Mamadou Socrate Diop: « Je suis un rêveur. »
« Je suis un rêveur. J’ai rêvé une nuit de pleine lune. Les Étoiles scintillaient. Elles avaient plusieurs couleurs. » Ainsi se définit, chers amis de Biscottes Littéraires, celui que nous recevons pour vous aujourd’hui: Mamadou Socrate Diop. Il nous vient du Sénégal et passionné d’Écriture et de Cinéma. BL : Bonjour Mamadou Socrate Diop. Merci pour avoir accepté nous accorder cette interview. Veuillez-vous présenter s’il vous plaît ! Que peut-on savoir de Mamadou Socrate Diop ? MSD : Bonjour. Je m’appelle Mamadou Diop à l’état civil. Mamadou Socrate est mon nom d’artiste. Socrate est un jeune artiste Sénégalais résidant en France dans le puy-dôme à Clermont-Ferrand. Je suis titulaire d’un Master II en droit Privé Recherches option Sciences Criminelles à l’Université Cheikh Anta Diop. Je finis un Master en Culture Juridique cette année à l’Université Clermont-Auvergne. Je suis passionné d’Écriture et de Cinéma. En 2018, j’ai fait mon 1er film WUUTU et en…
« Mon journal décalé », Camelle ADONON
Mon journal décalé Cher journal, ce soir comme de coutume, il est temps de faire le bilan de ma journée. Je ne sais pas si je dois être fière d’elle ou pas. Tout ce dont je suis certaine, c’est que j’ai passé une journée hors du commun, une journée mouvementée, un mélange du haut et du bas. Il sonnait 7h36 minutes avant que mon alarme ne sonne pour me sortir de mon doux sommeil. Paresseuse que je suis, je pensais bêtement que mon alarme était à sa première sonnerie, celle de 5h36. Je prolongeai donc mon sommeil jusqu’à 8h15. Quand je me réveillai enfin, je constatai avec grande désolation et stupéfaction que pour la première fois de ma vie estudiantine j’allais être en retard à mon cours de la matinée. C’est autour de 9h05 que je me suis arrêtée à l’arrêt de bus pour attendre le bus universitaire pour…
« La rue a aussi ses anges », Hector DJOMAKI : Le Bénin crû dans un livre mûr
« Je prierai jusqu’à ce que le gouvernement décide de détruire la misère… Je prierai pour que plus personne ne meure de faim comme ceux que j’ai côtoyés… Je prierai pour qu’on ne croise plus ces femmes mères de plusieurs enfants qui fouillent à longueur de journées les débris immondes pour amoindrir la faim de leurs enfants… » Hector Hector DJOMAKI, « La rue a aussi ses anges » (p119) « La rue a aussi ses anges« Renversant, bouleversant, que dis-je ? Un vrai récit bouleversant, oui je sais que je me répète, mais je pense que je n’ai jamais lu pareil récit bouleversant. Je m’y suis lancée et je me suis perdue pendant près d’une heure dans la lecture de ce roman. Je l’aurais savouré d’un trait, d’un souffle, mais ce même souffle me manqua quand à la fin je fermai la dernière page. Monsieur Hector Djomaki, s’il vous plaît, j’ai une question, vous vivez…
« La grève de la mort » Myrtille Akofa HAHO
Mon conte vole, roule, trébuche, se lève, court, continue son vol pour atterrir dans la lointaine contrée de Zankodo. Zankodo était la dernière région située à l’horizon non loin de la ligne qui séparait le ciel de la terre. Dans cette contrée, vivaient tous les habitants de la terre, hommes, femmes et enfants. Le matin était moment de fête car chaque famille préparait le petit déjeuner et conviait ses voisins immédiats au partage du repas. C’était l’entraide et la fraternité. Le bien était une religion et la bienveillance un mode de vie. Tout aîné prodiguait des conseils aux plus jeunes et les femmes étaient des êtres protégés et respectés. Nul ne connaissait l’existence du mal dans le cœur des hommes. À l’origine, les habitants décidèrent de choisir un roi en questionnant dada Sègbo à chaque décès du précédent roi. La vie à Zankodo était des meilleures car étant proche des…
« Petit Oiseau » Nouaman Tanoh Elisabeth ( Lyza Love)
C’est une histoire qui commence en amitié Si bien que l’Amour frappe à la porte. Il nous porte et on se lance Sans prendre des cours de Danse. On écoute le son de nos cœurs en silence Vole, vole, vole petit oiseau Vole de joie et d’amour Moi c’est ici que je veux faire mon nid Tu sais il y a tellement de choses ici. Ici c’est un doux soleil Des femmes au moral d’Hercule qui changent le monde Je ne fantasme pas C’est bien réel Mon cœur t’appartient Mon être ne veut que toi Et pourtant tu es si loin Et tout nous sépare La grisaille est ton parfum. Et moi mon cœur brûle de chagrin Alors je te laisse partir Je te laisse voler Petit papillon Vole, vole tout doucement Et si je ferme les yeux C’est pour que tu oublies les larmes de mon âme. C’était un…
