Author Archives: biscotteslitteraires

Sony Labou Transite a commencé « La vie et demie » par le tableau des affres du Guide Providentiel pour finir sur une note apocalyptique. Charles GUEBOGUO, professeur à la Washington International School, quant à lui, commence «Cacophonies des voix d’Ici» par ce chaos transversal à plusieurs mondes: pensée, société, précarité et gouvernement, pour aboutir à l’impuissance des guides d’Ici, pays imaginaire où l’auteur campe son récit, à montrer aux leurs le chemin de la libération intérieure. Ici, le sol est glissant. Il faut se faire caméléon sur les terres d’Ici et dans les branches des « Cacophonies des Voix » qui le peuplent. D’entrée de jeu, il faut reconnaître que « Cacophonies des voix d’Ici » n’est pas qu’un roman. C’est un une œuvre protéiforme où se sont donné rendez-vous devinettes, mots croisés, charades, chants, etc. Et quand l’oralité s’en mêle, il faut être présent à soi pour ne pas s’égarer dans les dédales des réflexions…

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« La Princesse du diable« , voilà bien un titre qui soulève beaucoup d’interrogations. De quel royaume le diable est-il roi? Aurait-il même des enfants, de surcroît une fille? « La Princesse du diable » est un roman de 180 pages, paru aux éditions SINAÏ, et scindée en 22 chapitres intéressants, encore appétissants grâce la dernière partie dite Épilogue. Ce roman est une œuvre tragique, pathétique, tantôt dramatique, parfois comique qui s’articule autour d’une belle créature naïve, malheureuse, ou diabolique, doit on dire.  Que retrouve-t-on dans le monde de la princesse du diable? Colince Yann, de cette œuvre, y relate des évènements de toutes couleurs, de saveurs à vous couper le souffle, des mésaventures pimentées par la trahison, la haine, la manipulation, la violence sur toutes ses formes, le chantage Catherine, ou Cathy, le personnage principal, est née et a grandi au Cameroun. Élève brillante, sage, studieuse, sa famille l’envoie poursuivre ses études universitaires…

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« Ce n’est pas le jour, ou la signification qu’on en donne qui me pose un problème. C’est déjà bien de célébrer la femme, de montrer qu’elle est spéciale. Mais c’est plutôt  »comment » on la célèbre qui me dérange. C’est le 08 Mars qu’on découvre de nouvelles associations, des délégations, des actions, des discours pompeux. C’est le 08 Mars qu’on divise, qu’on délaisse certaines couches pour lesquelles on dit se battre. Le 08 Mars, les femmes se célèbrent quitte à oublier les femmes ! » Ainsi s’exprime, chers amis, celle que nous recevons pour vous ce matin. Elle nous vient du Bénin. Annette BONOU est son nom. BL : Bonjour Madame Annette Bonou . Nous sommes ravis de vous recevoir sur notre blog ce 08 mars 2021. Veuillez vous présenter, s’il vous plaît? AB : Merci. Je m’appelle Annette Bonou. J’ai fait les Lettres Modernes, la Presse Écrite, l’Art de la Rédaction Web. Hormis…

