« LES REVES D’UN LIT MALPROPRE », Rodrigue A. GOUNDA
Chaque personne durant son existence, reste plus focalisée sur la subsistance. De ce fait, la vie de chaque être humain sur la terre, se présente comme« combat pour la subsistance » (page 9). Cela nous conduit généralement à oublier les nombreuses réalités présentes et impactant l’évolution de la société, et sur lesquelles nous devrions normalement nous interroger sans cesse. C’est ce que nous révèle Rodrigue A. GOUNDA dans la préface de son ouvrage intitulé « Les rêves d’un lit malpropre », que nous vous ferons découvrir dans les lignes qui suivent. Pour lui, ce livre qu’il a pris le soin d’écrire, vient à point nommé pour nous permettre « de prendre du recul pour mieux examiner la société » (page 9). Chose bien curieuse. Qui est alors Rodrigue A. GOUNDA et que pouvons-nous dire de son ouvrage ? L’auteur : Rodrigue A. GOUNDA Rodrigue A. GOUNDA est un jeune auteur de nationalité béninoise. Diplômé du cycle 1 de…
« J’ai œuvré pour l’autoédition car cela me rend libre » PABLOEMMA
« J’ai œuvré pour l’autoédition car cela me rend libre. J’ai la possibilité de dire ce que je veux sans toute fois heurter les lecteurs. En plus, cela me permet d’avoir un large revenu sur les ventes car je perçois plus de soixante pourcent. En dehors de cela, je ne partage mes droits moraux avec personne », PABLOEMMA. BL : Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre blog. Voudrez-vous bien vous présenter, s’il vous plait ? PE : Je suis Ngon à Ngon Emmanuel écrivain camerounais ; beaucoup plus populaire sous le pseudonyme de « PABLOEMMA ». Je suis né le 27 avril 1986 et l’auteur d’une quarantaine de livres parmi lesquels « Comment rencontrer l’âme sœur ? » lauréat du prix littéraire Edilivre (France) en 2015. Par ailleurs je suis également promoteur culturel. BL : Vous êtes un homme de lettres. Voudrez-vous bien nous parler de l’origine de cette passion pour les lettres ? PE : Bien évidemment je…
« POLYGAMIQUES », DE NATHASHA PEMBA : PENSER LA SOCIÉTÉ A PARTIR DE LA FAMILLE
Nathasha Pemba est une écrivaine congolaise originaire de Pointe-Noire. Docteur en Philosophie. Elle s’intéresse particulièrement à la philosophie sociale, politique, morale, à l’éthique ainsi qu’à l’histoire des idées politiques. Spécialiste en spiritualité thérésienne et titulaire d’un master en sciences politiques, la littérature occupe une place importante dans ses activités et dans sa vie. Elle a collaboré à des ouvrages collectifs en philosophie et publié un essai sur le développement personnel. Son recueil de nouvelles « Polygamiques » fait l’objet de la présente analyse. L’œuvre est parue aux éditions La Doxa. Dans cet ouvrage, les histoires se déroulent au Congo-Brazzaville et abordent toutes un thème central : la polygamie. Pour ceux qui suivent la série télévisée camerounaise « Foyer Polygamique » diffusée sur la chaîne A+, ce titre doit bien susciter un certain nombre d’idées. Cependant, Nathasha Pemba se démarque bien ici en présentant des faits originaux, mais tout aussi réels. « Les hommes sont devenus rares…
« La poésie est une quête perpétuelle de la beauté » Djalilou CHIRÉ MACHICKA