HEM’SEY MINA (HM): « Il y a des individus qui vivent en Afrique comme s’ils étaient en Europe »
« Il y a des individus qui vivent en Afrique comme s’ils étaient en Europe », nous dit, chers amis de Biscoottes Littéraires, HEM’SEY MINA, l’auteur que nous recevons pour vous ce matin. Il est franco-congolais et auteur de trois ouvrages. BL: Bonjour Hem’Sey Mina. Un plaisir de vous recevoir sur notre blog. Veuillez-vous présenter aux lecteurs. HM : Je suis Hem’sey Mina, écrivain français d’origine congolaise, auteur de trois livres, le récit « J’ai rêvé d’une entreprise 4 étoiles » publié en 2014 aux éditions Harmattan, le roman « Sur la photo, c’était presque parfait », publié en 2016 à La Doxa éditions et le recueil de nouvelles « Trait d’union, du Nord au Sud » publié en 2018 aux éditions Les Lettres Mouchetées. J’ai été finaliste du prix Sylvain Bemba du premier roman congolais avec le livre « Sur la photo, c’était presque parfait » en 2019. BL: Comment tout a commencé ? Depuis quand écrivez-vous et pourquoi avez-vous…
« En plein midi ! » (2/2) Kpossi Codjo Paterne HOUNKPE
La vielle cloche résonne à nouveau dans Gbagouley : dernier Angélus marquant la fin de la journée. Nanví, toute haletante et en sueur, venait de se rendre compte au beau milieu du marché qu’elle venait d’en faire plus de dix fois le tour. A qui n’avait-elle pas demandé d’après son enfant ? Où ne l’avait-elle pas cherché ? Combien de fois ne s’est-elle pas précipitée à la maison ? Sous quel étalage n’avait-elle pas soupçonné qu’il se serait endormi ? et qui n’avait-elle pas supplié de s’associer à sa recherche ? le marché déjà en désert se métamorphosait. Les commerçants venus de loin rentraient chez eux, qui par la gare routière déjà presque vide de taxis, qui par taxi-moto. Tous ceux que Nanví connaissait dans ce marché, tous ceux qu’elle avait abordés lui avaient dit quand et où ils avaient vu le petit Koudjí. Tous ? Sauf le gérant des farces et attrapes, un jeune étranger venu…
« En plein midi ! » (1/2), Kpossi Codjo Paterne HOUNKPE
Il sonnait midi. La vielle cloche de l’église Catholique du village venait d’être tintée pour l’Angélus par le vieux carillonneur, un bout d’homme septuagénaire aux cheveux grisonnant, rompu à sa tâche quotidienne. Dans la rue, on pouvait remarquer les chrétiens se signer au tintamarre du métal poli. Pour d’autres, c’était la simple sonnerie, mieux le repère temporel, qui d’habitude rappelait l’heure aux habitants de Gbagouley : l’aube, le midi et la brune. Cependant, ceci était loin de les empêcher de se signer machinalement pour accompagner les chrétiens, qu’ils fussent non catholiques ou animistes. Au loin, l’on pouvait ouïr le bourdonnement que produisait le brouhaha du marché, orchestré par marchands et marchandeurs. Alors que les vendeurs itinérants faisaient la ronde, proposant à la criée leurs produits, d’autres inamovibles derrières leurs étalages s’époumonaient à héler les clients passant dans les allées qui sillonnaient et sectionnaient ce lieu public en des hangars disproportionnés aussi…
« DONOUVOSSI MAHUGNON SATURNIN ARMEL » La femme est la source de notre bonheur »
Bonjour les amis. L’auteur que nous recevons pour vous en ce premier lundi du mois d’Avril, s’appelle DONOUVOSSI MAHUGNON SATURNIN ARMEL . Il est béninois et auteur d’un essai : « La famille, noyau de toute société » Il estime que : « La femme est la source de notre bonheur. C’est la plus merveilleuse créature. Elles sont toutes belles et valeureuses. » Nous vons intivons à le découvrir davantage dans cette interview qu’il nous a accordée. BL: Bonjour M. Saturnin, nos lecteurs piaffent d’impatience de connaitre l’auteur Saturnin Armel DONOUVOSSI. Que pouvez-vous dire pour les satisfaire ? DS : Bonjour chers internautes et à tous les amis de la toile. Je m’appelle Mahugnon Saturnin Armel Donouvossi. Je suis né d’une famille polygame très modeste de sept (7) enfants dont je suis le deuxième. Mon père s’appelle Donouvossi Olivier. Il est un cadre de la SBEE, admis déjà à la retraite. Ma mère est ménagère et…