Category Archives: conte

Le gentil traversa monts et vaux, rivières et âges. On lui avait prédit cinq jours de marche. Il venait d’en faire dix-huit. Le découragement le gagnait…

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Dodji et Sessi avaient l’habitude de se croiser chaque matin en allant à leurs occupations. Les deux tourtereaux se confiaient leurs petits secret.

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  Mon conte vole, roule, court, vole encore puis marche et tombe à Gbèdouto. Gbèdouto était un village aussi lointain que l’ouest du monde, là où se couche le soleil. C’était un village doté de toutes les richesses de la terre. Il y faisait bon vivre et rien ne manquait aux habitants de ce village. Chaque habitant de Gbèdouto avait une grande maison dotée de plusieurs chambres, d’une ferme où se cultivaient des vergers et des palmeraies. Personne n’enviait le sort de l’autre car la terre de Gbèdouto était aussi une mine d’or. Ceux qui voulaient travailler dans la mine du village découvrait chaque jour de l’or qu’ils vendaient aux étrangers qui passaient par le village pour aller faire leur commerce. Gbèdouto avait pourtant un seul interdit: aucune femme ne devait sortir de chez elle après le coucher du jour. On raconte que le premier habitant qui découvrit ce village…

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  Il était une fois un grand et puissant roi du nom de ADANDÉ, un redoutable guerrier, un conquérant craint par-delà les terres de son royaume. Sa science de la guerre et son habileté au combat étaient sans égal. A la tête de son armée, il avait défait tant de rois, réduit en esclavage des peuples entiers dont les plus belles femmes venaient fleurir son arène. Une fois passée l’ivresse de chaque bataille remportée, sa soif de gloire et de sang ne s’en trouvaient que décuplés. Mais voilà : il y avait de moins en moins de royaumes et d’empires qui n’avaient déjà connu la fureur de ses cavaliers. Comme il fallait à ADANDÉ trouver à tout prix de nouvelles terres pour y mener bataille, il fit venir le plus ancien des sages de son royaume. Ce dernier ayant voyagé à travers le monde, traversé monts et vallées, ADANDÉ était certain…

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Mon conte roule, s’enroule au bout d’une corde puis se déroule, se dévide pour chuter dans les dédales du village Ayizɔ. Dans ce village vivaient des hommes et des femmes qui se rencontraient chaque jour et se racontaient chaque détail de leurs vies. Dans le village Ayizɔ, chacun pouvait dire avec précision, sans bégayer ni tourner 7 fois la langue, ce que l’autre avait mangé la veille ou quel habit avait-il ou elle cousu ou quelle couleur de sauce avait-il ou elle préparée ou combien de fois avait-il ou elle toussé dans la nuit profonde. Ayizɔ était réputé pour la complicité inquiétante de ses 77 habitants sans compter les fœtus ni les embryons ni les spermatozoïdes en course à la vie. Ce village faisait parler de lui à cause des anecdotes qu’on connaissait sur lui et qui s’avéraient à la longue. Les femmes du village malgré leur fécondité et leur…

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Il était une fois une jeune et belle sirène. Elle était la plus belle des sirènes et fille unique de la reine des eaux. En ces temps-là, les sirènes pouvaient s’aventurer en dehors des eaux et prendre forme humaine. Elles séjournaient sur terre et repartaient vers les eaux à l’abri des regards. De peur que sa fille ne soit retenue par les hommes en raison de sa beauté, la reine des eaux demanda à une redoutable sorcière de lui jeter un sort. Ainsi, contrairement aux autres sirènes qui restaient toujours aussi belles même en ayant pris forme humaine, elle, par contre, prenait l’apparence d’une bossue, le visage boursouflé et rempli de boutons. Nul homme ne se hasarderait donc à l’approcher, tant elle paraîtrait laide. La reine des eaux était d’autant plus rassurée que pour rompre le sort, il fallait qu’au-delà des apparences, un humain réussisse à trouver le trésor qui…

