Author Archives: biscotteslitteraires

«Afrique mon Afrique Afrique des fiers guerriers dans les savanes ancestrales Afrique que chante ma grand-mère Au bord de son fleuve lointain Je ne t’ai jamais connue Mais mon regard est plein de ton sang (…) » Poème Afrique, P. 23,  » Coups de pilon« , Présence Africaine, 5e Edition. Bedonnant de la mimique des grands gestes, nombreux avions nous été à dé clamer à tue-tête ce poème-symbole sur nos bancs d’écoliers au Sénégal et un peu partout en Afrique subsaharienne. Et on ne sait par quelle magie, l’esprit du poème habitait chaque voix qui s’y prêtait, fût-elle celle de l’élève à qui, moins d’en célébrer l’illustre auteur, il importait d’enchanter son maître d’école puis accessoirement ses camarades afin de décrocher une note gratifiante. Plus qu’un poème, il s’agit là d’un hymne continental. Quant à son compositeur David Diop, du moins David Léon Mandessi Diop –voudrais-je dire puisque c’est de lui qu’il s’agit–,…

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Dans le cadre des chroniques littéraires sur notre blog, Elgas nous propose cinq portraits d’auteurs ayant fait l’expérience de ce qu’il appelle « l’amère saveur de la liberté« . Ces auteurs ont pour noms: « Axelle Kabou, l’excommuniée » , « Sassine, le rire grave »,  « Baenga, l’Asie majeure »,  « Mongo Béti, le pauvre Christ d’Akométam »  « Senghor, le pair nécessaire ». Il réunit ces portraits sous le vocable : « Les damnés de leur terre« . La deuxième série des « damnés de leur terre » est consacrée à Williams Sassine. Bonne découverte à vous! « Chaque homme, même le plus pourri, renferme en lui une lumière que l’épaisseur des circonstances, du milieu, des préjugés, des superstitions, cache ; il suffit bien souvent de peu de choses pour qu’elle jaillisse : un sourire, un coup de pierre, une rencontre, même des blasphèmes, à condition de s’accrocher à la vie avant de lui chercher un sens. On devrait faire de l’amour de la vie un métier. »…

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Bonjour les amis. L’auteure que nous vous présentons aujourd’hui s’appelle Mariette Amani  Mendes. Elle est ivoirienne. « Factotum » est le mot qui la définit le mieux. Elle a fait de la résilience son leitmotiv et après ses diplômes académiques, elle s’accroche à ce qui a toujours été sa passion: la mode. Dans la présente interview, elle nous explique comment elle a pu, grâce à l’écriture et la foi en ses talents, se tracer le chemin dont elle toujours rêvé pour son épanouissement.   BL : Bonjour madame Mariette Amani  Mendes. Nous vous remercions d’avoir accepté prêter votre ombre à notre blog via cette interview. D’entrée, vous voudrez bien vous présenter à nos lecteurs. MM : Je suis Mariette Amani  Mendes, styliste, entrepreneure, et, si je peux le dire, écrivaine. BL : Vous êtes l’auteure du livre ‘’De la compassion à la passion’’. Notre entretien d’ailleurs tournera autour de ce dernier. Pourriez-vous nous dire ce…

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PRÉLUDE « C’est donc quel burin magique Qui sculpta ce chef d’œuvre De grâce et de volupté ? » (Tsylla – poème éponyme, P.34) TSYLLA DE CHEIKH DIOP : UNE VIRTUOSITÉ DE LA DÉMESURE ENTRE TRANSCENDANCE DE L’ÊTRE ET TRANSGRESSION DU LANGAGE  Artiste plasticien, romancier, biologiste, physicien, mathématicien, philosophe, biochimiste, chimiste, Cheikh Diop est tout à la fois certes mais substantiellement par-dessus il est poète d’une sensibilité en perpétuel mouvement et d’une intelligibilité indisciplinée. C’est à supposer que de la discipline, Cheikh n’en a cure. Quand bien même en serait-il autrement, elle réside moins dans les domaines de connaissance respectifs que dans l’universalité de la connaissance elle-même. En outre, celle-là qui prédestine à l’épanouissement de soi-même donc par essence de dimension ontologique. Dès lors, tel le preux chevalier en quête du Graal, l’auteur de Tsylla est à l’affût de l’état premier de l’être et du langage. À ce titre,on peut aisément comprendre dans…

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Trois années ou deux que son nom devient de plus en plus familier à la bibliosphère. Trois années ou deux que son visage fait la une des pages de littérature les plus notoires_ les moins aussi_ et sillonne les fora. Djaïli Amadou Amal, toute oreille amoureuse de belles lettres ou profanes_ peut-être_, l’a déjà entendu plus d’une fois ces dernières années. Et pour cause : la brillante écrivaine camerounaise ne cesse de faire parler d’elle, et de la meilleure des manières. Naguère, en 2019, elle faisait déjà couler des rivières d’encre avec son sacre retentissant au prestigieux Prix Orange. Un an après, elle revient défrayer la chronique avec un nouvel exploit : une consécration au très coté et prestigieux Prix Goncourt… des Lycéens. Goncourt quand même ! Finaliste avec son roman « Les Impatientes« , la grande dame du Septentrion camerounais disputait un seul et même trône avec des adversaires tout aussi…

