Le livre intitulé « Saveurs maternelles » est du jeune auteur Viviano Y. Edoh. Il s’agit de l’histoire d’une femme dont la vie fut jalonnée d’une série d’événements douloureux et heureux. En effet, orphéline de mère dès sa naissance, Akouavi a traversé de grandes épreuves. Après sa sortie de l’hôpital, elle est confiée à Davi sa tante maternelle. Mais son séjour chez sa tante fut écourté par le vif désir de sa grand-mère de la garder. Elle passa chez elle quelques années avant de commencer l’école à l’âge de 7ans à Cotonou. Les débuts furent rudes mais très vite elle s’aclimata. Elle obtint son CEP et son BEPC avec brio. Elle opta ensuite pour la série G2, qui est sanctionnée par son BAC. Après ses études universitaires en comptabilité, elle fut recrutée par la providence dans une entreprise. Ce travail sonna le glas de ses épreuves: des relations tournées au vinaigre, une série d’agressions qui l’atteignirent au moral et surtout, le viol qui la laissa sans avenir. Et comme pour symboliser l’adage selon lequel « Après la pluie, c’est le beau temps », elle fit une rencontre qui orienta de nouveau sa vie. Elle eut une fille qu’elle nomma Don de Dieu. A cause de sa situation, elle a préféré la confier aux soeurs salésiennes. Très brillante comme sa mère, Don de Dieu était très intelligente en classe et obtint une bourse au Canada après son BAC. Sa mère la rejoint quelque temps près. Leurs retrouvailles au Canada furent des grands jours. La fille fit de brillantes études et s’engagea dans une relation amoureuse avec un étudiant. Ils revinrent tous au pays.
Akouavi révéla à sa fille Don de Dieu les circonstances de sa naissance. Quand cette dernière découvrit que son père était celui qui avait violé sa mère, elle sombra.


A travers  de cette histoire, l’auteur nous montre que la vie n’est pas toujours rose et pour la réussir, il faudra se battre. L’amour d’une mère n’a pas de prix. L’auteur dénonce à sa manière aussi cette violence faite aux femmes, qu’est le viol et qui marque beaucoup pour toujours. Néanmoins, la vie sourit à ceux qui savent lutter. Un livre à lire et à relire.

Florian TOSSOU
Étudiant à l’UAC