« Sincères condoléances » ou l’art de faire son deuil au moyen du sexe et de l’alcool
Il est une réalité indéniable : tous les hommes sont mortels et tous mourront qu’ils le veuillent ou non. Mais la grande question qui se pose est de savoir comment les hommes se comportent face à la mort. Comment vivent-ils ces moments tragiques de séparation où la vie devient insipide et l’existence vide de sens? Comment traversent-ils ces épreuves qui leur tombent dessus comme un cou de massue leur imposant un nouveau style de vie où parfois ils devront tout reprendre ou se réadapter à une nouvelle vie? Eplorée, Gisèle Ayaba TOTIN décide d’empoigner sa plume pour transcender cette douloureuse épreuve. Elle perd un être cher, et pour faire son deuil, elle écrit un livre; « Sincères condoléances« . Qui est cette auteure? Que peut-on retenir de son livre? L’Auteur De nationalité Franco-béninoise et passionnée des Lettres, GisèleAyaba TOTIN est née en 1978 à Toulouse de Zéphirin Comlan TOTIN et de Thérèse…
BOUBÉ HAMA (BH) « Même une Bibliothèque Nationale, mon pays le Niger n’en a pas »
« Si je pouvais avoir une baguette magique, j’aurai fait disparaitre tous les gouvernants de ce continent et taper sur la tête des nouveaux qui vont prendre les fauteuils afin que l’eau de la mauvaise saison sorte de leurs narines. » Boubé Hama BL : Bonjour Monsieur Boubé Hama. C’est un grand plaisir pour nous de vous recevoir sur notre blog. Vous êtes écrivain, poète, romancier, nouvelliste. Veuillez nous en dire davantage sur vous. BH : Oui, je suis auteur, acteur culturel nigérien. Responsable des Nouvelles Editions du Sahel (NES), une jeune maison d’édition créée au Niger pour booster l’activité du Livre au plan national et sous-régional. Ecrivain, passionné de mon art, j’ai plusieurs ouvrages à mon actif,des ouvrages publiés en France, au Cameroun, au Togo, au Bénin et bientôt au Niger. BL : Depuis quand écrivez-vous? BH : J’écris depuis l’âge de (12) douze ans mais en réalité je n’étais pas conscient de la main…
« Allah n’est pas obligé » Rire pour ne pas mourir de chagrin
Introduction L’œuvre dont je voudrais vous parler aujourd’hui, vous l’avez peut-être déjà lu une ou plus d’une fois. Peut-être en avez-vous entendu parler. Peut-être que c’est la première fois que vous la connaissance de « Allah n’est pas obligé« . De toutes les façons, dès que vous aborderez ce roman, vous serez quelque peu surpris voire bouleversé par son titre : « Allah n’est pas obligé« . Pourquoi Allah n’est donc-t-il pas obligé ? Qu’est-ce qu’il n’est pas obligé de faire ? De quoi veut-on bien parler dans ce bouquin ? Puis à la lecture de ce titre enveloppé de mystère, vous ferez la rencontre glaçante d’un bambin, personnage principal de son univers qu’il narre à l’aide d’une armée de dictionnaires. Vous découvriez aussi dans ce livre des situations de souffrances atroces de la vie, des situations qui désolent et qui chagrinent, mais puisque Allah n’est pas obligé de toujours intervenir face aux lamentations des…
Fidèle Goulyzia « Je suis juste écrivain de mon temps. «
