« La Couronnée d’Etoiles », Ricardo AKPO
La Couronnée d’Etoiles Pour guider le monde, Dieu choisit ta personne. Tu portas en tes seins le saint fruit de son désir. Car tu étais sans tache, et il te trouva bonne. Tu lui donnas celui dont son cœur fit Vizir. Dans le doute à Canna, où d’une voix monotone, Voulant faire aux convives durer leur plaisir, Tu dis : « Valets, faites bien ce qu’il vous ordonne » Ouvrant ainsi au Christ sa mission à accomplir. Maintenant, tu montes au ciel zébrant la sphère, Où attend un pieux ange avec ta tiare de Reine. Laisse au monde l’amour dont ton âme est pleine. Porte l’obsécration des hommes vers les cieux. Ouvre en nos cœurs la voie de côtoyer nos vœux. Marie, inonde les indigents de ta lumière. Ricardo AKPO
« Le printemps et la danse des papillons »Manssouri Essaid
Le printemps et la danse des papillons. Le printemps est mort ! Le vent chaud d’été et le silence sonnent la diane, Les chants des oiseaux cherchent la badiane, Ces tristes papillons s’endorment sur les tiges fleuries, Le printemps est mort ! Ces colibris se disputent sur les ombelles défleuries, Et les abeilles butinent sur les épines-fleuries. Cette lenteur du temps, et ce chant du rouge-gorge, Le printemps est mort ! Ce piroquet, ce menteur comme un soutien-gorge, Et ces gimissements des roches et des gorges, Cette attente d’un perdu, cet avenir qui s’égorge. Le printemps est mort ! Le printemps est mort, enterré, on s’est ébattu, Dans ce temps présent et les yeux sont courbatus, Les oliviers et amandiers et les branches sont batues, Le printemps est mort ! Les oisillons se cachent et les regards sont indébattus, Les récits sont meuts et les roseaux sont rabattus, Le…
« MOIS DE MAI, MOIS DE MARIE : LE POEME DU JEUDI IV » (AJS)
C’était le mois de mai, c’était ton mois Marie Mais au-delà de mai, tu restes notre mère chérie Au terme de mon défi du mois Je me sens davantage proche de toi Tes paroles et tes actes me mènent vers ton fils. Embrasée d’un feu nouveau pour le Christ Mon cœur reconnaissant se cherche un cantate Accorde-moi de faire mien ton Magnificat. Mon âme exalte le Seigneur, Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il m’a confiée à la Vierge protectrice et aimante Qui veille sur moi en bonne mère affectueuse. J’ai trouvé une parfaite oreille En la fille de Sion Femme de foi et de courage Elle œuvre pour que son fils règne. Implorons l’intercession de celle par qui s’est fait chair le verbe Et dont la présence discrète près de lui, nous invite à être humble. Marie nous apprend à prier Pour…
« MOIS DE MAI, MOIS DE MARIE : LE POEME DU JEUDI III » (AJS)
Voici le mois de mai, voici ton mois Marie Voici le mois de mai, prie pour nous mère chérie. Mère généreuse, femme charitable Vierge bienveillante, mère vénérable Avant son dernier râle, nonobstant son supplice C’est à toi Vierge Marie que nous confia ton fils. Déjà à Cana pour nous tu intervins Qui d’autre qu’une mère veille ainsi au bon grain Tu le savais capable d’accomplir un miracle Et rien à tes yeux n’eut pu être un obstacle Malgré sa rebuffade, il changea l’eau en vin Révélant au grand jour son caractère divin. Mère douce, aimante et protectrice Femme de foi, excellente médiatrice Sur demande de Jésus et à l’instar de Jean Nous te prenons désormais comme maman Vois notre vie, décèle nos pauvretés À ton divin fils, daigne les présenter Nous savons d’expérience qu’il t’exauce sans réserve Et qu’à ta demande, du manque il nous préserve Sur sa miséricorde,…
MOIS DE MAI, MOIS DE MARIE : LE POÈME DU JEUDI II (AJS)
Voici le mois de mai, voici ton mois Marie Voici le mois de mai, prie pour nous mère chérie. Marie, femme humble, amie bienveillante Tu rejoins à la hâte Elisabeth ta parente Elle à qui Dieu fait grâce dans son âge avancé Nous rappelant ainsi sa grande fidélité. Il est souverain notre Dieu créateur Sa toute-puissance transcende les circonstances. Avec ta cousine durant six mois tu demeures Dans les moindres tâches tu lui portes assistance Quelle joie que la sienne de t’accueillir chez elle Quel bonheur de t’avoir, mère de l’Emmanuel. Nous portons nous aussi un désir ardent Un de ces tourments voulant braver le temps Un enfant, un emploi, une guérison Un mariage, un achat, une meilleure situation Assiste-nous Marie, dans cette quête du meilleur Aide-nous à garder foi en Dieu notre Seigneur Et quand il daignera…
MOIS DE MAI, MOIS DE MARIE : LE POÈME DU JEUDI (Annie-Josiane SESSOU)
