A toi, qui pars pour toujours
À tous ces êtres chers
Qui ont rejoint le vaste ciel
Que la terre vous soit légère.
Et mon cœur parla !
Je sais que la société nous apprend qu’un homme ne refuse pas les avances d’une jeune fille et voit l’homme comme un objet pour tous les autres Hommes vivants, jeté dans l’arène sous des millions de regards pour satisfaire les envies de tous ceuxelles-là et tout sexe qui veulent de lui.
Où suis-je?
Le devenir de l’homme ne se définit que par ses actes dit-on.
dans cet espace, j’ai torqué aux portes,
je dis j’ai frappé aux portes des gens bien intentionnés,
des amis, des frères et soeurs aimés pour trouver un viatique, mais égolo !
LA VIE!
À dire vrai, l’Homme est à la tête de ces espèces qui, au lieu de concourir au bien, joue pour le mal. Oui, j’en suis persuadé jusqu’à convaincre.
La vie nous donne de meilleures opportunités à saisir quand la perversité combinée à l’injustice, régnant au dedans de l’Homme, fait qu’elles sont souvent bafouillées.
Femme: Lumière du monde et de la vie!
Femme de toute nation, femme d’Afrique, femme noire ! Inspirante ! oui, toi, toi, toi vous l’êtes.
« Ô Alyssons épineux », Manssouri Essaid
Ô Alyssons épineux… Ô rose, je suis ces regards qui chevauchent Les charmes de ta beauté Je suis ce vent muet qui danse sur les pétales De tes robes inconnues Ô poète, je ne suis qu’une femme qui fauche Les foins et les blés Je suis les mots dont je connais l’amour fatal, Où ma solitude est toute nue. Ô condamnée aux champs, ta peine se cache Dans l’eau troublée, Ta voix résistante se tait devant ton teint natal, Réponds-moi, Ô sœur codétenue, Ô poète, je pousse des oh! des ah! je dépêche Mes larmes bleutées Aux sources lointaines, ah ! comme c’est mal ! oh ! Mon Poète, mon histoire vécue ! Ô rose, je suis ce zéphir qui chante à la fraîche Tes couleurs variées, Je t’emporte le miel que l’abeille distille et étale Sur mon cœur qui sinue À travers tes sillons où je suis à la…
« La mystérieuse », Maxime DOSSOU KOUASSI
Assis sur ses sables fins, admirant La mer danser, s’éclater, s’enivrer Avec une pieuse joie de vivre, et Lisant un bel œuvre en souriant Vis-je, une biche fraîche et belle Forme catholique, une svelte, elle Cheveux châtains, telle une reine Seule loin du palais, quelle reine ! La dévorant des yeux, piètre poète Avec un coeur divisé, déçu, triste Qui veut juste atteindre l’ataraxie Prendre un engin et fuir, un taxi ? L’approchant avec un tel appétit La peur qui m’envahie, tel un petit Lui déclamant un récital, pétoche Va t-elle succomber, la cloche? Maxime la Cloche » La Cloche » est à l’état civil DOSSOU KOUASSI Maxime. Passionné et adepte des lettres et des langues. Est actuellement étudiant en licence de Droit à l’université d’Abomey calavi.
« MARIE, NOTRE CHEMIN VERS JESUS » RICARDO AKPO
Je te confie ma vie et toutes mes années, Les vœux de mon cœur, les souhaits de mon âme. Je te souffle ma peur et toutes mes pensées, Le mal qui me ronge et me brûle de sa flamme. Rallume mes espérances toutes fanées. Sors-moi des entraves que le bourreau me clame. Mon cœur, comme un lambeau d’étoffes rapiécées, À l’autel, te loue avec un parfum de cinname. Sur la croix, Jésus-Christ t’a faite notre Mère. Depuis, tu restes notre guide éternelle, Le chemin de l’homme, une chair mortelle. Mais pour mieux guider il faut d’abord bien entendre. Laisse-toi toucher donc par ma voix, Mère tendre, Et que parvienne à tes oreilles ma prière. Ricardo AKPO
Octobre Mois du Rosaire, « Confidence » de Ricardo AKPO
Reine des confesseurs, des saints et des pieux anges, Vierge sans tache que dorent les rayons, Mère des pécheurs ainsi qu’au ciel des archanges, L’Espérance des pauvres aux noirs horizons, Tu connais nos pensées qui comme des mésanges, Ont la forme esthète et l’air doux des carillons, Mais au grand fond obscur que bien drapent les fanges, Donnant l’aspect d’un vil soc traçant de sillons ; Tu sais nos besoins et le double de nos cœurs, La lueur qui règne et l’opacité qui suit. Comme au cœur tu gardas du Christ, jour et nuit, Tout geste, reçois ce mois les vœux de l’homme sobre, Les cris des pauvres et des plaintifs, Dame d’Octobre. O ! Les riches spleens que te présentent maints chœurs. Ricardo AKPO