Si les valeurs sont restaurées au sein des familles, le monde se portera bien mieux… Cyra Anihouvi Yvette PADONOU epse SEKE.

Si les valeurs sont restaurées au sein des familles, le monde se portera bien mieux… Cyra Anihouvi Yvette PADONOU epse SEKE.

Bonjour les amis. Nous recevons pour vous ce matin, une auteur béninoise: « Ce livre est également une invite à lutter dans nos familles et relations interpersonnelles contre l’indifférence qui engendre des vices et le mépris qui peut aller jusqu’à la haine vicerale » Cyra Anihouvi Yvette PADONOU epse SEKE

BL: Bonjour madame Cyra Anihouvi. Nous sommes très heureux de vous recevoir sur notre plateforme littéraire. Avant que nous n’entrions dans le vif du sujet, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

C.P: On m’appelle Cyra Anihouvi Yvette PADONOU epse SEKE: Je suis Directrice exécutive de l’association Love Power, Thérapeute de couples IMAGO en cours de certification, consultante en mariage et famille, Réalisatrice productrice audiovisuel, Directrice de Publication du magazine écrit Unis pour Toujours et animatrice de l’émission télévisuelle du même nom depuis une quinzaine d’années sur la chaîne nationale béninoise ORTB. Après l’obtention de mon brevet de technicien supérieur en comptabilité gestion où j’ai exercé pendant 8 ans, j’ai démissionné à la faveur de ma vision pour la famille en suivant trois ans de formation à l’Institut Pontifical Jean Paul II sanctionnés par la licence en sciences du mariage et de la famille. Plus tard, j’obtins le diplôme en production audio-visuelle et réalisation au Centre Africain de formation et de perfectionnement en journalisme (CAFPJ). Je suis humano-écologiste, pour ainsi œuvrer à la sauvegarde de l’environnement humain et social et faire des hommes des artisans de paix et d’amour. Travailler à la restauration et la promotion des valeurs familiales revient à sauvegarder aujourd’hui, la destinée de l’humanité qui souffre en majorité d’un manque cruel d’amour. Je reste convaincue que seule L’AMOUROTHERAPIE pourra rendre notre monde plus humain. Je suis l’initiatrice du FESTIFA (festival international des familles) qui en est à sa 4ème edition.

BL: Vous étiez au départ comptable. Qu’est-ce qui vous a fait vous consacrer aux questions relatives à la famille ?

C.P: Pendant huit (08) ans j’ai évolué en tant que Comptable-gestionnaire dans plusieurs entreprises; mais toutes ces fonctions n’avaient pas répondu à mes aspirations profondes. J’ai également connu l’expérience des malaises dans plusieurs ménages. Devenue Madame SEKE, j’ai fait mes propres expériences des défis et délices de l’amour conjugal, de l’amour humain et de la vie d’une manière générale. Toutes choses qui, du reste, ont fait naître en moi la vocation de me battre pour que l’amour grandisse dans le monde.

Une initiative née d’une part de notre propre expérience de la vie et de l’amour (expérience encore courante bien sûr), et d’autre part de notre compréhension des lois universelles qui régissent la vie humaine sur terre.

Le développement, qu’il soit économique, social ou tout simplement humain, est d’abord un comportement et même un état d’esprit. Aussi, la culture de l’éthique de l’amour est-elle un tremplin durable et efficace pour l’épanouissement des composantes de la cellule familiale. La paix et la sécurité sociales se construisent d’abord à l’intérieur de la famille et aucune action ne serait de trop pour ce faire. C’est ma réelle motivation.

BL: Un fruit de l’arbre. C’est le titre de votre ouvrage. Un tout nouveau chef d’oeuvre qui vous fait entrer dans l’arène littéraire. Présentez-nous sa substance en quelques mots.

C.P: Au-delà de l’étiquette d‘autobiographie que porte cet ouvrage, c’est un apologue au regard de la lumière faite sur les enseignements et facteurs de réussite. Un fruit de l’arbre met en exergue les défis de l’amour conjugal qui donne à la société des fruits différents et spécifiques dont certaines peuvent particulièrement impacter leur génération. Il dépeint aussi comment, dans tous les cas, l’amour d’un parent peut être vecteur de la construction de la personnalité de l’enfant et nourrir son épanouissement futur, selon les prédispositions de l’enfant et le niveau de conscience qui soutient ce futur desiré.