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Nous connaissons tous Hugo, Ronsard en France, Shakespeare, Byron en Angleterre, Bukowski aux Etats-Unis, Senghor, Diop, U Tam’SI et Tati Loutard en Afrique, mais combien de noms de poétesses sont passées à la postérité ? Exprès en préparant ce projet, j’ai demandé à de nombreuses connaissances de me citer des poètes qu’ils connaissent. Evidemment, ils n’ont cité que des hommes. Je leur ai ensuite demandé de me citer une poétesse célèbre, une seule. Aucune de ces personnes n’en a été capable.
Pourtant, il existe tant de poétesses inspirées sur tous les continents. L’idée de ce projet est de fédérer les énergies de poétesses d’Afrique et d’Europe autour d’une anthologie, qui devra présenter comme un état de la poésie féminine contemporaine.
Le but ici est de présenter à un public varié de passionnés et de curieux, des poétesses des deux continents, de faire découvrir la sensibilité et l’inspiration des femmes quand elles décident de faire des poèmes.
Les œstrogènes sont des hormones féminines dont le rôle est d’induire le développement et le maintien des caractères sexuels secondaires chez la femme. Ce sont ces hormones qui permettent la croissance des seins, la pilosité pubienne, l’arrivée des règles et l’ovulation. Les trois œstrogènes naturels sont : l’œstradiol, l’estriol et l’estrone.
Les œstrogènes sont donc l’hormone féminine typique, et la testostérone, l’hormone masculine ; pourtant ces deux hormones sont présentes aussi bien chez l’homme que chez la femme. En gros, l’homme a un fort taux de testostérone dans le sang et un faible taux d’estrogènes, et c’est l’inverse chez la femme. Les œstrogènes sont donc les hormones qui font de nous des femmes .
Le titre du recueil reprend donc le nom de ces hormones, pour questionner la féminité, mais pas n’importe quelle féminité. Le dessein ici est de mettre en balance la féminité et la liberté, un peu comme l’évoque la citation de Rimbaud en épigramme. En effet, pour le poète, la femme que l’on peut appeler « poétesse », celle qui peut se prévaloir de ce titre, doit être avant tout libre, c’est-à-dire, vivre pour elle et par elle.
Les poèmes de l’anthologie questionnent cette problématique. Déjà, peut-on être femme et libre ? Existe-t-il vraiment des femmes libres ? Et si oui, quel est le prix à payer pour cette liberté ? La féminité et la liberté sont-elles antinomiques ? Les femmes peuvent-elles se prévaloir d’une certaine indépendance sans être taxées de tous les noms d’oiseaux ? Et d’ailleurs, qu’est-ce que être libre aujourd’hui ? Et qu’est-ce que être femme, qu’est-ce que ces deux réalités impliquent ?, etc.
À partir de ce point de réflexion, huit poétesses d’Europe et d’Afrique se disputent la muse pour enfanter ce recueil riche de rythmes et dont le souffle tout féminin ravira, je n’en doute pas, le palais poétique du lecteur sensible.

Carmen Fifamè TOUDONOU

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Danielle Eyango, si ce nom est bien connu du public camerounais, il ne jouit pas nécessairement de la même aura sur le plan international. Mais quand on le lie à la virtuose Kotto Bass, l’un des plus grands musiciens que le Cameroun ait porté, l’on peut se faire une idée plus claire de celle qui, en signant, . « Kotto Bass, Comme un oiseau en plein envol », entend immortaliser la mémoire de celui qu’elle aime le plus au monde : Kotto Bass, son « Tonton Vieux » chéri : « Tonton Vieux est devenu comme mon deuxième papa depuis le divorce de maman. C’est à lui qu’elle doit rendre toutes sortes de comptes : Pourquoi Dany pleure ? Pourquoi tu l’as frappée ? Dany a mangé ? Où est Dany ? Elle n’est pas encore revenue de l’école ? » (P 15) Si ce livre est l’hommage de la nièce à son oncle, la « fillette de cinq…

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« Une vie de boy » de Ferdinand Oyono, disons-le avant tout propos, est une œuvre excitante dont on pourrait deviser à longueur de journée. L’ouvrage paraît pour la première fois aux éditions en 1956 Julliard. Mais dans le cadre du présent travail, nous avons utilisé l’édiction réalisée par EDICEF en 2011. « Une vie de boy« , relate la vie d’un jeune noir du nom de Toundi Ondoua baptisé Joseph par son bienfaiteur et vénéré maître, le père Gilbert. L’œuvre est constituée de deux cahiers laissés par Toundi. On y rencontre des thèmes tels que : la colonisation, l’arbitraire, la violence, l’injustice, l’infidélité conjugale, la solidarité, la religion, la ségrégation raciale, la haine, la méchanceté gratuite,  etc. Révolté par le système éducatif de son père, Toundi fuit du cercle familial pour se réfugier à la mission catholique Saint-Pierre de Dangan administrée par le révérend père Gilbert. Recueilli par ce dernier suite à la fameuse…

