Author Archives: biscotteslitteraires

Bravo brave les sentes sinueuses Qui partent de lui Pour s’imprégner des chemins Tortueux propres aux autres.  « D’où le chant des vers » « Le chant des vers » est un recueil de poèmes paru en 2019 aux éditions savanes du continent. Bravo, l’auteur, de son vrai nom Maboudou Abdou Rahim, est titulaire d’une licence en Anglais option Etudes Africaines à l’Université d’Abomey-Calavi du Bénin. « Le chant des vers » est sa première publication. Cet ouvrage émerge de son « envie vive d’agir, de participer, d’apporter, de contribuer » à déplacer la ligne horizon de la complicité lâche pour tendre vers un monde meilleur. C’est « un recueil introspectif à dire plus qu’à lire, à ressentir, plus qu’à comprendre » comme l’énonce Djamile Gao dans l’avant-poésie, P.13. Regroupés en cinq parties, ces trente poèmes traitent de nombreuses thématiques. La diversité des couleurs sur la couverture vous annonce les différentes tonalités de l’ouvrage.…

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Chronique sur « Le dernier mot des dieux » de Robert Asdé   Le moment est-il déjà venu pour qu’on parle du développement du continent africain ? A en croire Robert Asdé, c’est non. Nous serons donc encore à des années lumières si certains comportements de ceux qui nous dirigent ne changent point. Depuis les indépendances obtenues de hautes luttes pour se libérer de l’oppresseur blanc, le constat aujourd’hui est tout autre : c’est le Noir qui devient l’oppresseur du noir. Habités par une jalousie et une mégalomanie terrible, leurs premières pensées se trouvent dans leur poche, plutôt que la quiétude et la vie de ceux qu’ils dirigent. « Le plus grand défaut de ce monde, est que le créateur, en créant les hommes, à son image, croyait qu’ils resteraient toujours à son image. Et le séjour sur la terre est devenu une épreuve où l’on échoue plus qu’on ne réussit, un purgatoire où même…

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Chez les Fɔ̀n du Danxomὲ (Dahomey), saluer un humain ou invoquer une divinité sans lui déclamer un panégyrique, c’est éloquemment parler pour ne rien dire, ou arroser abondamment un arbre sans ne guère nourrir sa sève. La laudation, cette apologie à la fois esthétique et mystique, moulée dans une belle exaltation, enfourche son dada dans une rhétorique relevant du genre épidictique pour conférer à tous les cérémonials ou train-train une solennelle oralité séculaire qui structure la pensée dans une dynamique identitaire. Pour opérer un décryptage systématique, la présente étude s’investit dans une perspective socio-anthropologique, historico-politique et spiritualo-théologique en ce sens qu’elle aborde le panégyrique comme un véritable stimulant littéraire qui, depuis la nuit des temps, dresse les faits socioculturels, structure les archives nationales ou monarchiques, puis psalmodie les magnificat dans les liturgies vodún. D’une approche discursive, elle revigore, en quelque sorte, les symboliques exotérique et ésotérique à partir d’une immense…

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Pour une mise en route Né à Paris en 1905, il est l’auteur de romans : « La Nausée », « L’Age de la raison », « Le Sursis », « La mort dans l’âme » ; et de nouvelles : « Le Mur » ; d’une autobiographie : « Les Mots » ; d’essais philosophiques : « L’Être et le néant », « L’Idiot de la famille » ; de théâtres : « Les Mouches »,  « Huis clos », « Les Mains sales », « Le diable et le Bon Dieu », « La P… respectueuse », « Les Séquestrés d’Altona ». Avec l’une de ces dernières, il a retenu notre attention et sidéré notre élan toujours curieux à la chose littéraire. Nous le découvrons ici, plus amplement dans son théâtre « Huis clos » paru sous les éditions Gagliardi en 1947, qui n’est qu’une pure relique de l’originalité de celui-là même qui se laisse aisément dévisager : Jean-Paul SARTRE. Il n’inspire pas en effet, que nos visions philosophiques, mais aussi et surtout notre intérêt dans le champ renouvelé de la littérature classique. « Huis clos », puisqu’il faut le…

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Que peut-on aujourd’hui sans sa carte d’identité ou son passeport? Mais ces pièces, disent-elles vraiment qui est l’individu? Suffit-il de connaître son nom, son âge et sa profession, sa taille et son teint, pour arguer le connaître réellement? L’individu ne vaut-il pas plus que sa carte d’identité? De toutes les façons, sans cette pièce, l’homme n’existe pas, de nos jours. Jean-Marie Adé Adiaffi,  écrivain ivoirien né en 1941, pose la problématique de l’identité de l’Homme Noir dans son roman « La carte d’identité » publié en 1980 aux Éditons Hatier. « La carte d’identité » c’est une réflexion profonde sur les racines des peuples africains. L’on comprend pourquoi Jean-Marie Adé Adiaffi y aborde avec passion des thèmes tels que les langues nationales, l’art, l’école, la culture, l’identité africaine, qui sont des thèmes d’actualité.  « La carte d’identité », c’est aussi 159 pages d’histoire de l’Afrique au temps colonial. Mais ce qui intéresse réellement, c’est moins…