Le livre parle d‘un astre unique de nature, placé par la Force créatrice substantielle dans un ciel qui n’est resté serein que le temps d’un instant, mais assez longtemps pour que l’astre joue son rôle existentiel, celui de radier et d’alimenter son aire d’influence. L’astre a été ébranlé par un coup de tonnerre et même violemment secoué par des forces extérieures qu’il n’a pu retenir, encore moins contenir, au point de se voir précipité dans un nouvel univers aux  réalités ne correspondant à aucun des scénarii de départ, dénudé de ses ressources gravitationnelles. Mais l’astre a fait recours à son énergie intérieure pour s’affirmer et même passer le relais de son rayonnement.

BL: A la lecture du titre de votre autobiographie, on se demande tout de suite : de quel arbre parle-t-elle ?

C.P: MES PARENTS ( MON PERE ET MA MERE)  PLUS PRECISEMENT MON PÈRE

BL: Pourquoi les lecteurs devraient lire votre autobiographie ?

C.P: Dans ce livre je restaure la figure paternelle, source de vie, d’amour, de bienveillance et d’épanouissement. C’est au fruit qu’on reconnait l’arbre.

Ce livre est également une invite à lutter dans nos familles et relations interpersonnelles contre l’indifférence qui engendre des vices et le mépris qui peut aller jusqu’à la haine vicerale. L’expérience de ma vie en couple et avec ma petite famille m’a fait expérimenter, à l’opposé, la puissante beauté du mariage : oui, nous sommes faits pour aimer et chacun de nous a en lui une étincelle d’amour qui n’attend que l’oxygène d’une intentionnalité consciente pour offrir l’oxygène catalyseur pour en faire un feu gigantesque qui embrase et transforme tout pour une bienfaisance mutuelle.

L’on pourrait aussi dire que mon histoire n’est pas extraordinaire, puisque chacun de nous a été certainement modelé par la vie et ses successions de monts et vallées, avec parfois des rapides mortels. Mais j’ai choisi de filtrer de la mienne, des vertus qu’il nous faut perpétuer. Et puisque chacun de nous est un fruit d’un arbre, avec son unicité à révéler, je nous invite à nous radier mutuellement de bienfaisance et bienveillance, peu importe ce que la vie nous oppose.

BL: Cela va s’en dire, votre parcours est impressionnant. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué depuis le début passant par Love Power jusqu’à l’écriture de cette autobiographie ?

C.P: Mon audace: oui, je suis une femme d’audace (je vous fais grâce des détails) et ma foi en l’AMOUR (DIEU).

Mise à l’épreuve de longues et interminables luttes et challenges, j’ai finalement compris que c’est à aimer l’autre, même quand il apparait comme un adversaire, que l’on conquiert les cœurs et voir fondre comme du beurre au soleil, les problèmes liés aux clivages ethniques qui, alors, disparaissent pour laisser éclore le vrai amour.

J’ai fait l’expérience et compris qu’au lieu de chercher la place de Dieu dans nos projets, il faut plutôt découvrir notre place dans son projet à Lui. Notre vie prend alors son sens et devient une métamorphose lente mais sûre, douloureuse et même très cruelle, mais bienfaisante à terme.

BL: Vous parlez beaucoup de famille et d’amour. Cependant, il n’est pas rare de constater que ces deux réalités peinent à tenir aujourd’hui dans le même sac. Quelles solutions proposez vous concrètement aux personnes trahies, désabusées?

C.P:  JE LEUR DEMANDERAI DE CONTINUER PAR CROIRE AU MIRACLE DE L’AMOUR, CE N’EST PAS PARCE QU’UNE ROSE VOUS A PIQUÉ QUE VOUS ALLEZ CONDAMNER TOUTES LES AUTRES. IL FAUT SAVOIR RENAÎTRE DE SES CENDRES COMME LE PHENIX. NOUS SOMMES DES ÊTRES DE RELATIONS, C’EST DANS LA RELATION QUE NOUS SOMMES NÉS, C’EST DANS LA RELATION QUE NOUS SOMMES BLESSÉS ET CE N’EST QUE DANS LA RELATION NOUS ALLONS GUERIR.

BL: Quelle lecture faites-vous de la perception que les jeunes ont de l’amour aujourd’hui et quelles conséquences en tirez-vous?

