Category Archives: conte

Autrefois, l’hyène et la poule étaient de bons amis. Elles avaient le même patron. Elles faisaient tout ensemble. Leurs enfants allaient dans la même école. Tout le monde dans le quartier était même jaloux deux, tellement cette amitié était originale et sincère. Mais un jour, profitant de l’absence de la poule, l’hyène alla tuer un enfant de mère poule — le seul qui était resté à la maison, parce qu’étant malade –, le rôtit et le mangea avec ses enfants. De retour à la maison, la poule constata la disparition de son enfant. Elle alla crier désespoir chez son amie l’hyène. Cette dernière promit l’aider à le trouver. Durant des jours, elles ne trouvèrent point l’enfant, ni aucune piste sûre ne leur donnait  espoir. Pendant ce temps, l’hyène interdit à ses enfants d’aller désormais chez la poule. Celle-ci s’inquiéta de ce brusque changement et décida d’en savoir la cause. La…

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Mon conte roule, roule et tombe sur la musaraigne. La musaraigne vivait en parfaite harmonie avec les autres animaux. En ce temps-là, elle ne sentait pas mauvais, elle ne rasait pas les murs. Elle n’était pas non plus flanquée de l’horrible museau qu’on lui connait aujourd’hui. Certes, elle ne pouvait rivaliser en grâce et en charme avec le héron, la gazelle, le colibri, le perroquet qui étaient d’une beauté sublime, féérique. Mais, comme la tendance était de se préserver au maximum, la musaraigne s’employait aussi à faire briller sa beauté qu’elle pouvait vanter devant les rats, les agoutis, les lapins et les chiens. Il faut le reconnaître, la musaraigne était d’une sveltesse que mettaient en exergue ses jolis poils et frêles pattes.si elle avait de petits yeux, ses oreilles étaient enviées par le lièvre et par l’hyène son parfum. Elle n’avait qu’une préoccupation, travailler et se faire de l’argent afin…

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Mon conte vole, vole et tombe dans un village, dans ce village un couple, dans ce couple, deux coépouses. Des deux coépouses, l’une est d’une beauté sublime, c’est Vignonivi, l’autre Dokponoussi, relativement laide. Mais contrairement à Vignonivi, Dokponoussi est une excellente cuisinière. Si tout le village se prosterne aux pieds de Vignonivi pour se mirer dans ses yeux et se recueillir à l’ombre de ses sourcils, Loboé, leur mari affectionne particulièrement Dokponoussi. Vignonivi excelle dans l’art de la séduction. Elle peut passer deux à trois heures à se faire belle, se tailler les ongles, se nettoyer le visage, se tresser, s’enduire le corps d’huile de palme, faire briller ses mollets, signaler sa présence à plus d’un kilomètre à la ronde grâce à ses parfums spéciaux. Sa peau est fine et lisse comme la paume d’un nouveau-né. Par contre, Dokponoussi ne consacre par beaucoup de temps à sa toilette. Elle est…

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Mon conte, roule, roule et tombe dans un royaume où vit une belle fille. Elle s’appelait Ayélé. Ayélé était belle comme l’aurore. Elle avait les dents blanches on dirait du coton au soleil, avec un cou droit, un derrière un peu imposant, une couleur café au lait qu’on en voit rarement,  une poitrine bien dégagée. Tellement dégagée qu’on aurait pensé aux mamelles du Fouta Djalon. Les perles quelle portait autour de ses reins chantaient et louangeaient sa beauté sublime et son charme. A son passage, on entendait une sorte de musique qui prenait tout le monde dans la danse et ses pas rythmaient au son des tamtams. . Des doigts très effilés, on aurait même dit qu’ils n’avaient jamais servi. Bref Ayélé était tout ce qui peut évoquer chez un homme l’envie de la posséder, de l’épouser, de la garder jalousement au fond de sa case et de lui faire…

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Autrefois, il y avait beaucoup moins d’idiots que de nos jours. Quand il s’en trouvait un quelque part, aussitôt on le chassait du village ou on le tuait. Aujourd’hui, par contre, quand bien même on aurait  chassé la moitié du village, cela ne suffirait pas. Les cons pulluleraient encore. Voici comment les choses se passèrent. Un jour, trois idiots qu’on avait chassés pour leurs bêtises se retrouvèrent à un carrefour et se dirent : »Peut-être arriverons-nous à quelque chose d’utile en réunissant l’intelligence de nos trois têtes stupides. » Et ils poursuivirent leur chemin ensemble. Peu de temps après, ils arrivèrent devant une cabane d’où sortit un vieil homme. Ce dernier leur dit : –  Où allez-vous ? Les idiots haussèrent les épaules et répondirent : – Là où nous porteront nos jambes. On nous a chassés de chez nous pour nos bêtises. Et partout où nous passons, personne ne veut nous recevoir ni nous aider.…

