« je suis un homme engagé pour la défense des droits de l’homme » Max Axel BOUNDA
« Oui, les mots ne suffisent pas. Le plus aberrant dans la lutte pour les droits et les libertés civiles, c’est de voir des gens faire des discours en se cachant derrière un écran, en appelant à la rébellion, au boycott mais ne jamais se faire voir sur le terrain »: Max Axel BOUNDA: BL : Bonjour Monsieur. Merci de nous accorder cette interview. Nos lecteurs sont curieux de connaitre l’auteur de l’Opération Forêt des Abeilles. Voudrez-vous bien vous présenter, s’il vous plait ? MB : Je ne saurais ouvrir cette interview sans dire merci à Biscottes littéraires d’avoir bien voulu me permettre de parler de l’Opération Forêt des Abeilles car il n’existe pas beaucoup de Webzines qui s’intéressent au noble art. Et j’en suis d’autant plus flatté que vous vous intéressiez à mon premier roman paru en 2019 et réédité il y a deux mois. Pour les lecteurs qui ne me connaissent pas, je…
« La charcuterie de la République », Frédéric GAKPARA-YAWO.
Voici un livre de théâtre, juste un petit livre qui n’est pas écrit de la manière dont les autres sont écrits. La charcuterie de la République est un monologue et le texte se veut original et très libre des règles du théâtre. Dans ce livre, on découvre un vendeur de journaux, très passionné de son métier malgré les déboires vécus. Il ne manque jamais d’entrain et de zèle en l’exerçant. Les journaux, déjà dépecés par le vendeur, sont si bien exposés à la clientèle pour attirer son regard. Chants, danses, slogans et blagues sont entre autres ses méthodes de séduction à l’égard de sa clientèle. Le seul personnage de cette pièce est le vendeur de journaux. Son nom, c’est Zandé (littéralement, il n’est pas tard, ou très bientôt). Il vend plusieurs journaux, mais il préfère la charcuterie de la République dont il dit être le Meilleur Distributeur Agréé et ce…
« La vie est un combat, disent certains. La vie de Femme, un chemin de croix », Ernis
Bonjour les amis. Nous recevons aujourd’hui une écrivaine camerounaise. Elle nous parle de sa rencontre avec le livre : « Je suis une âme rebelle, un esprit tourmenté. J’ai toujours écrit, dessiné, et quand le mot me manque, je pleure. Parce qu’écrire est pour moi le seul moyen de guérir mes blessures, et de m’évader de ce monde réfractaire à la douceur ». BL : Bonjour Madame. Nous sommes heureux de vous avoir sur notre blog. Vous voudrez bien nous dire un mot en guise de présentation ? Ernis. Bonjour. Je m’appelle Ernis. Poétesse, dramaturge et Slameuse Camerounaise. BL : Vous êtes femmes de lettres, et nous vous recevons justement sous ce manteau. Vous voudrez bien partager avec le lectorat le déclic de votre passion pour les lettres ? Ernis. : Tout commence en 2011. La rencontre avec « Balafon de Engelbert Mveng » me bouleverse et suscite en moi l’envie d’écrire, de prendre la parle et d’offrir…
« Au couvent chrétien » Gildas OUNSOU
Introduction La mal gouvernance est une gangrène qui sévit dans nombre d’Etats. En effet, plusieurs dirigeants après leur accession au pouvoir, développent toutes sortes de travers insoupçonnés alors qu’ils étaient candidats aux échéances électorales. Au couvent chrétien, pièce de théâtre écrite par Gildas OUNSOU, ce type de dirigeant est illustré à travers le personnage de Hounvi. Résumé Un Hounvi, Président-Directeur Général d’une entreprise nationale se rend chez son Hounnon à qui, il expose avec fierté ses travers, ainsi que ses actions et intentions machiavéliques sur sa gestion de la société d’Etat. C’est dans ce lieu, qu’il fera la rencontre d’un frère hounvi, éclairé sur ses intentions. Entre les deux éclatera une dispute qui révèlera les tares de la gouvernance du PDG. Etude des personnages Hounvi : fidèle du couvent chrétien, Président-Directeur Général de l’entreprise nationale dont la gestion est en réalité un condensé d’actions témoignant de sa mauvaise gouvernance. Hounnon : chef…
« Les comportements misogynes ont la vie dure dans les sociétés de type patriarcal », Caroline Meva
« Il y a encore quelques décennies, on ne parlait pas de littérature féminine africaine, mais aujourd’hui, la donne a changé ; il y a de plus en plus d’écrivaines africaines, dont le talent est reconnu mondialement » Caroline Meva. BL : Bonjour Madame. Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre Blog. Nos lecteurs désirent vous connaître. Voudriez-vous bien vous présenter, s’il vous plait ? CM : Bonjour. Mon nom est Caroline Meva, je suis camerounaise ; j’ai fait des études secondaires de littérature ; je suis titulaire d’une maîtrise en philosophie ; diplômée de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature du Cameroun ; ancien cadre de la Fonction Publique Camerounaise ; écrivaine ; mariée et mère de famille. BL : Vous êtes une femme de lettres. Voudriez-vous bien partager avec nous votre passion des lettres ? CM : Je me suis entichée des belles lettres dès mon enfance, à travers la lecture des ouvrages puisés dans la bibliothèque du Lycée, par la suite,…
« Ceux qui sortent dans la nuit » Mutt-Lon
« Tant de choses, surtout des mauvaises, sont dites sur Ceux qui sortent dans la nuit, selon l’expression consacrée. Ce qui est heureux pour tout le monde c’est que personne n’en sait rien de précis, car ceux qui savent ne parlent pas » p.17. Introduction Dans le monde, mais surtout en Afrique, certaines sociétés disposent de mythes sur de prétendus hommes « sorciers ». De plus en plus, ces mythes sont associés à des faits par analogie, entraînant toute réflexion sur le sujet à une déduction plus ou moins évidente : les sorciers existent vraiment. Se basant sur cette déduction, on pourra se poser la question de savoir qui sont en réalité ces sorciers ? Quelles sont leurs origines et quels rôles jouent-ils ? Peut-on qualifier la sorcellerie de « science » à l’africaine ? Dans son ouvrage Ceux qui sortent dans la nuit, l’écrivain camerounais Mutt-Lon épluche ces questions à travers une histoire aussi édifiante que palpitante. Allons…
« Le sarcophage des mutilés » de Stephens Akplogan: « un nid de désirs inassouvis »
« Le sarcophage des mutilés » de Stephens Akplogan, ce roman que je m’étais empressé de lire, attiré incontestablement par son titre, nous conte l’histoire d’une bande de mutilés. Bande parce qu’ils sont nombreux. Mutilés, par ce que drainés et ballotés par le poids de l’ambition, de la politique, du désir intellectuel, du désir inassouvi d’être, de devenir et de paraître. Cette ambition démesurée enfermé tous dans un piège sans fin. Stephens Akplogan, après avoir dressé un bref mais dense état des lieux de l’ambiance politique de mère Afrique, dépose enfin ses bagages au Bénin. Il nous emmène d’abord en petite virée chez Yamboun, un intellectuel ivre de mérites et de glorioles qui aura très vite appris que la société n’en fait qu’à sa tête et que les sectes ne sont pas seulement d’ordres religieux. « Le sarcophage des mutilés »de Stephens Akplogan nous lance à la suite de cette virée sur les grandes routes…