« Nous ne sommes pas au moyen âge, où les poètes pouvaient se permettre d’écrire à l’oiseau qui passe, à un chien ou à quelque chose d’autre, les problèmes sont grandissant », Djalilou CHIRÉ MACHICKA. BL : Bonjour Monsieur. Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre blog. Voudrez-vous bien vous présenter, s’il vous plait. DCC: je suis Djalilou CHIRÉ MACHICKA, né à Guéné dans la commune de Malanville, apprenti poète, auteur de livre et slameur. Economiste de formation, titulaire d’une licence en économie et finance internationale, à l’université de Parakou. BL : Vous êtes Economiste de formation. Comment expliquez-vous votre passion pour les lettres ? DCC: la passion est tout ce qui nous pousse à émerger là où on nous attend le moins. J’aime la lecture. D’elle, je suis arrivé à l’écriture. Tout s’explique n’est-ce pas ? BL : Vous êtes auteur du recueil de poèmes Courroux d’un écorché vif. Quelle est votre conception de la…
« MONOLOGUES POUR SURVIVRE » DE TITHA EYENGA : » UNE VÉRITABLE COMMUNION A L’HUMAIN »
« Rédigé en vers, rédigé en prose, selon des rythmes précis ou selon des rythmes libres, le roman doit être un poème, car il n’y a qu’un seul genre en littérature : le poème » (Remy de Gourmont, Promenades littéraires, septième série, 1892). Bien qu’elle puisse paraître choquante et susciter à coup sûr l’indignation de la plupart des écrivains romanciers, cette assertion de Remy de Gourmont est la première qui nous revient à l’esprit après la lecture de l’ouvrage « Monologue pour survivre » de Titha Eyenga. En effet, à travers cet ouvrage, cette écrivaine, dont nous saluons le talent et l’ingéniosité, vient donner raison à cette pensée ancienne de Remy de Gourmont. « Monologues pour survivre » est un roman mélangeant très bien l’art de la narration et celui de la poésie. Les récits y sont relatés très bien dans un style poétique qu’on se plait à lire, contrairement à toute attente. Pour une première,…
« L’homme doit se soumettre pour s’émanciper » Khouma
» Je suis quand même un fervent défenseur de la femme car je trouve que cette être est dévalorisée, marginalisée et reléguée au second plan. Ma littérature est féminine, j’écris pour la femme. Je la défends contre le côté bestial de l’humain et l’injustice sociale », Khouma. BL : Bonjour monsieur Khouma. Ravis de vous recevoir sur notre blog. Pouvez-vous présenter, s’il vous plaît ? Khouma : Bonjour, ravi d’être reçu et merci de m’avoir accordé cette tribune. Pour répondre à votre question, je ne saurais quoi dire car je me suis toujours méfié de cet exercice de présentation. Il est un peu dangereux de parler de soi, vous en conviendrez. N’empêche, pour me présenter, je dirais que je suis un étudiant en L3 au Maroc et jeune apprenti écrivain sénégalais. Je crois que ça suffira (rire). BL : Quel est votre rapport avec l’écriture ? Khouma : C’est un rapport de servitude, l’écriture me…
« UN SAUT À POTO-POTO » ALFONCINE NYÉLÉNGA BOUYA: Une fenêtre sur le Congo Brazzaville
Chers amis lecteurs de notre blog, nous vous embarquons durant tout ce mois de juin de l’année 2021, pour une aventure littéraire unique. Suivez-nous. Comme l’a si bien dit l’ancien président américain Barack OBAMA, « la lecture est importante ; si vous savez lire, alors le monde entier s’ouvre à vous ». Nous irons donc ensemble à la découverte de mondes nouveaux, de cultures nouvelles, d’une littérature qui ne cesse d’émerveiller tous les lecteurs, tant le talent des auteurs est immense. Nous débutons ce parcours avec un ouvrage sans doute peu connu de tous. Il s’agit du dernier en date d’Alfoncine Nyélénga Bouya intitulé « Un saut à Poto-Poto ». Un titre qui nous laisse bien perplexe et qui suscite quand même des interrogations quand on le lit. Quelles histoires pourraient bien cacher sous cette appellation ? L’auteur Née à Brazzaville, capitale de la République du Congo, Alfoncine Nyélénga Bouya se présente sur la scène…