Voici le mois de mai, voici ton mois Marie Voici le mois de mai, prie pour nous mère chérie. Pour nous donner son fils, c’est toi que Dieu choisit À cet appel spécial, tu répondis par oui Avec foi, humilité, obéissance Calme, audace et assurance. Combien eurent embrassé ce délicat germen Combien n’eurent protesté craignant l’opprobre humaine. Pourtant tu acceptas cet étrange appel Ta confiance l’emporta sur la peur des ragots Et tu te réjouis d’offrir l’Emmanuel Nous devons à ton fiat d’être les fils du Très-Haut. Vase d’honneur et de sainteté Qui portas le Christ en ton sein À tous ses disciples assoiffés Accorde ton soutien. Femme forte et courageuse, femme digne, fanm doubout* Inculque-nous la bravoure que toute destinée coûte Femme de foi, parangon d’obéissance Enseigne-nous l’abandon et la totale confiance. Voici le mois de mai, voici ton mois Marie Voici le mois de…
« L’histoire rend un peuple grand et immortel » AKPO RICARDO
L’histoire rend un peuple grand et immortel. Elle porte ses joies, ses spleens bleus de pastel. Quant à l’homme même, elle le rend pur ou sombre, Selon que fut blanc ou noir son acte sans nombre. Tout peuple a ses héros qui ont souffert le martyre, Et que loue après la voix ou la vibrante lyre. Tout peuple a connu de braves, de cœurs vaillants, Des âmes bien fortes, de vrais esprits saillants, Des têtes pensantes, qui ont défendu ses causes, Et ont rendu fort joyeux ses moments moroses. Tout peuple garde toujours serein en mémoire, Ses braves qui après font, le soc de son histoire. L’homme fait le peuple et le peuple fait l’homme. Il lui fait tout, le suit jusqu’à son dernier somme. Le peuple, c’est la fleur. L’homme, le papillon. Les deux font le matin, et le soir vermillon. Les deux s’aiment et sèment la joie et…
« NOUVEL AN EN FORET » RICARDO AKPO
La triste nuit s’en va. L’aube suit, toute blanche. De l’orme, maints oiseaux chantent sur une branche. Leurs cris épars font bruire toute la nature. Elle qui offre un clair tapis de sa verdure. L’air est tantôt géorgique, tantôt classique. On dirait que la nuit, dans sa robe mystique, A emporté tout reste des sentiments anciens, Des humeurs latentes, des états quotidiens. On entend la pie crier aux autres oiselles : « Ah !venez mes chères. Venez mes demoiselles ! L’air est doux. La nature est plus que charmante. Tout bouge. Tout chante. La fleur est fascinante. Le vallon est, de loin, de fin givre couvert. Le coteau est splendide et son gazon très vert. Les beaux cheveux frêles des joyeux goémons, Flottent au gré du vent, à l’ombre des gais monts. Le golfe, œuvre de Dieu, les forêts, les landes, Tous fort bourdonnent avec d’autres jolies bandes. » La belle linotte,…
Noël, Ricardo AKPO
A Noël Cette nuit est belle. C’est la fête à Noël. Tous crient, chantent, dansent. Tous disent : Emmanuel. Le ciel est plein d’astres. L’éclat est séduisant. La joie dans les cœurs lance un reflet fascinant. La cloche alors sonne. Tous courent vers la crèche. Elle est très modeste, luisant de paille fraîche. Un enfant y dort doux. Ses yeux sont lumineux. Ses poings frêles fermés. C’est le fils numineux. Son calme est frappant. On dirait dans ses langes, Que son cœur est en osmose avec les saints anges. Sa mère est remplie de joie. C’est la Vierge Marie. Elle a l’air heureux, doux de voir le Messie. Un léger sourire, sur ses lèvres de mère, Flaire ce qui luit l’étable comme lumière. Joseph, chaste époux, devant le nouveau-né, S’enivre d’extase, son cœur est couronné. Les paysans et rustres, de désir remplis, Penchent joyeux leurs cous vers l’enfant dans ses plis.…
JOYEUX ANNIVERSAIRE BISCOTTES LITTÉRAIRES
MILLE MOTS A BISCOTTES LITTÉRAIRES Toi qui, depuis deux ans, ô répands la lumière Dans les esprits caducs, forts remplis de chimère ; Toi qui sors l’âme du pauvre lare obscur, Et l’aiguilles vers la clarté du bel azur ; Toi qui guides le pas qui flanche et qui tombe, Sur le macadam de l’inscience près la tombe ; Toi qui ramènes bien aux premières années, Les cœurs sans vraie ardeur, comme les fleurs fanées ; Toi qui, en les parant comme d’un astre d’argent, Chasses des gens l’hydre et la stryge au cœur dolent ; Toi qui, -le soir où rase la terre de son aile, Porte au ciel des plaintes, la petite hirondelle- Pousses l’homme à s’évader, à aller vers la cime Du plaisir juste à travers quelque ligne infime ; Toi qui rends bien –par ta force divine- rose, La vie remplie de drus spleens et toute morose ;…