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    Assis sur ses sables fins, admirant La mer danser, s’éclater, s’enivrer Avec une pieuse joie de vivre, et Lisant un bel œuvre en souriant Vis-je, une biche fraîche et belle Forme catholique, une svelte, elle Cheveux châtains, telle une reine Seule loin du palais, quelle reine ! La dévorant des yeux, piètre poète Avec un coeur divisé, déçu, triste Qui veut juste atteindre l’ataraxie Prendre un engin et fuir, un taxi ? L’approchant avec un tel appétit La peur qui m’envahie, tel un petit Lui déclamant un récital, pétoche Va t-elle succomber, la cloche? Maxime la Cloche    » La Cloche  » est à l’état civil DOSSOU KOUASSI Maxime. Passionné et adepte des lettres et des langues. Est actuellement étudiant en licence de Droit à l’université d’Abomey calavi.

  Il était une fois un grand et puissant roi du nom de ADANDÉ, un redoutable guerrier, un conquérant craint par-delà les terres de son royaume. Sa science de la guerre et son habileté au combat étaient sans égal. A la tête de son armée, il avait défait tant de rois, réduit en esclavage des peuples entiers dont les plus belles femmes venaient fleurir son arène. Une fois passée l’ivresse de chaque bataille remportée, sa soif de gloire et de sang ne s’en trouvaient que décuplés. Mais voilà : il y avait de moins en moins de royaumes et d’empires qui n’avaient déjà connu la fureur de ses cavaliers. Comme il fallait à ADANDÉ trouver à tout prix de nouvelles terres pour y mener bataille, il fit venir le plus ancien des sages de son royaume. Ce dernier ayant voyagé à travers le monde, traversé monts et vallées, ADANDÉ était certain…

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Dans le cadre des chroniques littéraires sur notre blog, Elgas nous propose cinq portraits d’auteurs ayant fait l’expérience de ce qu’il appelle « l’amère saveur de la liberté« . Ces auteurs ont pour noms: « Axelle Kabou, l’excommuniée » , « Sassine, le rire grave »,  « Baenga, l’Asie majeure »,  « Mongo Béti, le pauvre Christ d’Akométam »  « Senghor, le pair nécessaire ». Il réunit ces portraits sous le vocable : « Les damnés de leur terre« . La première série des « damnés de leur terre » est consacrée à Axelle Kabou. Bonne découverte à vous! C’est un drôle de voyage, pratiquement sans destination, peut-être sans but formel, mais qui ne manque pourtant pas d’intérêt. Aller à la recherche d’Axelle Kabou, intellectuelle d’origine camerounaise et de nationalité franco-sénégalaise d’une soixantaine d’années aujourd’hui, qui s’est réfugiée dans le silence depuis de longues années, c’est l’espérer furtivement, sur la pointe bretonne, au détour d’un indice numérique. La perdre. Finir par ravaler sa frustration, et se…

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Alfoncine Nyélénga Bouya est l’auteure que nous recevons pour vous aujourd’hui. En votre nom, nous lui disons merci pour cette interview qu’elle nous accorde. Bonne découverte à chacun et à tous! BL : Bonjour madame Alfoncine Nyélénga Bouya. Vous êtes belge, originaire du Congo. Vous avez travaillé à l’UNESCO et au PAM. Vous avez étudié en Allemagne. Que pouvons-nous savoir davantage de vous ? ANB : Je suis retraitée ; mère de trois enfants, grand-mère de 4 petits enfants. J’écris, je prends part à plusieurs activités récréatives et de maintiende la forme pour Seniors dont la danse (Zumba, disco, harmonie et bien-être) et aussi la marche. Actuellement j’apprends à jouer du piano! BL : Quel regard portez-vous sur l’Afrique d’aujourd’hui, en ce temps de covid 196, vous qui avez travaillé pendant longtemps à l’UNESCO et au PAM? ANB : Au début de la pandémie, j’ai beaucoup craint pour l’Afrique, même si au fond de moi une…

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« Silence du chœur«  Il était une fois, Les étrangers. Plutôt les ragazzi, pour les siciliens. Il était une fois, Un récit humain raconté par un poète déchu. Un long poème de la misère humaine. Le grand poème au chœur d’Altino, cette petite ville « accueillante » de la vieille Sicile. Il était une fois. Sabrina, Santa Marta, l’association ; L’hospitalité. Maurizio, les calcagno, le droit de s’opposer à l’hospitalité. Il était une fois, Et surtout… Un silence bruissant de chœurs : les échantillons de la misère humaine. Alors, « Silence du chœur », deuxième Roman de M. Mbougar Sarr n’est pas une tragédie humaine. C’est une illusion humaine. Ces hommes (étrangers et siciliens) au destin (désormais) commun, pourtant aux corps si différents, condamnés à faire un petit bout de chemin ensemble. Ces hommes, ensemble, marchent dans “un même espace…(en horizon se dessine la perspective d’un avenir commun, quel qu’il dût être…peu de choses…peut-être déjà…

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