« On ne quémande pas le respect, on le gagne », Lorance-K.

« On ne quémande pas le respect, on le gagne », Lorance-K.

Bonjour les amis. Nous recevons pour vous aujourd’hui, une jeune écrivaine camerounaise, Lorance-K : « Pourquoi parler de combat féministe chaque fois que l’on parle de la femme ? Je m’interroge. Ne vous inquiétez pas, je parlerai de l’homme dans mon prochain roman. Bref, tout dépend de ce que vous mettez dans ce mot. Si être féministe c’est défendre la femme à tout prix et à tous les prix, alors je ne le suis pas. Mais si être féministe, c’est redéfinir la place de la femme dans une société qui se veut un fourre-tout, alors oui, j’en suis une. »

BL : Bonjour Lorance-K. Nous sommes honorés de vous recevoir sur notre blog. Si nous vous demandions de vous présenter en quelques mots à nos milliers de lecteurs, que diriez-vous ?

LK : Bonjour à vous et bonjour à tous les lecteurs de ce blog. Je vous remercie pour l’intérêt porté à ma modeste personne. C’est avec un plaisir non dissimulé que je répondrai à vos questions.

Parler de soi-même est un exercice que je trouve très fastidieux. Quand j’ai le choix, je préfère laisser ce soin à d’autres. Mais puisque je n’en ai pas, je vais vous présenter succinctement ma personne.

De mon vrai nom Kuissu Danielle Lorance, je suis née à la fin des années 80, troisième d’une fratrie de six. Après mon baccalauréat série A4 Espagnol obtenu à l’âge de 17 ans, j’entre à l’université de Douala où mon choix se porte sur la filière Droit. Six mois suffiront pour me faire comprendre que ce n’est pas mon chemin. Je préfère de loin travailler en amont en éduquant, en sensibilisant, en mettant en garde contre tout ce qui détruit ou conduit à la destruction, qu’en aval en sévissant lorsque des mauvais actes ont déjà été posés. Avec des parents enseignants, mon choix s’est tout naturellement porté sur l’enseignement et j’ai décidé de mettre mes pas sur ceux de mon père, aujourd’hui professeur d’espagnol à la retraite. Je suis donc titulaire d’un Master II et d’un DIPES II en études hispaniques et j’enseigne depuis presqu’une décennie au Lycée Bilingue de Tiko dans le Sud-Ouest Cameroun. A côté de cela, j’aime beaucoup le chant religieux que je pratique depuis quatorze années déjà et je fais aussi un peu de couture pour laquelle j’ai une passion certaine, même si elle est menacée ces derniers temps par ma passion la plus récente, l’écriture. Je suis l’heureuse maman de deux jolies filles.

BL : À quand date votre amour pour la littérature ? Quel en était le déclic ?

LK : Avec des parents enseignants, le contact avec le livre s’est fait presqu’au berceau. Mais mon amour pour la littérature s’est exacerbé quand j’étais en classe de 4e, suite à ma rencontre avec une belle personne restée mon amie jusqu’à ce jour. Ngassu Marie dévorait les livres et en particulier les romans qu’elle empruntait même à des vendeurs ambulants de livres moyennant une somme de 300 FCFA ou 500 FCFA selon l’épaisseur du livre. C’est ainsi que je deviens adepte de cette pratique et désormais mes pauses et tous mes temps libres seront dédiés à la lecture. Mais je me contente juste de lire sans jamais penser à écrire ne serait-ce qu’une histoire que j’aurais inventée ou un quelconque poème.

Je pense pour la première fois à écrire en septembre 2017, au sortir d’un entretien diagnostique  avec mes élèves de 3e. Très remuée par la réponse d’une de mes élèves à ma question « Que veux-tu être plus tard ? » -et ce n’était pas la première fois que cela se produisait-, une voix me susurre quelques jours plus tard : Et si tu écrivais ? Si au lieu de conseiller verbalement tes élèves, tu écrivais quelque chose qui leur parlerait à eux mais à tous les autres jeunes aussi ? Prise de panique, je rejette très vite cette idée. Mais j’ai beau la chasser, elle se fait omniprésente et c’est elle qui me souffle après cinq jours de bataille vaine le caractère de mon héroïne et les trois chapitres de mon histoire. Le reste s’est fait avec le temps.

