« MOIS DE MAI, MOIS DE MARIE : LE POEME DU JEUDI III » (AJS)
Voici le mois de mai, voici ton mois Marie Voici le mois de mai, prie pour nous mère chérie. Mère généreuse, femme charitable Vierge bienveillante, mère vénérable Avant son dernier râle, nonobstant son supplice C’est à toi Vierge Marie que nous confia ton fils. Déjà à Cana pour nous tu intervins Qui d’autre qu’une mère veille ainsi au bon grain Tu le savais capable d’accomplir un miracle Et rien à tes yeux n’eut pu être un obstacle Malgré sa rebuffade, il changea l’eau en vin Révélant au grand jour son caractère divin. Mère douce, aimante et protectrice Femme de foi, excellente médiatrice Sur demande de Jésus et à l’instar de Jean Nous te prenons désormais comme maman Vois notre vie, décèle nos pauvretés À ton divin fils, daigne les présenter Nous savons d’expérience qu’il t’exauce sans réserve Et qu’à ta demande, du manque il nous préserve Sur sa miséricorde,…
Kombi-Guékia Joseph : « En Afrique, on tue l’intellectuel. »
« La littérature est le seul alcool qui ne nuit guère à la santé de l’homme.« , affirme Kombi-Guékia Joseph, l’auteur que nous recevons aujourd’hui. Il nous vient du Gabon. BL : Bonjour Kombi-Guékia Joseph. Nous nous remercions pour cette interview que vous nous accordez. Vous êtes un jeune écrivain gabonais. Vous avez à votre actif plusieurs ouvrages. Que pouvons-nous en savoir davantage de vous ? KGJ : Oui bonjour, c’est un véritable plaisir de passer en interview sur votre plateforme. Je suis vraiment ravi de faire cette interview. Ce que je peux vous dire plus sur moi : je suis étudiant en Licence 1 en Génie des Langues et Affaires à l’Université Dakar-Bourguiba au Sénégal. BL : Comment la littérature se porte-t-elle au pays d’Omar Bongo ? KGJ : Je peux vous dire que la Littérature se porte plus ou moins bien au Gabon même si je suis loin de mon pays. Pour tout vous dire, la Littérature…
« Les Douleurs cachées » de Cyrille S. : « Ras-le bol d’une jeunesse déçue »
« Les Douleurs cachées de Cyrille SOFEU constituent à n’en point douter des valeurs éthiques. L’auteur invite les autorités à une prise de conscience sur l’impérieuse nécessité de reconnaitre, de valoriser et d’encourager le mérite, de bannir les contraintes occultes auxquelles est soumise la jeunesse qui aspire à la réussite. » Introduction Cyrille SOFEU vous amène à découvrir Les Douleurs Cachées d’une société camerounaise du début du XXI ème siècle en proie à de multiples sévices qui maintiennent la jeunesse dans une spirale infernale. Par cette illustre œuvre constituée de sept nouvelles, l’auteur émet son premier jet sur la scène littéraire. L’inscription sociale de cette œuvre s’appréhende aussi bien par les manies de l’auteur que par l’univers spatiotemporel dans lequel elle prend essence. 1- L’auteur, le prétexte et le contexte de l’œuvre L’analyse topographique présente la peinture des lieux symboliques qui ont inspiré l’auteur. La référence constante à la ville estudiantine de…
MOIS DE MAI, MOIS DE MARIE : LE POÈME DU JEUDI II (AJS)
Voici le mois de mai, voici ton mois Marie Voici le mois de mai, prie pour nous mère chérie. Marie, femme humble, amie bienveillante Tu rejoins à la hâte Elisabeth ta parente Elle à qui Dieu fait grâce dans son âge avancé Nous rappelant ainsi sa grande fidélité. Il est souverain notre Dieu créateur Sa toute-puissance transcende les circonstances. Avec ta cousine durant six mois tu demeures Dans les moindres tâches tu lui portes assistance Quelle joie que la sienne de t’accueillir chez elle Quel bonheur de t’avoir, mère de l’Emmanuel. Nous portons nous aussi un désir ardent Un de ces tourments voulant braver le temps Un enfant, un emploi, une guérison Un mariage, un achat, une meilleure situation Assiste-nous Marie, dans cette quête du meilleur Aide-nous à garder foi en Dieu notre Seigneur Et quand il daignera…
ATI MIGADA (AM) : » Etre écrivain, c’est une lourde tâche «
« Je suis fier d’avoir publié ces livres. Mais en même temps j’ai une énorme pression car je sais que je dois faire l’effort d’être un modèle pour la jeune génération. Etre écrivain, c’est une lourde tâche et j’espère pouvoir la mener à bien. » Ati Migada BL : Bonjour Ati Migada. Heureux de vous recevoir sur notre Blog. Veuillez vous présenter, s’il vous plait. AM: Bonjour, Monsieur. Merci de me recevoir sur vitre blog. Je suis Ati MIGADA, auteur d’un recueil de poèmes intitulé « Le pouls de l’existence » et aussi d’un roman intitulé « La Promesse ». J’ai 18 ans et je suis en deuxième année de droit. BL : Vous êtes défini comme le plus jeune écrivain ivoirien. Comment le recevez-vous ? AM: Je suis fier d’avoir publié ces livres. Mais en même temps j’ai une énorme pression car je sais que je dois faire l’effort d’être un modèle pour la jeune génération. Être écrivain,…
« Le respect des règles est un pas vers la liberté », Amoni ADEBAYOR
Conte : Le respect des règles est un pas vers la liberté Mon conte roule, roule, roule et tombe dans le village O’COQS où vivait le peuple coquelet. C’était un village très prospère dont la richesse se racontait partout dans toute la contrée. Les habitants vivaient de l’élevage et du commerce des coqs. C’était d’ailleurs le seul village où l’on trouvait des coqs. Le village avait des règles et interdictions strictes. L’une de ces règles était de ne pas manger les coqs qu’eux-mêmes coquelets élevaient. En effet, le coq était devenu leur totem dans le village. Aucun coquelet ne devrait en manger. Les sanctions étaient radicales et connues de tous. Enfreindre cette règle entrainerait une malédiction sur le village, une pauvreté sans précédente. Les coqs allaient perdre à tout jamais leurs dents. Et celui qui contrevient à la règle devrait mourir pour apaiser le mal. Tous les habitants s’évertuaient à respecter…
« Babingo au nom des acculturés », Moussibahou Mazou
Introduction Amadou Hampaté Bah, dans Aspects de la civilisation africaine affirmait : « L’abandon de nos langues nous couperait tôt ou tard de nos traditions et modifierait tôt ou tard la structure même de notre esprit. Ce serait amputer irrémédiablement l’humanité d’une de ses richesses, d’un style de vie profondément humain, fraternel et équilibré, de plus en plus rare dans l’humanité moderne ». Cet écrit était comme un cri d’alarme pour montrer l’importance de nos langues nationales et ce qu’il adviendrait si jamais nous la méprisons, pire, l’abandonnons. Mais pourquoi il est si important de retrouver ses origines, mieux de maîtriser sa langue maternelle ? Quelles conséquences si cette langue est abandonnée au profil des autres ? Comme pour répondre à cet appel, cet auteur congolais, Moussibahou Mazou, dans Babingo au nom des acculturés, qui est son 3è livre, fait ce plaidoyer pour l’instauration des langues nationales dans le système…