Category Archives: conte

Il était une fois un orphelin nommé Edjↄna. Il n’avait pas connu son père qui était décédé sept mois avant sa naissance. Sa mère qui devait veiller sur lui rendit l’âme aussitôt après lui avoir donné la vie. Depuis la mort de son mari, cette dernière, rejetée et renvoyée de la demeure conjugale, était obligée de ramasser du bois mort dans la forêt, qu’elle devait vendre afin de se nourrir et veiller sur sa grossesse. Elle était la seule rescapée de sa famille qui a péri dans un incendie. Elle n’avait vraiment personne au monde pour l’aider. Comme à l’accoutumée, de bonne heure, elle se rendit dans la forêt. Là, elle eut de violentes contractions qu’elle confondit à ses habituels maux de ventre. Le temps de comprendre ce qui se passait réellement, elle se surprit en train de donner naissance à son enfant, seule au milieu de la forêt. Après…

Read more

Conte :  Edjↄna, l’orphelin, et Wéziza, l’aveugle. Il était une fois un orphelin nommé Edjↄna. Il n’avait pas connu son père qui était décédé sept mois avant sa naissance. Sa mère qui devait veiller sur lui rendit l’âme aussitôt après lui avoir donné la vie. Depuis la mort de son mari, cette dernière, rejetée et renvoyée de la demeure conjugale, était obligée de ramasser du bois mort dans la forêt, qu’elle devait vendre afin de se nourrir et veiller sur sa grossesse. Elle était la seule rescapée de sa famille qui a péri dans un incendie. Elle n’avait vraiment personne au monde pour l’aider. Comme à l’accoutumée, de bonne heure, elle se rendit dans la forêt. Là, elle eut de violentes contractions qu’elle confondit à ses habituels maux de ventre. Le temps de comprendre ce qui se passait réellement, elle se surprit en train de donner naissance à son enfant, seule…

Read more

Il était une fois, une femme nommée Aɖugaɖa. La vie ne l’a pas comblée des libéralités du ciel ni la nature du charme qui faisait la parure des autres femmes de Yantéwolé, son village. Son physique n’était pas des plus attrayants et si l’on devait risquer une comparaison, on pourrait, sans exagérer, affirmer qu’elle rivalisait en beauté avec l’hippopotame. Elle avait les talons continuellement gercés, la peau crevassée et à son passage, beaucoup se bouchaient les narines comme si elle était une musaraigne en putréfaction. Aɖugaɖa avait aussi de maigres jambes, on eût dit des pattes des poussins. Elle était dotée d’une poitrine moins généreuse que celles des garçonnets du village de Yantéwolé. Ce corps fort étique portait une grosse tête bosselée par endroit. Mais ce qui frappait le plus chez Aɖugaɖa, c’était la proéminence de ses mâchoires. Quand elle fermait la bouche, malgré tous ses efforts, ses lèvres ne…

Read more

Mon conte roule, roule et tombe dans le village natal du bon Dieu, Mawu Sègbo Lissa. En ce temps là, les animaux comme les hommes étaient des amis et aucun parmi eux ne rampait. Trois modes de locomotion étaient pratiqués : la marche, le vol et la nage. Au village natal de Mawu Sègbo Lissa , les hommes pouvaient prendre femme dans le rang des animaux et  des animaux pouvaient prendre femme dans le rang des oiseaux. Bien plus, une femme pouvait avoir comme coépouse une lionne, une grenouille ou un phacochère. Les petits des hommes et ceux des animaux mangeaient dans la même assiette. La panthère pouvait garder les enfants de la biche pendant que cette dernière était au marché ou au champ. Dans le village natal du bon Dieu, tout était permis, sauf épouser la femme de son frère. On pouvait en prendre autant qu’on voulait, pourvu qu’on ne…

Read more

Conte : Le respect des règles est un pas vers la liberté Mon conte roule, roule, roule et tombe dans le village O’COQS où vivait le peuple coquelet. C’était un village très prospère dont la richesse se racontait partout dans toute la contrée. Les habitants vivaient de l’élevage et du commerce des coqs. C’était d’ailleurs le seul village où l’on trouvait des coqs. Le village avait des règles et interdictions strictes. L’une de ces règles était de ne pas manger les coqs qu’eux-mêmes coquelets élevaient. En effet, le coq était devenu leur totem dans le village. Aucun coquelet ne devrait en manger. Les sanctions étaient radicales et connues de tous. Enfreindre cette règle entrainerait une malédiction sur le village, une pauvreté sans précédente. Les coqs allaient perdre à tout jamais leurs dents. Et celui qui contrevient à la règle devrait mourir pour apaiser le mal. Tous les habitants s’évertuaient à respecter…

