INTERVIEW AVEC RAÏSSA AHO

INTERVIEW AVEC RAÏSSA AHO

« Ton miroir ne doit donc pas être le regard des autres mais la pensée de Dieu te concernant car c’est lui qui t’a merveilleusement façonnée. Tu n’as pas été conçue et envoyée dans ce monde avec ou sur l’approbation de qui que ce soit, alors cesse de croire que tu es une erreur (…) » (P.13).

 

BL : Bonjour Madame Raïssa AHO. Nous sommes très heureux de vous recevoir sur votre blog. Un mot en guise de présentation…

RA : Je m’appelle AHO Raïssa Albina plus connue sous le nom de QueenAlbi.  Je suis motivatrice, auteure, entrepreneure et titulaire d’une licence en communication.

BL : Après le Bac, vous avez travaillé dans une firme pharmaceutique (corrigez si ce n’est pas exact). Et subitement, vous abandonnez le boulot pour les bancs. Qu’est-ce qui s’est passé entre temps?

RA : Après le bac j’ai, d’abord fait des études de délégué médicale et j’ai effectivement travaillé dedans après l’obtention du diplôme. Mais je me suis rendue compte que ce n’était pas là ce qui brûlait dans mon cœur et je suis retournée sur les bancs pour reprendre les études mais cette fois ci en communication.

BL : Votre rencontre avec Dieu. Un tournant capital dans votre vie. Partagez avec nous votre expérience.

RA : Oh! je marchais dans un monde où je ne connaissais pas Jésus de façon personnelle. Mais dans les moments les plus sombres de ma vie, j’ai fait une rencontre avec Lui qui a changé le cours de ma vie de façon radicale au travers de ma communauté : la communauté Marie Mère de la foi audacieuse.

BL : Et c’est justement cette vie en Dieu sous la mouvance du Paraclet qui détermine vos diverses actions. Pouvons-nous inclure dans cette dynamique votre livre: « Le journal d’une reine? »

RA : Absolument. Dieu au centre de tout, Dieu qui a voulu que je sois. Et c’est sous la mouvance de l’Esprit Saint que je marche à la rencontre de moi-même, en tant qu’un être aimé de Dieu, voulu par lui et envoyé pour une mission donnée. J’ai compris que je ne suis pas le fruit d’un hasard. Quelque part, j’ai écrit dans le livre ceci: « Ton miroir ne doit donc pas être le regard des autres mais la pensée de Dieu te concernant car c’est lui qui t’a merveilleusement façonnée. Tu n’as pas été conçue et envoyée dans ce monde avec ou sur l’approbation de qui que ce soit, alors cesse de croire que tu es une erreur (…) » (P.13).

BL : On y sent une volonté d’être en paix avec soi-même et de s’accepter tel qu’on est. Pensez-vous que les femmes aient des difficultés sur ce plan?

RA : Oui, souvent nous traversons à des moments, diverses épreuves qui très vite nous font oublier qui nous sommes vraiment en tant que femmes. Ça peut être un viol, la perte d’un être cher, des paroles dévalorisantes venant d’un proche, etc.Et cet oubli de notre identité devient la base de bon nombre de nos difficultés. Mais il faut reconnaître que ce livre qui est destiné essentiellement aux femmes voudrait les aider à s’accepter telle qu’elles sont. En effet le constat est que « (…) plus les femmes passent du temps sur les réseaux sociaux, moins elles se déclarent satisfaites de leur apparence. Elles sont confrontées au fléau de complexe physique et commencent à envier l’apparence et même le mode de vie des personnes qu’elles ne connaissent même pas. » (P23)

BL : Revenons au titre du livre. Pourquoi « Le journal intime d’une reine »? Un titre choc ou commercial?

RA : Parce que c’est rédigé de sorte à être le lieu où chaque femme pourra se parler à elle-même en toute honnêteté et vérité, sans feinte ni simulation.

BL : Ce livre, est-ce le compte rendu d’une expérience personnelle, car à le lire, on y sent la voix d’une victime d’une situation qui a réussi à relever la tête et qui parle à cœur ouvert et avec conviction?

RA : Oui, pendant des années, j’ai eu à oublier aussi qui j’étais, j’ai cherché plutôt à imiter les autres plutôt qu’à manifester le potentiel merveilleux que Dieu avait déposé en moi. Et j’ai compris qu’il fallait que je m’accepte moi-même.

BL :  Finalement, c’est quoi s’accepter soi-même?

RA : S’accepter soi-même, c’est d’abord être conscient qu’on est née original et qu’on est appelé à réaliser une destinée propre à nous-même. C’est être soi-même sans se soucier des critiques des autres et ne pas avoir honte d’être différent de son voisin.

BL : Comment « être » véritablement dans ce monde où le « paraître » prend le pas sur « l’être »?

RA : En se rappelant constamment de ce que Dieu dit à notre sujet et aussi du fait que nous vivons dans le monde, mais en étant pas de ce monde.

BL : Quelles sont vos prochains projets d’écriture?

RA : Je réserve la surprise

BL :  Votre mot de la fin

RA : Merci à mes parents dans la foi pour tout le soutien, à ma famille également et à toutes ces personnes qui me suivent et qui ne cessent de m’encourager.Que Dieu vous bénisse. Merci également à vous pour cette belle interview. Je voudrais finir sur cette invite à l’optimisme et au réalisme: « Acceptons que la vie soit toujours en mouvement. Que tous nos objectifs ne seront pas atteints en même temps, car parfois nous aurons des victoires, mais parfois ce sera aussi l’échec, puis d’autres fois le succès. Mais ce qui est sûr, un jour ce sera le SOMMET« .

 

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