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  Mon conte prend sa direction, marche, court, vole et atterrit dans une contrée non loin d’ici. Il y faisait beau et la nature abritait toutes les créatures. Cet endroit voyait vivre des générations de peuples et d’êtres humains. C’est dans cet enchaînement de semaines, de mois et d’années qu’ont vécu Sousouni et Nidolé. Les deux étaient jumeaux nés du même père et de la même mère. Sousouni naquit garçon et Nidolé était une fille. Les deux se ressemblaient comme deux gouttes d’eau mais étaient très différents de caractère. Leur mère les aimait d’un amour unique et plein de dévouement. Jamais les jumeaux ne manquaient de rien et s’ils venaient à en manquer, leurs parents devenaient leur source de bonheur. À la naissance des jumeaux, leur mère qui partait étaler son linge vit sur son chemin une grosse pierre qui bougeait. Elle prit peur mais eut le courage de s’en…

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Il était une fois, dans une contrée lointaine, vivaient parmi les villageois deux familles voisines pas comme les autres : l’une était immensément riche et l’autre, très très pauvre. Ayélé, fille de la pauvre et Alougba, garçon de l’autre famille, se connaissaient depuis leur enfance et ont fini par s’amouracher l’un de l’autre. Les deux, pendant longtemps avaient entretenu cette flamme secrète dans leurs cœurs et elle était devenue leur seule raison de vivre. Mais cette vision n’était pas partagée de tous, même si tout le village admirait et soutenait le beau couple que formaient ces deux jeunes gens. Les parents d’Alougba dans leur acharnement pensaient qu’Ayélé n’était qu’une petite profiteuse qui voit en leur garçon une opportunité pour changer de rang social, une échelle pour grimper au sommet. Aussi décidèrent-ils coûte que coûte de mettre fin à cette union, fut-ce avec la force. La mère de la pauvre malheureuse aussi…

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Conte : Akpédjé, l’orphelin. Mon conte roule, roule, et tombe dans un village Kpélin, où jadis vivaient Akpédjé, un très beau jeune garçon avec sa mère, sa marâtre et son fils Dansou, et ainsi que son père. Mais un jour, il devin orphelin de mère, puisque sa maman partit à d’une crise cardiaque. Son père le confia à sa marâtre. Malheureusement, cette dernière lui rendait la vie dure, très dure même. Cherchant les moyens par lesquels il fallait éliminer physiquement le jeune homme, la marâtre ne trouva aucune occasion. Chaque nuit, le jeune orphelin dormait dans une pauvre case un peu éloignée de la maison familiale, qui pourtant, disposait d’assez de chambres, contrairement à l’enfant de la marâtre qui dormait dans l’une des chambres avec les parents. Et pourtant, les deux enfants s’aimaient et s’entendaient très bien. Une nuit, elle décida d’en finir avec l’orphelin. Elle se dirigea dans la case…

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Conte : Kokouè et Gbodja. Il était une fois, dans un village un peu reculé, aux temps où, pour annoncer une nouvelle, il fallait dépêcher quelqu’un qui doit parcourir des heures, des jours, voire même des semaines pour aller la livrer, vivait un vieil homme assez âgé, qui n’avait qu’une seule enfant. Kokouè n’avait pas eu en effet la chance de connaître ses parents. Ces derniers étaient morts quand elle n’était que bébé, foudroyés par le tonnerre. Kokouè n’avait connu que son grand-père. Parmi ses compagnons d’enfance, il y avait Gbodja, qui était amoureux d’elle, et plusieurs fois, il était venu demander la main de sa raison de vivre, et plusieurs fois, il avait reçu un refus catégorique. Le vieux l’avait même honni et humilié publiquement en le traitant de fou, de voleur. Et pourtant, Kokouè et Gbodja s’aimaient d’un amour vrai. Plusieurs fois, elle avait demandé à son grand-père de…

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