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Il était une fois Mayiboui, un pays très lointain, si lointain que pour y accéder, il fallait des jours et des nuits, des lunes et des soleils. Il advint que le ciel ne fît pas tomber la pluie. La terre s’était asséchée. Tous les puits et cours d’eau étaient à sec. Une grande famine s’installa alors. Hommes, femmes, enfants et bêtes mourraient comme des vers de terre au passage du feu.   Un jour, un jeune décida de se lancer à l’aventure, à la recherche des vivres pour sauver sa famille. Pendant six jours, il marcha, marcha, escalada monts et vallées, traversa forêts et savanes. Le septième jour, n’en pouvant plus, fatigué de marcher, il s’affaissa sous un arbre et dormit. A son réveil, il vit devant lui, une vieille femme au corps remplie de plaies putrides. Il n’eut pas peur. Il ne la prit pas en dégout non plus.…

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Mon conte roule, roule et tombe sur Bonou. Bonou était chasseur professionnel au pays de Houélèko. Sa femme s’appelait Yèbèyèbè. Elle ne l’aimait guère. Un jour, après une longue chasse, comme il rentrait bredouille, il découvrit successivement un rat, une tortureet un pangolin qui lui dirent, chacun à son tour: « ne me tue pas, emporte-moi et tu verras ce dont je suis capable. » Le chasseur satisfit au désir des animaux. A deux kilomètres de la maison, le rat lui dit : « Je suis capable, la nuit, de te faire entrer, sans être vu par personne, dans n’importe quelle maison« . La torture continua:  » Je peux porter pour toi, sur ma bosse, une charge du poids de trois montagnes. » Et le pangolin termina par ces mots:  » Je te donnerai l’herbe qui guérit de toutes les morsures de serpent« . La nuit suivante, Bonou mit les animaux à l’épreuve. Comme dans un…

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Mon conte roule, roule et tombe sur Lanta et Ganzin. Ces deux hommes étaient de très grands amis. On ne voyait jamais l’un sans l’autre. Ils faisaient tout ensemble : travaux champêtres, promenades dans la forêt, au marigot. Ils prenaient même leurs repas ensemble. Ganzin était beau et avait une famille, alors que son ami Lanta, était un homme très vilain flanqué d’une  tête aussi grosse qu’une marmite. De plus, il était un célibataire. La femme de Ganzin était une tisserande de grande renommée. Un jour, au cours de l’une de leurs promenades quotidiennes, une jeune et belle fille, Nounyon, jeta son dévolu sur Lanta. Ganzin s’en offusqua et devint du coup très jaloux. Il estimait en effet que Lanta était trop laid pour bénéficier de l’attention et de la grâce d’une si belle créature. Il aurait aimé épouser la jeune fille. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi et comment,…

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  Mon conte roule, roule et tombe sur Lanta et Ganzin. Ces deux hommes étaient de très grands amis. On ne voyait jamais l’un sans l’autre. Ils faisaient tout ensemble : travaux champêtres, promenades dans la forêt, au marigot. Ils prenaient même leurs repas ensemble. Ganzin était beau et avait une famille, alors que son ami Lanta, était un homme très vilain flanqué d’une  tête aussi grosse qu’une marmite. De plus, il était un célibataire. La femme de Ganzin était une tisserande de grande renommée. Un jour, au cours de l’une de leurs promenades quotidiennes, une jeune et belle fille, Nounyon, jeta son dévolu sur Lanta. Ganzin s’en offusqua et devint du coup très jaloux. Il estimait en effet que Lanta était trop laid pour bénéficier de l’attention et de la grâce d’une si belle créature. Il aurait aimé épouser la jeune fille. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi et…

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Mon conte vole, vole, survole monts et vallées et tombe dans un royaume. C’était au temps où les hommes et les animaux parlaient encore. Il y avait un roi très méchant qui était craint de ses sujets. Tous ceux qui ont osé le contredire ont été purement et simplement décapités. Il avait une fille qui était en âge de se marier. Malgré tous les prétendants venus demander la main de la princesse, le roi n’exauça aucun d’eux, même pas Noukoudjin, un jeune homme que la princesse avait choisi. Le langage du roi était : ma fille n’est pas épousable. Des années passaient et la fille devenait chaque jour un peu plus vieille. Elle avait vingt-deux ans. Mais un beau jour, le roi convoqua tous les habitants de son royaume et promit de donner la main de sa fille à celui qui, à travers un grand exploit réussira à l’émerveiller. Tous…

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