement bien écrit!
    On se serait cru en compagnie d’un Verlaine!
    Merci mon frère pour le texte et Duc in Altum!