« L’esclave » de Felix Couchoro: Une peinture des moeurs.
Après la lecture de cette œuvre, on peut comprendre qu’il faut traiter les enfants de la même manière, mais aussi adopter ou prendre les mesures nécessaires pour ne pas qu’après, cela constitue une source de destruction de toute une famille à cause des conflits de bien conduisant à la haine et à la jalousie.
Xà nũ xā mì: une première mission réussie!
Nous avions tous une grande passion pour l’écriture et la littérature. Mais le fait de gérer et d’animer un blog littéraire dans le paysage littéraire béninois était une vraie gageure qui nous mettait immédiatement au travail. L’excellence était notre leitmotiv car nous avons toujours voulu proposer du contenu agréable et exclusif à nos abonnés.
On peut se réjouir, en lisant le bouquet de poèmes « Explosion » de Eric Amayidi
Explosion Eric-Amour Amayidi, Porto-Novo, Légende éditions, 2023, 89p. On peut se réjouir, en lisant le bouquet de poèmes Explosion que vient de sortir Eric-Amour Amayidi, de ce que les mots continuent d’exprimer l’indicible et d’attester le cri, à une ère où des tensions visibles et invisibles travaillent à annihiler le droit à la révolution, le droit à l’initiativeun peu partout dans le monde. Les mots, dans la bouche du poète, ne doivent pas trahir ou flancher. Pas plus que dans ses faits et gestes au quotidien !La vérité est que ce florilège sonne comme un véritable coup de poing sur la table des « assassins de la vie » tout court. Déjà, si on se réfère à la couverture multicolore qui montre, sur un fond noir, une éruption volcanique qui libère des oiseaux qui se dispersent aussitôt vers une destination inconnue, et désormais en quête d’un autre endroit empreint de liberté, comme s’ils…
« Tessons amnésiques » : Ce grabuge existentiel d’un poète
Arsène Pancrace Edehou, est un poète d’un lointain jouissif, malgré son « sérieux avertissement » dès l’entame de son recueil Tessons amnésiques (Porto-Novo, Editions Légende, 2023, 68p.) qui voudrait bien l’excuser de prendre la parole dans un monde de brutes, totalement machiné et défraîchi. Comme s’il fallait attendre d’être Senghor pour faire une première « part d’émotion ». Qu’on ne s’y trompe pas : le poète meurt et renaît, non de ses cendres, mais de la lessive de ses linges sales et intimes : « après l’instant/rempli d’un vin ruine/ou je mourrai d’un silence borgne/ » ( p.17). C’est donc dans la cueillaison des mots et des fragmentsqui forment ce florilège qu’il faut situer la verve et le sens oraculaire de la parole poétique d’Arsène Edehou qui se donne comme tâche d’écrire « la détresse sonore de (ses) jours et l’allégresse lumineuse de (ses) nuits ». Si les images flamboyantes et somatiques dans ce recueilnous emportent et transportent dans leur…