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Elle est béninoise et vit en France depuis plusieurs années. Connue sous le pseudonyme de Nathy Labell, Nathalie SOHOU a à son actif six livres de développement personnel. Elle se définit comme « La Fée BoOsteuse, qui ravive LaBell’Étincelle EN VOUS, pour réenchanter votre quotidien, votre vie. De base, je suis traductrice (anglais/ espagnol vers le français) mais dans cette profession, je me sentais incomplète, du moins, j’aspirais à autre chose que ce que propose la tâche de traductrice». Biscottes Littéraires l’a rencontrée pour vous. Allons à sa découverte…   BL : Bonjour Nathalie Sohou, alias Nathy LaBell. Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre blog. Veuillez vous présenter à nos lecteurs, s’il vous plaît. NS : Bonjour, merci de me recevoir en interview. Qui est Nathy LaBell ? Pourraient se demander certains… Diplômée en traduction d’édition anglais/espagnol, Nathy LaBell, de son vrai nom Nathalie Sohou, écrit depuis sa tendre enfance. Elle…

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La souffrance est inhérente à la vie humaine. Tout n’est donc pas que joie et sourire. D’aucuns pensent que c’est pour éprouver notre foi et vigueur. D’autres parlent du coup du destin. Toutefois, chacun a sa manière de vivre ses douleurs. Certains le font par le chant, d’autres par l’écriture. Le produit de TANGAH Abdoul-Hamed s’inscrit dans le dernier lot. À travers son tout premier roman intitulé « Pris au Piège » et paru aux Editions Plurielles, TANGAH nous emmène dans son giron intime où tout n’est que douleur. Que les âmes sensibles s’arment de torchon avant d’approcher ces 120 pages de grandes émotions écrites par Abdoul-Hamel. Très tôt orphelin de père, Innocent a grandi auprès de sa mère. Cette dernière n’a jamais manqué de satisfaire quotidiennement à ses besoins. Ce qui, en dépit de tout, faisait de lui un enfant épanoui. Inscrit à l’école à six ans, Innocent faisait « preuve d’une…

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« Verre cassé » est un roman étonnant, voire déroutant, écrit au premier degré. L’écriture y est en perpétuel état d’ébriété. L’action du roman se concentre dans un bistrot : « Le crédit a voyagé », tel est son nom. Menacé de fermeture par les autorités pour atteinte aux bonnes mœurs, ce bar crasseux est en effet le refuge d’une troupe d’éclopés. Le personnage principal au nom-titre Verre Cassé, ancien instituteur et patriarche des lieux, est assis à une table de bar, une faune compacte gravite autour de lui. L’escargot entêté, le gérant- fondateur du troquet, avait remis au fidèle pilier de son établissement un cahier pour qu’il y note des brèves de comptoir. Chacun des protagonistes voudrait y voir figurer son nom, son histoire. Telle est l’entrée en matière. L’intrigue dans « Verre cassé » se noue comme une farce. Verre Cassé est le patriarche d’une bande de joyeux marginaux qui a l’habitude de se retrouver dans…

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« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé », écrivait Lamartine. La mort d’un être cher reste donc un moment douloureux dans la vie de chaque homme. Parfois, l’on n’arrive pas à surmonter cette perte et on tombe dans les vices, s’ls ne font font pas recours au suicide. Mais pour les durs, il faut vivre, quitte à endurer tout pour l’être perdu. Et pour s’en sortir, ils s’en remettent à leur plume et à la muse. C’est le cas de Gisèle TOTIN, écrivaine franco-béninoise qui, à travers « Sincères Condoléances » partage son expérience de la mort et du vide qu’elle crée. « Sincères Condoléances » est un recueil de quatre nouvelles paru aux éditions La Doxa en Avril 2016, qui à partir de huit voix désepsérées,  aborde des thèmes relatifs à la vie, à l’amour et notamment à la mort qui nous bouleverse tous à un moment de notre parcours terrestre. La…

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L’amour ! Toujours l’amour ! Un mot simple mais profond. Un mot mystérieux qui rend l’être perplexe. Mais le vrai de ce mot existe-t-il de nos jours ? Il y a des amours qui se fondent sur l’intérêt et quand souffle la tempête, elles se ramollissent. Il y en a d’autres qui se construisent sur le roc si bien que même le passage de l’alizé n’arrive à les faire trembler. La trame que nous offre AMZAT se place bien dans la catégorie de ces dernières. « Le premier amour est toujours le dernier », un dicton populaire qui se trouve être le titre d’un livre. Devons-nous donc nous attendre à une illustration de cette expression ambiguë ? « Le premier amour est toujours le dernier » est un roman écrit par le Béninois Abdel Hakim AMZAT. Le livre incarne une histoire d’amour entre Olaoyé et Iyabo, deux jeunes qui, déjà depuis le collège, s’étaient épris l’un de…

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