Read more

Mon conte vole, roule, trébuche, se lève, court, continue son vol pour atterrir dans la lointaine contrée de Zankodo. Zankodo était la dernière région située à l’horizon non loin de la ligne qui séparait le ciel de la terre. Dans cette contrée, vivaient tous les habitants de la terre, hommes, femmes et enfants. Le matin était moment de fête car chaque famille préparait le petit déjeuner et conviait ses voisins immédiats au partage du repas. C’était l’entraide et la fraternité. Le bien était une religion et la bienveillance un mode de vie. Tout aîné prodiguait des conseils aux plus jeunes et les femmes étaient des êtres protégés et respectés. Nul ne connaissait l’existence du mal dans le cœur des hommes. À l’origine, les habitants décidèrent de choisir un roi en questionnant dada Sègbo à chaque décès du précédent roi. La vie à Zankodo était des meilleures car étant proche des…

Read more

Mon conte roule, roule et tombe sur le village de Tagbasoukpo. Dans ce village, vivait, Gbèdoloo, un vieil homme très riche qui n’avait que deux fils. L’ainé, Gbévoun, était paresseux, arrogant, malpropre mais mégalomane, aimant la belle vie en compagnie des filles. Malgré son caractère, son père l’aimait plus que tout. N’était-il pas son fils aîné, à qui devait revenir de droit la gestion de l’héritage ? Gbèdoloo faisait tout pour le préparer à lui succéder. Mais Gbévoun, sûr de gérer les biens de ce dernier, l’envoyait paître chaque fois qu’il lui faisait des remarques sur ses mauvais comportements. Une seule chose le préoccupait : que son père meure et qu’il hérite. Le benjamin, Iton, était plutôt correct, poli, racé, consciencieux, sage et travailleur. Depuis près de deux mois que le vieux était malade, Gbévoun l’abandonna, préférant passer le clair de son temps avec les filles du village et même les femmes…

Read more

Mon conte marche, court, vole, plane et tombe dans une forêt quelque part dans ce monde. C’était au temps où les animaux et les hommes partageaient le même langage, et n’avaient pour dieux que les éléments terrestres ou naturels. Un temps où la haine et la violence n’avaient pas encore de nom. Au plus profond de cette forêt, vivait dans une grotte une vielle mère. En effet, celle-ci, toute petite, avait été retrouvée par une grappe d’hyènes au bord d’une rivière un beau matin. Personne ne sut comment elle s’était retrouvée là. Les animaux, sans se poser de questions outre mesure, l’accueillirent et lui apportaient au quotidien la pitance et les autres soins. Avec des feuilles enchevêtrées, ils lui firent tant bien que mal des habits tellement ils aimaient la petite qu’elle était. En grandissant, elle s’occupait de leurs petits en pansant les blessures aux blessés. Ils vivaient dans l’harmonie,…

Read more

Mon histoire prend son essor, survole contrée des pays et vient se poser sur un chasseur et sa femme qui résidait dans un petit village nommé Agbado. Ce chasseur demeurait dans une pauvre case située à l’entrée du village. Un jour, un beau matin, le chasseur alla à la chasse et arrivé au beau milieu de la jungle, il entendit un hurlement qui se dégageait dans un buisson d’herbe. Croyant que c’était un animal, il décrocha son fusil contre l’objet, et s’en partit pour vérifier le résultat de son fusil. Malheureusement c’était un être humain qu’il avait tué. Étonné par ceci, il narra les faits à sa femme une fois à la maison, sachant qu’il prenait un grand risque. En effet, Alougba est une bavarde qui est incapable de la fermer quand il le faut. Quand elle ne parle pas, on dirait que sa respiration se bloquait. Elle se donne…

Read more

Il y a longtemps, très longtemps de cela, au temps où les animaux savaient encore parler, se déroula un évènement qui allait changer la vie de ces derniers dans la forêt. Ce jour-là, les animaux de la étaient comme d’habitude sur leurs gardes. Mais pourquoi ? La réponse à cette question était là en chair et en os. Toujours caché dans un buisson, prêt à terroriser le premier animal qui passerait par-là, le lion, cet animal qui, avec sa majestueuse crinière noire, signe de vitalité et sa corpulence magnifique, régnait en maître absolu, incontesté et incontestable. Il effrayait tous les autres animaux avec ses rugissements terrifiants dont les échos se répandaient à des kilomètres à la ronde. Mais ce qu’il allait vivre ce jour-là allait lui apprendre qu’il vaudrait mieux avoir des amis que de se faire plein d’ennemis. La journée tendait vers l’après-midi. Les animaux, qui n’avaient pas remarqué…

Read more

20/60
×

Aimez notre page Facebook