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Bonjour les amis. Nous recevons pour vous ce jour un jeune auteur, Stelane Daniel MBALA ELA,   « auteur androiditiste de nationalité camerounaise, mais au service du monde, de toutes les planètes et de toutes les espèces et natures, qui a fait ses études maternelles, primaires et secondaires avec bravoure et continue ses études supérieures au département de sociologie à l’Université de Yaoundé I.«  BL : Bonjour Monsieur Stelane Daniel MBALA ELA . Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre blog. SM: Bonjour à vous ! Bonjour à l’Afrique toute entière ! Bonjour à toute la planète ! Bonjour au Dieu tout-puissant ! J’avoue que je suis très guilleret d’être honoré par vous. Donc le plaisir est partagé. BL : Veuillez vous présenter, s’il vous plaît ! SM: Stelane Daniel MBALA ELA est cet auteur androiditiste de nationalité camerounaise, mais au service du monde, de toutes les planètes et de toutes les espèces et natures, qui a fait…

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Quand l’humain est un poème, il provient du souffle d’un poète : Makhtar Diop. Du haut du « ciel ivre de son bleu limpide », le soleil brille de mille feux éparpillant ainsi ses rayons sur la terre dans le but éclairer la vie des humains. Sa chaleur est connaissance et vie ; le poète l’a bien compris. Après un long séjour, là-bas « A côté du soleil », à travers les voies de la pensée et de l’écriture, Makhtar décide de revenir pour donner à un univers ancré dans la souffrance un espoir de vie : « Souffles » ! Aurait-il trouvé meilleur substantif pour donner un nom à ce recueil dont le contenu est aussi puissant que vivant. Avant d’entrer dans l’intimité du texte, nous nous permettons de jeter un petit coup d’œil sur l’un des éléments fondamentaux du paratexte : la page de couverture. Déjà sur la page de couverture, le premier lieu de contact entre l’auteur et…

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Bonjour à vous, fidèles lecteurs et lectrices des Biscottes littéraires. Je vous retrouve aujourd’hui pour notre dernière chronique du mois de février. J’ai trouvé dans mon jardin livresque : « Jardins intimes » du romancier, nouvelliste et poète gabonais Hervé Ona Ndong, paru aux éditions Raponda Walker en 2002. Ensemble immergeons-nous dans le jardin de réminiscences de Sophie décrit dans « Jardins intimes ». « Jardins intimes » se décline en plusieurs paysages et tableaux à travers le personnage de Sophie. Âgée d’une vingtaine d’années, elle nous laisse entrer dans les jardins des souvenirs de son enfance qui lui paraissent flous et incompréhensibles. Sophie souffre d’un mal-être, elle n’arrive pas à trouver la paix qu’elle recherche car quelque chose hante son présent : la quête perpétuelle de sa grand-mère. Elle n’a aucun souvenir d’elle à part une photo que lui avait remise un des amis de sa mère. L’auteur nous fait voyager dans la quête de soi, quête…

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Bonjour les amis. Aujourd’hui lundi, jour d’interview. Nous recevons à cet effet l’écrivain sénégalais FARA NDIAYE : « On enseigne des théories sur la poésie, mais on n’enseigne pas la Poésie. Chaque poète est poète à sa manière« . BL : Bonjour Fara NDIAYE. Merci de nous accorder cet entretien. Veuillez vous présenter aux lecteurs. FN : Bonjour. Permettez-moi d’abord de vous remercier pour le choix fait sur ma modeste personne. Pour revenir à votre question, je dirais que je suis de nationalité sénégalaise, natif de Saint-Louis, un homme partagé entre trois cultures : wolof, peule et bambara. Je suis musulman de confession et mouride de confrérie. En effet, je suis enseignant-fonctionnaire (septième année dans l’enseignement élémentaire). Auteur du recueil de poèmes « Mélopées Divines », je dirais enfin, modestement, que je suis le  président de « Parlons Poésie » BL : Vous êtes écrivain, poète plus précisément. Qu’est-ce qui vous a poussé vers la littérature et à l’écriture surtout ?…

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