BL : Ne trouvez-vous pas quelque peu paradoxal le fait que vous écrivez dans la langue de Molière pourtant vous êtes enseignante d’espagnol de formation ?

LK : Pas du tout. Même si l’on est citoyen du monde, l’on est d’abord citoyen de son pays. Par conséquent, si je veux me faire comprendre par mes concitoyens camerounais, je me dois d’écrire dans une des deux langues officielles. Et comme je suis francophone, le choix s’est vite fait. Mais ceci n’exclut pas que mon livre puisse un jour être traduit en espagnol, en anglais voire en d’autres langues pour toucher le maximum de personnes. Tout dépend donc de la cible visée et du langage qui leur est facile à décoder.

BL : Quelle appréciation faites-vous du paysage littéraire actuel au Cameroun ? Et quels sont les auteur (e) (s) qui vous captivent particulièrement ?

LK : En regardant le paysage littéraire actuel, je suis juste bluffée. Avant mon entrée dans cet univers, je ne savais pas qu’autant de jeunes s’intéressaient à l’écriture. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles j’hésitais à prendre la plume. Je me disais que, vu que personne n’aime lire de nos jours, personne n’écrit plus non plus. Eh bien ! J’ai été très ravie de découvrir que je me trompais lourdement. Mon entrés dans le milieu est très récent donc je ne connais pas encore grand monde. Cependant j’ai déjà fait la rencontre de belles personnes qui par leur plume et leur témérité démontrent leur désir de faire bouger les choses. Et ce qui me séduit davantage c’est que ce sont des jeunes. Je peux citer, entre autres, Ray the Prince, Line Kamite, Fleur de Lys, Ernestine Nadia Bakou, Marie-Julie Nguetse et Mutt-Lon, dont les écrits me captivent particulièrement.

BL : Qu’est-ce qui représente pour vous un livre de qualité ?

LK : Pour moi, un livre de qualité est un livre qui met la technique d’écriture et le style au service du récit pour transmettre un message clair, sans ambiguïté. Je ne suis pas adepte de ces textes qu’il faut lire avec un dictionnaire posé à côté parce que chaque phrase contient un mot inconnu du lecteur. Ça m’éloigne à la fois de l’écrivain et de son œuvre. Je ne demande pas non plus que l’auteur utilise un langage des rues. Avec le niveau tellement bas de nos cadets dans le maniement des langues quelles qu’elles soient, cela les enfoncerait davantage. Il faut trouver le juste milieu et rester précis dans ses intentions.

BL : Votre roman « Maguia ou le prix de la liberté », parlons-en. Il est actuellement finaliste au prix Orange du livre 2022. Décrivez nous l’atmosphère dans laquelle vous avez  reçu cette belle nouvelle.

LK : Pour être honnête, j’étais si surprise que j’ai d’abord cru que mon éditeur me faisait une mauvaise blague. Mais sa joie a fini par me convaincre de ce que ce n’était pas un poisson d’avril –déjà qu’on n’était pas en avril-. Ce soir-là, j’étais au salon avec la famille et je n’ai pas pu cacher mon bonheur. Sans même raccrocher, je leur ai annoncé la bonne nouvelle, bien qu’ils n’y comprenaient rien du tout, vu qu’ils n’étaient même pas au courant que mon livre était soumis à l’appréciation d’un jury pour un prix. Après avoir raccroché, j’ai dû leur expliquer tout depuis le début et vous n’imaginez pas leur liesse. Ils m’ont soutenue dès le premier jour et je crois qu’ils sont même plus impatients que moi de connaitre le dénouement final.

BL : Ce livre a été publié chez la Jeune Plume édition. Comment s’est passée la rencontre avec cette jeune maison d’édition ? Et pour quelles raisons leur avez-vous, malgré tout fait confiance ?