C.P:  Comme le dit si bien mon professeur Pr Théophile AKOHA, les parents doivent coopérer à l’éducation sexuelle. La chasteté est la vertu qui développe la maturité authentique de la personne, en la rendant capable de respecter et de promouvoir la « signification nuptiale » du corps. Bien plus, les parents chrétiens réserveront une attention et un soin particuliers à discerner les signes de l’appel de Dieu pour l’éducation de la virginité comme forme suprême du don de soi qui constitue le sens même de la sexualité humaine. Dans le domaine de l’éducation sexuelle, les mensonges déroutent plus qu’ils ne construisent. Elle exige un langage de vérité, sur le moment l’enfant ne comprend pas tout mais il a au moins obtenu une réponse vraisemblable. Le reste de l’information viendra avec le temps à commencer par la période de l’adolescence.

Les jeunes sont l’espoir de notre humanité et nous devons tout mettre en oeuvre pour les accompagner. Malheureusement certains sont comme pris en otage par les reseaux sociaux, les telenovelas et surtout le nouvel ordre mondial qui avance à pas de géant. Les conséquences sont là: la permissivité sexuelle, les peines d’hommes et de femmes meurtris par les crises conjugales, les deceptions amoureuses et toutes monstruosités actuelles en la matière, la dégradation quotidienne de la valeur du marriage, les maisons/foyers encombrés qui n’abritent plus rien (fort taux de mortalité de la flamme de l’amour conjugal et hivernage chronique de la chaleur familiale), l’individualisme qui se développe au sein des couples qui devient alors, moins que des binômes, des paires de personnes, les enfants déboussolés pour cause de divorce ou disunion, la perte de repère amoureux ; l’option du célibat, victimes d’incestes, suicide etc…

L’éducation reste et demeure notre seule arme; l’éducation par exellence et surtout bienveillante, se fait dans la famille. Alors si les valeurs sont restaurées au sein des familles, le monde se portera bien mieux… c’est tout le sens de ma lutte vu l’actualité du monde quant aux questions des valeurs familiales et humaines tout simplement.

BL: Quelles relations établissez-vous entre le féminisme et les réalités socioculturelles africaines?

C.P: Il y a toujours eu des féministes dans notre société. En effet, de nombreuses femmes ayant travaillé à l’extension des droits et du rôle des femmes dans la société sont des féministes. La situation des femmes s’est améliorée sur le plan formel. Les textes de loi sont plus égalitaires mais des efforts doivent être faits pour l’effectivité des droits. Je pense que c’est la comprehension erronnée de ce mot qui crée beaucoup de dégâts dans notre société actuelle.

BL: L’on ne saurait parler de famille sans évoquer les réalités du viol et de l’inceste. Qu’est-ce que vous en pensez, en tant que spécialiste de la famille ?

C.P: Ce sont des actes contre la dignité de l’amour humain. Quand on analyse le probème du côté de celui qui en prend l’initiative, on peut noter une mentalité de profit, un manque d’éducation, une morale au bas de l’echelle, une incapacité d’autopossession, et une méconnaissance de la dignité de la femme. Le viol, l’inceste entrainent des blessures qui ne sont que les conséquences extérieures d’un mal psychologique plus profond. Et si jamais une grossesse survenait on parlera d’avortement ou naissance d’un enfant traumatisé et sans père qui ne sont pas sans conséquence. Vous convenez avec avec moi qu’une famille en difficulté, séparée ou en désunion, introduit-elle dans la société des enfants sans grande connaissance ou pratique du sens des valeurs. Ceux-ci peuvent devenir des cas sociaux : enfants déséquilibrés, psychopathes, aigris, inadaptés sociaux. Tout type d’individu qui compromet l’émergence d’une vie communautaire paisible et harmonieuse. La femme qui a subi le viol ou l’inceste avec des conséquences psychologiques avérées, a besoin d’un accompagnement qui l’aide à sortir des traumatismes, à soigner ses blessures et à retrouver la joie d’aimer et d’être aimée. Dans la chaine, nous avons à tenir compte du coupable, de la victime et également du fruit qui est l’innocent à naître.

BL: Est-ce facile d’être des couples sans enfants, chez nous ici au Bénin ? Que suggérez-vous aux couples qui sont dans cette situation ?