« Je suis juste écrivain de mon temps. » Ainsi se définit fondamentalement, celui que nous recevons pour vous en ce jour, chers amis de Biscottes Littéraires. Il se nomme Fidèle Goulyzia, journaliste écrivain ivoirien qui croit fermement que « L’engagement revêt l’acception qu’on veut lui donner. » BL : Bonjour cher Fidèle Goulyzia. C’est une grande joie pour nous de vous recevoir sur notre blog. D’entrée, nous vous remercions pour avoir accepté de répondre à nos questions. Pour commencer, nous souhaiterions que vous vous présentiez aux lecteurs de Biscottes littéraires. FG : Parler de soi est un exercice complexe quand on veut repousser sans cesse la tentation d’un narcissisme béat. Mais pour les besoins de la cause, je vais m’y prêter. Je suis juriste internationaliste de formation et journaliste de profession d’origine ivoirienne. Passionné de voyages, de cultures et de contacts humains. J’ai passé trois belles années de ma jeune carrière de reporter au…
Yehni Djidji (YD): « Être une épouse et être une mère sont deux des meilleures choses qui me soient arrivées. »
« Être une épouse et être une mère sont deux des meilleures choses qui me soient arrivées! » Ainsi s’extasie celle que nous recevons pour vous ce matin, chers amis de Biscottes Littéraires que nous saluons avec déférence et reconnaissance. Cette écrivaine nous vient de la Côte-d’Ivoire et a pour nom Yehni DJIDJI. Elle a de grandes ambitions littéraires et livresques. Pour en savoir davantage, installez-vous confortablement et délectez-vous de la présente interview qu’elle nous a gracieusement accordée. BL : Bonjour Mme Yehni Djidji. C’est un plaisir de vous recevoir sur notre blog. Que doit-on savoir sur la grande dame que vous êtes ? YD : Bonjour. Je suis une passionnée de lecture et d’écriture qui essaie de faire vivre cet amour à travers un blog, une agence littéraire et diverses autres activités. BL : Vous êtes une « folle » des belles lettres. Cette grande romance entre la littérature et vous, de quand date-t-elle et comment…
Conseil à la jeunesse, Emile Zola
Émile Zola, Lettre à la jeunesse, 1897 En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus est accusé d’avoir livré des secrets aux Allemands, et condamné au bagne à l’issue d’une procédure judiciaire défectueuse et violente. Or, il est juif, et l’antisémitisme se déchaîne contre lui dans des campagnes de presse passionnelles. Cette lettre paraît en trochure le 14 décembre 1897. Devant l’inefficacité des preuves de l’innocence de Dreyfus, Zola se tourne vers l’opinion publique, notamment vers la jeunesse. Texte : Ô jeunesse, jeunesse ! Je t’en supplie, songe à la grande besogne qui t’attend. Tu es l’ouvrière future, tu vas jeter les assises de ce siècle prochain, qui, nous en avons la foi profonde, résoudra les problèmes de vérité et d’équité, posés par le siècle finissant. Nous, les vieux, les aînés, nous te laissons le formidable amas de notre enquête, beaucoup de contradictions et d’obscurités peut-être, mais à coup sûr l’effort le plus passionné que…
GOUGNA SEYDOU (GS) « L’écrivain est un citoyen libre »
« Je n’ai pas le sentiment que cette génération actuelle soit perdue pour le livre. Si nous travaillons ensemble, parents, acteurs du système éducatif et associatif à mener une sensibilisation de long terme, les résultats seront à la hauteur de nos espoirs. » A le lire, l’on peut aisément deviner son optimisme, sa foi en l’avenir. Seydou GOUGNA, puisque c’est de lui qu’il s’agit, nous vient de la Côte-d’Ivoire. Il est auteur de deux livres. Votre blog est allé à sa rencontre, pour vous. Découvrons-le dans la pressente interview où il se dévoile totalement. BL : Bonjour M. Seydou GOUGNA. Bienvenu sur notre blog. Veuillez-vous présenter. GS : Je suis Seydou GOUGNA, Ivoirien, cadre dans une compagnie d’assurance de la place, écrivain et conteur à mes heures perdues. BL : Vous êtes lauréat 2018 du Prix Bernard Dadié du jeune écrivain ivoirien. Waoh! Un an après, quels sont vos sentiments. Se remet-on facilement de l’émotion…