LK : J’entends parler de La Jeune Plume édition pour la première fois un vendredi matin au cours d’une émission intitulée Univers des Livres animée par Léonel Akosso aux antennes de Radio Véritas. Thierry Toukam, son président, était l’invité du jour sous les casquettes d’écrivains et d’éditeurs. Ce qui m’a marqué et m’a incité à noter son contact à la fin de l’émission c’était sa détermination à proposer une édition autrement. Par ailleurs, le nom La Jeune Plume me seyait bien puisque je suis une jeune plume. Alors je me suis dit pourquoi ne pas faire mes pas de balbutiement avec des gens qui me ressemblent ? Pourquoi aller me noyer dans un océan de grands écrivains alors que je ne suis encore qu’un embryon? Il faut noter que j’avais déjà terminé l’écriture de mon roman et que j’en étais au point de trouver un éditeur. Je l’ai appelé, on a parlé et notre belle aventure a commencé.

BL : Avez-vous une idée sur les cinq autres romans en lice au prix Orange auquel vous concourez ?

 LK : Bien sûr ! Qui ne voudrait pas connaître ses concurrents dans un prix comme celui-ci ! Mais je vais vous avouer qu’après avoir pris connaissance de leur parcours, j’ai eu chaud. Je me suis sentie si petite devant les tunisiens Yamen MANAÏ et Khaoula HOSNI, le mauritanien BEYROUK, le malien CHAB, des grosses pointures de la littérature. Seul le prêtre béninois Destin AKPO en est à son premier livre comme moi.

BL : A travers votre personnage principal Maguia, vous mettez en lumière les travers d’une jeunesse sans cesse tournée vers la facilité et la recherche effrénée du gain facile. Est-ce bien cela l’objet de votre livre ?

LK : De toute évidence ! La recherche du gain facile a toujours existé. Ce n’est pas un phénomène nouveau. D’ailleurs, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Seulement, elle recrute des clients de plus en plus jeunes et j’avoue que cela inquiète la mère et l’éducatrice que je suis.

BL : Dans le déroulé de votre histoire, vous mettez face à Maguia, sa grande soeur Kamo dont la perception de la vie semble diamétralement opposée. Ces deux personnages ne sont-ils pas finalement le reflet de notre société actuelle en pleine déliquescence ?

LK : S’il est certain que Maguia est le reflet de notre société actuelle, il l’est moins pour sa grande-sœur Kamo. Elles sont très peu nombreuses ces personnes dotées de la rage de réussir par le travail ardu et la patience. Aujourd’hui ça se plaint beaucoup, ça déprime et ça jette facilement l’éponge. Et notre société ne fait rien pour arranger les choses. Au contraire, elle fait tout pour décourager les kamo et les pousse à fuir, d’où cette évasion de plus en plus grandissante de la matière grise.

BL : Votre roman tourne essentiellement atour des problématiques liées à la jeune fille: viol, sexe précoce, grossesse indésirée, refus de fréquenter, mariage à l’homme nanti etc. Y-aurait-il derrière ce constat, un combat féministe de votre part ?

LK : Pourquoi parler de combat féministe chaque fois que l’on parle de la femme ? Je m’interroge. Ne vous inquiétez pas, je parlerai de l’homme dans mon prochain roman. Bref, tout dépend de ce que vous mettez dans ce mot. Si être féministe c’est défendre la femme à tout prix et à tous les prix, alors je ne le suis pas. Mais si être féministe, c’est redéfinir la place de la femme dans une société qui se veut un fourre-tout, alors oui, j’en suis une. Je veux défendre la femme contre ces idées machistes qui veulent qu’elle demeure le sexe faible dont on peut disposer à sa guise, ce qui provoque en elle une peur viscérale qui anesthésie tous ses talents et sa capacité à faire face aux défis qui sont les siens et qui s’apparentent dorénavant à ceux des hommes. Je veux aussi lui faire comprendre qu’elle a sa partition à jouer dans la construction de la nation et du monde. Sans nier l’importance du mariage et de l’amour dont elle rêve dès l’adolescence, je veux qu’elle sache que les choses ne se feront plus sans elle. Qu’elle arrête donc de subir l’impensable sans rien dire ; qu’elle arrête ces bassesses dont elle fait de plus en plus montre et qui n’ont pour seul résultat que celui de lui ôter jusqu’à sa dignité ; qu’elle arrête ces bras de fer inutiles avec l’homme pour des histoires en dessous du nombril et lève son regard vers des horizons plus élevés. Elle n’est pas une femme forte parce qu’elle a un carnet d’adresse rempli des numéros de ses différents amants ou encore parce qu’elle aura fait match nul avec son époux dans le nombre d’infidélités. Au contraire !