C.P:  Il faut l’avoir vecu pour comprendre la détresse de ces couples. Le Concil Vatican II affirme: « Le mariage et l’amour conjugal sont d’eux mêmes ordonnés à la procréation et à l’éducation, les enfants sont le don le plus excellent du mariage et ils contribuent grandement au bien des parents eux-mêmes ». Il s’ensuit que l’enfant est un don qui vient de Dieu.

Par conséquent, que les époux, dans leur manière d’agir sachent bien qu’ils ne peuvent pas se conduire à leur guise à la recherche de postérité, mais qu’ils ont l’obligation de se fier à la providence de Dieu. De plus il faut désirer l’enfant qui va naître. Ce désir du couple chrétien bien mûri, place forcément l’enfant, au centre de toutes ses préoccupations. Ce désir commence par chacun des deux époux. Ainsi, chacun mesure le degré de sa responsabilité dans la réussite de ce projet et s’y emploie. Ce désir d’enfant n’est souvent pas seulement une exclusivité du couple. Les parents et amis s’y intéressent et exercent au besoin des pressions sur le couple qui peut-être voudrait se donner plus de temps. Parfois cette pression est si forte qu’elle peut pousser le couple au divorce. Si contrairement au vœu souvent très vif des époux, il n’y a pas d’enfant, le mariage demeure, et il garde sa valeur et son indissolubilité. La stérilité par ailleurs, n’empêche ni ne rend invalide le mariage. Les couples ne doivent donc majorer outre mesure la gravité de ce problème car même si tous les traitements médicaux n’aboutissement à aucune solution positive, tout foyer doit se rappeler que la procréation n’est pas le tout de la vie du couple ; il y a l’amour conjugal. Si tout a échoué nous proposons à nos couples l’adoption qui est une alternative aux problèmes de conception.

BL: La famille, ce sont aussi les enfants. Quand des instituons étatiques en viennent à légaliser l’avortement, qu’est-ce que cela vous inspire ?

C.P: Le monde peut avoir faim, ou même tout perdre, mais s’il perd les valeurs humaines dont l’element nodal est l’ethique de l’amour , il aurait tout perdu et serait appelé à disparaitre.

Malheureusement cette loi est une couleuvre qu’on nous fait avaler. Avant il y avait une certaine crainte de le faire. Maintenant cet avortement  se fera sans gene. C’est déplorable. On peut avoir des voleurs des dealers dans une societé mais de là à dire que le vol est permis ou la drogue est autorisée je ne pense pas. Bref, la question est de savoir de quel côté sommes-nous? De la defense de la vie ou de la culture de la mort. Je rappelle juste aux agents pastoraux, aux parents, aux leaders religieux de redoubler d’ardeur dans l’éducation des enfants des jeunes. Nous sommes plus que jamais interpellés. Au dernier jour chacun répondra de ses actes. On a le libre choix mais dans le même temps on assume ses responsabilités par rapport à ce choix. C’est deplorable que la femme soit atteinte dans sa dignité humaine. Je n’en dirai pas plus

BL: Parler de la famille, c’est aussi évoquer la question des orientations sexuelles. Il est dit que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme. Mais aujourd’hui, les choses ne semblent plus fonctionner ainsi. Quelle est votre opinion sur la question des orientations sexuelles, vous qui accompagnez les couples et les formez aux réalités familiales ?

C.P: C’est un grand handicap pour l’avenir de l’humanité qui a son fondement dans la famille qui repose sur le mariage héterosexuel ouvert à la procréation. Ce sont des enfants qui donnent un avenir à la société. Je peux également dire qu’au niveau éducatif c’est un contre-exemple pour l’enfance et la jeunesse. Pour finir je dirai qu’au niveau biblique, cet acte va contre le dessein de Dieu sur le mariage. Ce qui est dramatique c’est que cette catégorie de personnes revendiquent l’adoption…rires Lisez dans le livre de Lévitique 18:22: Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’EST UNE ABOMINATION. A love power, nous avons mis sur pied un service MAINS TENDUES à tous ces jeunes qui viennent à nous pour un nouveau depart.

BL: Un fruit de l’arbre, c’est votre vie, vos combats et espérances. Qu’est-ce qui vous a le plus fait mal durant votre parcours et quelle est votre plus belle victoire ?

C.P:  Le décès de mon père. Hum… Dois-je parler de victoire? Je parlerai plutôt de l’une de mes plus belles réussite peut-être :LA PARUTION DE CE LIVRE UN FRUIT DE L’ARBRE 18 ANS APRÈS SON MANUSCRIT.

