Sur cette terre,
tout ici bas,
dans ces miasmes morbides,
sous le chaud soleil de midi et même enveloppée
des enfants au visage radieux
sur les sentiers de l’école, je cogitai .
j’entrai en transe. Oui !
dans le vent qui souffle,
sous l’arbre à palabres et même en pleine foule, je réfléchis.
Dans la contemplation de la mer d’Agoué, je nageai dans mes pensées.
j’ai pensé toute seule dans le temps
j’ai pensé toute seule dans l’espace
toute seule je songeai à toutes les actions des êtres vivants
qui inhibent la paix, la joie voire l’évolution dans la société .
Gbetô !
Le devenir de l’homme ne se définit que par ses actes dit-on.
dans cet espace, j’ai torqué aux portes,
je dis j’ai frappé aux portes des gens bien intentionnés,
des amis, des frères et soeurs aimés pour trouver un viatique, mais égolo !
c’est avec une grande hardiesse que je décide de muer
mes pensés, actions et paroles
pour que mes efforts, même toute seule, soient auréolés.
oui ! Je décidai dans le temps et dans l’espace
de prendre mes courages à deux mains.
oui ! Dans cette arène, sur cette planète Terre,
il faut accepter de descendre dans l’arène et de croire
qu’il y aura non loin de soi des Émules,
lesquelles émules de part leurs actions même dans l’épars
vont chercher à te mettre à terre .
mais il faut garder en esprit qu’en toute équité,
toujours dans ce même espace, il y a un salvateur, oui !
Que l’on aura un diadème.
Sylvie Bohiki
Merci Sylvie pour ce joli texte qui me plonge dans mon passé. Il me rappelle bien de souvenirs.