Bonjour les amis. Nous recevons pour vous un jeune auteur béninois, Joel Glèlè : » Vous savez la poésie béninoise a depuis les nouveaux programmes d’études perdu sa noblesse et sa place dans la sphère de l’éducation. »
BL : Bonjour Monsieur Glèlè. Vous êtes notre invité sur cette interview. Pouvez-vous davantage vous présenter à nos abonnés?
JG: Je suis Joël Glèlè, Président du Cercle des Écrivains des Université de Parakou. Je suis poète et passionné de belles Lettres.
BL : Vous êtes l’un des acteurs clés d’un événement littéraire intitulé « les journées Poétiques ». De quoi s’agit -il concrètement et quels sont les objectifs visés?
JG: Les Journées poétiques sont un festival de poésie qui tend à rendre plus visible la poésie béninoise en l’occurrence celle du Nord Bénin. Vous savez la poésie béninoise a depuis les nouveaux programmes d’études perdu sa noblesse et sa place dans la sphère de l’éducation. D’aucuns ne peuvent citer même trois poètes au Bénin. Il incombe donc par ce festival de répondre à cette problématique mais aussi permettre aux poètes de jouer la carte de la diplomatie en liant des partenariats d’écriture avec les invités qui viennent d’autres pays.
BL : L’édition des Journées Poétiques de cette année s’annonce spéciale. Faites nous part des différentes innovations de cette année.
JG: Nous aurons assez d’activités comme les expositions, les tables rondes en lignes, des communications en présentiel. Un atelier d’écriture pour les poètes, un atelier pour les éditeurs. Nous aurons également la scène poésie à la place publique qui consiste à aller dans un lieu public et de faire des déclamations. Enfin la nuit poétique qui donne la parole aux poètes de faire des lectures professionnelles de leurs textes mais aussi de déclamer.
BL : Les journées poétiques, ce n’est pas que vous; il y a forcément toute une équipe derrière, n’est-ce pas? Dites-nous en plus.
JG: Les journées poétiques sont portées par le CEUP sous couvert du CELIVAC.
Les Journées poétiques sont dirigées par une équipé composée des hommes de lettres et de cultures à savoir :
Alitondji Hinvi très connu dans la ville de Parakou pour sa passion de la poésie et du slam.
Maboudou Abdou Rahim dit Bravo et Jules Tokou qui s’occupe de la communication.
Wilfried ETEKA et Ludovic BEKOU qui sont des spécialistes du digital sur le plan national s’occupe de la communication digitale.
Fabrice ATCHENI OGA, enseignant de français et rédacteur de contenus.
Augustin AGBOKOUNOU qui s’occupe de la gestion des partenariats.
BL : Un évènement de cette envergure nécessite sans doute des moyens et surtout des soutiens? Quel appel avez-vous à lancer à vos partenaires et potentiels partenaires ?
JG: Nous avons depuis novembre 2021 envoyé des lettres de partenariats à toutes nos partenaires. Nous mettons en oeuvre une stratégie qui se repose sur l’extérieur avec l’appui de l’association internationale » La caravane des dix mots« . Vous savez au Bénin les partenaires ne s’intéressent guère à un domaine censé être banalisé. Toutefois nous faisons de notre possible pour que raison soit donnée. L’institut français du Bénin, la Cène littéraire, l’APERI, la Boutique des Sciences , Waxangari labs , LOJIQ, le festival international des trois-rivières du Québec sont des partenaires qui accompagnement l’évènement.
BL : Votre mot de fin ?
JG : Merci à toute l’équipe de Biscottes Littéraires.
Bon à savoir. Merci.