  Ne dit-on pas souvent que le poisson pourrit par la tête ? Si donc la tête, autrement dit les batailles nobles sont gagnées, les batailles de la queue se feront sans trop d’effort. On ne quémande pas le respect, on le gagne.

BL : Pour vous, que signifie “écrire” dans ce monde dominé par les technologies de l’information et de la communication?

LK : Pour moi, écrire c’est parler au cœur des autres. Les NTIC rapprochent mais éloignent aussi dans ce sens qu’elles sont insensibles et froides. Le livre, lui, est chaleureux. Quand je lis un livre, j’ai l’impression de converser avec son auteur. Ça me donne même parfois la sensation de violer son intimité. Tous ceux qui écrivent sont d’accord avec moi qu’un livre est comme un bébé qu’on a conçu, suivi de près puis accouché suite à de violentes douleurs physiques –céphalées, douleurs lombaires, insomnie, etc- et morales –doute, indécision, angoisse, blanc, etc-. Alors, écrire c’est se mettre à nu devant des gens qui ne se gêneront pas pour vous détruire avec leurs critiques acerbes et leur dénigrement. Mais j’ai choisi de prendre ce risque.

 BL : L’irresponsabilité parentale se dégage de votre œuvre comme l’une des causes des dérives auxquelles la jeune fille fait face. Comment combler ce vide dans nos sociétés actuelles ?

LK : Une tierce personne peut-elle jouer le rôle de parent auprès de nos enfants ? En remontant le temps, j’aurais répondu oui. A cette époque, les jeunes craignaient et écoutaient les plus âgés. Mais la perte de nos valeurs africaines nous a beaucoup desservis. Si avant, n’importe quel adulte pouvait réprimander un enfant rencontré en mauvaise posture dans la rue, cela est presque impossible de nos jours. A peine tu oses dire à un plus jeune que toi Ne fais pas ci ou Arrête ça qu’il vous attaque. Et une fois au courant, il est fort probable que son parent vienne à son tour vous demander de quel droit vous avez dit ou fait quelque chose à son rejeton. Et les enseignants ne sont pas à l’abri de ces réactions. Par conséquent, la plupart se limite à faire leurs cours si cela peut leur permettre de vivre longtemps. Il ne s’agit donc pas de trouver une mesure palliative ou de combler un quelconque vide. Chaque parent doit revoir ses priorités et trouver du temps pour abattre ce travail qu’il refuse aux autres d’accomplir à sa place.

BL : Nous ne pouvons pas ne pas aborder avec vous le phénomène de “porta potty”. Quelle lecture en faites-vous personnellement en tant que femme et en tant qu’éducatrice?

LK : Je l’ai dit tantôt : il n’y a rien de nouveau sous le soleil. De tout temps, les gens ont recherché la vie facile, quoique je trouve même cette appellation abusée. En effet, qu’y a-t-il de facile dans le fait de manger des excréments ? Est-ce par ce que cela prend moins de temps qu’un travail digne de ce nom ? Peut-être. Cette recherche effrénée du gain facile a donc toujours existé. C’est juste la façon de s’y prendre qui s’est diversifiée. Ce qui me désole c’est que consciemment ou pas, ces personnes sont érigées en modèles par nos sociétés parce qu’elles montrent qu’elles ont de l’argent, parce qu’elles portent des perruques et des vêtements hors de prix. Et comme par malheur, c’est le poids de notre compte en banque qui détermine notre degré de réussite et que les métiers nobles ne pèsent pas lourd ou prennent beaucoup de temps pour gagner en kilos, la jeunesse rêveuse se rue vers ces pratiques qui ont « l’avantage » de donner des résultats plus rapides et percutants. L’éducatrice que je suis ne cessera jamais de sensibiliser la jeunesse contre ces pièges qui se referment indéniablement sur elle. Qui court trop vite n’a aucune chance d’échapper aux grands trous qui jonchent sa trajectoire.