BL: Si vous devez résumer votre parcours en une citation, que diriez-vous ?

 C.P: Servir les autres est la seule chose qui donne un sens à la vie. Les noms dont la mémoire collective de l’humanité garde toujours le souvenir sont les noms de ceux qui ont eu le sens du service. Et l’école de l’amour est formatrice par excellence de la culture du service.

BL: L’autonomie financière des femmes, parlons-en. Il y a des hommes qui interdisent à leur femme de travailler dans l’administration et de ne s’occuper que des enfants, affirmant qu’il n’y a pas de plus grand et de plus noble travail que celui de s’occuper des enfants et de la maison. Et ils subvienent effectivement à tous les besoins de la famille. Il y en a d’autres qui pensent que la femme doit aussi apporter nécessairement du sien en participant aux charges financières de la famille. Vous, qu’en pensez-vous ?

C.P: Si c’est une decision qui est prise de façon concertée je n’y vois pas de problème mais je trouve que pour l’epanouissement psychologique intellectuelle sociale de la femme, elle doit pouvoir exercer une activité en dehors de ces prérogatives de manager du foyer. Une maladie invalidante ne prévient pas et donc savoir bien réfléchir avant de prendre certaines decisions.

BL: On entend dire : “Le père de mon enfant. La mère de mon enfant”. Comment recevez-vous de telles affirmations quand on sait que pour l’équilibre de l’enfant, il lui faut grandir dans une famille où règne l’amour ?

C.P: De la rencontre jusqu’au mariage, beaucoup d’obstacles ou d’embûches joncheront le parcours de deux jeunes qui vont décider librement de vivre à deux. S’ils ne se préparent pas assez avant de constituer le couple, l’aventure peut vite devenir une mésaventure. Ne dit-on pas que l’impréparation au mariage est la meilleure préparation au divorce ? Il s’impose alors la question de savoir comment naît le couple de nos jours, et quels sont les problèmes auxquels il fait face ? Aujourd’hui, il est fréquent de constater que certains foyers naissent par un pur hasard, soit par la survenance d’une grossesse, ou simplement parce que l’un des deux voudrait fuir les tensions familiales, ou encore parce qu’on veut rompre avec le célibat. Une vie de couple s’installe alors sous la forme d’un concubinage ; Cela est même devenu une règle de vie pour plusieurs  baptisés qui vivent ensemble sans mariage. Malheureusement ce sont les enfants qui en paient le prix fatal.

BL: Est-ce que la.femme doit nécessairement se caser sous un toit? Pourquoi la société trouve-t-elle bizarre qu’une femme vive seule?

C.P: Je ne pense pas. Si j’en veux pour exemple, nos religieuses et donc c’est un débat qui ne tient pas selon moi.

BL: Après UN FRUIT DE L’ARBRE,  doit-on s’attendre à de nouvelles parutions ?

C.P: C’est justement après ce premier livre UN FRUIT DE L’ARBRE que les éditions de la collection « Love Power » suivront par la grace de Dieu

BL: Votre mot de la fin.

C.P: Grâce à toutes nos activités dont l’émission télévisuelle est le point de visibilité, la toile Love Power, à l’image de l’araignée, est aujourd’hui au service de toute personne désireuse de retourner aux valeurs conjugales et familiales… aux valeurs humaines.

Cette lutte est si vitale pour l’humanité, plus qu’une structure, Love Power est un concept que nous travaillons à généraliser et, permettez-moi le thème, un virus que nous injectons à tous ceux que nous rencontrons. Mon mari et moi sommes convaincus que les hommes peuvent vivre une prospérité partagée rien que sur la base des principes universels de l’Amour.

Il suffirait donc d’une oreille attentive ou d’une main tendue pour que naisse une ronde d’amour à même de changer le monde. Aimer, c’est la plus grande expression de la capacité humaine ; et donner la plus grande expression de la puissance humaine. L’amour est la seule fondation durable d’un monde paisible, prospère et harmonieux.

Mon mari et moi nous sommes rendus à l’évidence que l’amour est la puissance efficace et inépuisable, mise à la disposition de l’homme pour changer le monde. Avec l’amour pour bouclier et lance à la fois, je veux participer à la bataille pour un mieux-être partagé.

C’est ce travail de la vie que j’ai choisi : Etre une commerçante de l’amour

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