BL : Abordons si vous le voulez bien une question très sensible de la littérature en Afrique à savoir celle de la lecture. Il se dit qu’en Afrique on ne lit pas. Est-ce un préjugé ou une réalité à votre avis ? Et si on accordait du crédit à cette idée, quelles pourraient  en être les raisons ?

LK : C’est une réalité bien tangible. Je l’ai vérifié depuis la sortie de mon roman. Certaines personnes, adolescents comme adultes, me l’ont dit sans détour : « Je n’aime pas la lecture ». J’en connais même qui ont acheté mon livre mais qui m’ont confié que jusqu’à ce jour, ils ne l’ont jamais lu.

Les raisons sont multiples : aucune passion pour la lecture ; excès d’occupations donc manque de temps ; inquiétudes de toute sorte ; manque de concentration ; trop de distractions proposées de nos jours ; la légèreté dans tout ce qu’on fait… Pour lire, il faut être posé et sérieux. Il faut pouvoir s’isoler du monde et de ses bruits inutiles. Des qualités qui manquent cruellement à beaucoup de personnes.

BL : Dites-nous ce que c’est que cela fait d’être une enseignante qui écrit.

LK : Ecrire n’est qu’une continuité normale pour une enseignante de langue. Cela me procure beaucoup de bien, surtout dans notre contexte camerounais où l’enseignant est tellement muselé et clochardisé qu’il ne compte pas parmi ceux qui ont droit à la parole. Tout ce qu’on lui demande, c’est de se taire et de transmettre ce qu’on l’autorise à transmettre. Il n’a même pas le droit de réclamer le salaire de ce travail acharné. L’écriture est donc pour moi le canal par lequel je peux m’exprimer librement. Je peux parler de tout et j’ai même la liberté de choisir le pseudo qui m’arrange.

BL : Comment vivez-vous vos séances de cours?

LK : Personnellement, je les vis avec un plaisir toujours renouvelé. Les inconnus de septembre deviennent au fil des mois mes enfants ou mes cadets et je me retrouve à prendre tellement à cœur leur réussite dans la vie. Je suis certaine que de nombreux enseignants vivent cela. Seuls les coups que l’on reçoit de l’Etat et de certains parents, élèves et collègues dans ce métier ingrat nous laissent très souvent un goût amer et peuvent nous radicaliser négativement. Mais lorsqu’on pense à nos élèves qui se donnent au travail et nous écoutent –car il y en a, même s’ils sont peu nombreux-, l’on reprend du poil de la bête et l’on revient à de meilleurs sentiments.  

BL : À quoi pourrons-nous nous attendre après ce premier roman à succès?

LK : A me lire encore et encore sur divers sujets de la vie. D’ailleurs, je travaille déjà sur mon deuxième livre.

BL : Où et comment pourrons-nous nous procurer votre livre?

LK : Pour le moment, mon livre est disponible chez mon éditeur et chez moi-même en format papier. Toutefois, il existe une version numérique disponible sur Youscribe avec le lien https://www.youscribe.com/catalogue/ebooks/litterature/romans-et-nouvelles/maguia-ou-le-prix-de-la-liberté-3245799

BL : Lorance-K, nous tendons vers la fin de notre entrevue. S’il vous était donné de formuler un vœu concernant la littérature à l’endroit du ministère en charge de la culture, que diriez-vous ?

LK : J’invite le ministère de la culture à soutenir les différents écrivains et éditeurs dans leur lutte. Le livre doit être remis au centre de l’éducation et des programmes mis en place pour susciter le goût de la lecture chez les jeunes. Y a-t-il quelque chose qui cultive plus que les livres ? Non seulement ils vous ouvrent sur le monde en vous faisant voyager sans décoller, mais ils forgent aussi la personnalité de chacun et affine son expression.

BL : Votre mot de fin.

LK : Je vous remercie une fois de plus pour l’opportunité que vous m’avez donnée de m’exprimer. J’espère vraiment qu’au cours de cet exercice, vous avez pu cerner ma personne dans ce que je suis et dans ce que je pense. Dans tous les cas, je vous ai donné plus qu’un bout de moi, comme je l’ai fait dans ce premier jet d’encre que j’invite tout le monde à lire.

Au plaisir !

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