Author Archives: biscotteslitteraires

Il était une fois une jeune et belle sirène. Elle était la plus belle des sirènes et fille unique de la reine des eaux. En ces temps-là, les sirènes pouvaient s’aventurer en dehors des eaux et prendre forme humaine. Elles séjournaient sur terre et repartaient vers les eaux à l’abri des regards. De peur que sa fille ne soit retenue par les hommes en raison de sa beauté, la reine des eaux demanda à une redoutable sorcière de lui jeter un sort. Ainsi, contrairement aux autres sirènes qui restaient toujours aussi belles même en ayant pris forme humaine, elle, par contre, prenait l’apparence d’une bossue, le visage boursouflé et rempli de boutons. Nul homme ne se hasarderait donc à l’approcher, tant elle paraîtrait laide. La reine des eaux était d’autant plus rassurée que pour rompre le sort, il fallait qu’au-delà des apparences, un humain réussisse à trouver le trésor qui…

Read more

Introduction Souvent, c’est dans le cœur de la nuit, à l’heure de la plénitude de la quiétude que Morphée quitte brutalement l’âme de cet homme, le laissant faire face au réel, à sa réalité et à tout ce qui le plonge pleinement dans les forêts de souvenirs, les fleuves de gratitude, l’univers des rêves et le monde de la sédition. Ah ! cet homme, un poète dans l’obscurité avec comme seule richesse, une plume et rien qu’une plume. Mais une plume,c’est tout ce dont un poète a besoin la nuit, dans la brume, dans la solitudepour rêverdu retour de Morphée. Cheikh Diop l’a très bien compris. Ainsi, dans « Insomnie Rebelle » ,debout et les yeux grandement ouverts, le poète rêve de tout absolument à la brune, à la fraiche, à travers des poèmes. Cependant, chaque poème porte l’âme et l’espoir et la vie d’un humain et chaque humain, chaque vie est comme…

Read more

Reine des confesseurs, des saints et des pieux anges, Vierge sans tache que dorent les rayons, Mère des pécheurs ainsi qu’au ciel des archanges, L’Espérance des pauvres aux noirs horizons,   Tu connais nos pensées qui comme des mésanges, Ont la forme esthète et l’air doux des carillons, Mais au grand fond obscur que bien drapent les fanges, Donnant l’aspect d’un vil soc traçant de sillons ; Tu sais nos besoins et le double de nos cœurs, La lueur qui règne et l’opacité qui suit. Comme au cœur tu gardas du Christ, jour et nuit,   Tout geste, reçois ce mois les vœux de l’homme sobre, Les cris des pauvres et des plaintifs, Dame d’Octobre. O ! Les riches spleens que te présentent maints chœurs.   Ricardo AKPO

Junior Haussin est écrivain camerounais. Il est connu pour sa passion pour la littérature et la lecture. Et sa cible, aussi paradoxal que cela puisse paraître, est bien le non lecteur, celui pour qui la lecture est une épreuve, une corvée. Et pour réaliser son rêve de faire de tout le monde un bon lecteur, il commet un livre destiné au non lecteur comme il le dit lui-même : « Pour moi offrir ce roman aux non lecteurs  est une démarche thérapeutique dans un environnement trop dispersé et distrait.  BANANE MALAXEE est ce qui faire peur aux non lecteurs mais qu’ils  doivent  saisir pour vaincre cette peur ». Si Banane malaxée, puisque c’est de cela qu’il s’agit ici, est un appât pour attirer le plus de monde vers le livre, il nous sera tout même utile de savoir de quoi il y est question. Bienvenue donc dans le secret de « Banane Malaxée« . Quand…

Read more

BL : Bonjour monsieur Mamadou Baba Dieng. Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre blog. Veuillez vous présenter à nos chers lecteurs. MD : Bonjour chers lecteurs, je me nomme Mamadou Baba Dieng, né à Cas- cas et grandis à Dakar. Je fus un pensionnaire de l’université Gaston Berger de Saint-Louis. J’y ai obtenu un master en master en droit  (spécialisé en fiscalité des entreprises). BL : Qu’est-ce que cela signifie pour vous que d’être jeune poète originaire du pays de Senghor? MD : Je pense que ça nous rend fier. Vivre sous les mêmes ciels que Senghor a vécus est une chance surtout pour tout poète. Et quand nous poétisons, cela nous devrait pousser à emprunter une poésie qui est nôtre, adaptée à nos traditions, à nos rythmes socioculturelles. Chaque poète devrait être le reflet de sa culture, comme Senghor l’a été. En tout cas, je me prépare à ça, personnellement. BL : Que…

Read more

Trempée dans l’encre de la beauté du souffle traditionnel nègre et de l’essence des règles de la versification et des formes poétiques françaises, la plume de Birago Diop dans son seul et unique recueil de poèmes se démarque hautement de celle de tous ceux qui taquinaient la muse à son époque. Très en avance sur les poètes nègres en général et sur ceux de la Négritude en particulier, parlant bien sûr d’engagement ou de dimension esthétique, son recueil « Leurres et Lueurs », édité par Présence africaine, demeure incontestablement, en dépit des critiques de Césaire, Damas et Senghor, un recueil hybride dont la philosophie du métissage culturel chère au poète président, lui sert de tremplin. D’ailleurs, Jean Paul Sartre dira de l’auteur qu’il définit comme « le centre calme du maelstrom » dans la préface de l’anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache » que « sa plume épouse le merveilleux et caresse de façon…

Read more

Il y a près de deux semaines déjà, Élite d’Afrique Éditions sur sa page Facebook ne cessait de titiller les internautes par un teasing devenu carrément viral avec des photos qui semblaient n’avoir rien à voir avec le livre. Élite d’Afrique Éditions, TIC… TAC.   Ce teasing annonçait certainement un évènement. Comme Élite d’Afrique est un éditeur, il était évident de penser à la sortie prochaine d’un livre. Mais NON ! Nous avons bien été forcés de constater cette semaine que l’annonce ne portait pas sur la sortie d’un livre, mais bien de quatre livres. Élite d’Afrique Éditions fait donc sa rentrée ! Notons au passage que le concept de « rentrée littéraire » est un concept pas assez vulgarisé dans l’espace littéraire camerounais. Et pourtant, la pratique permet aux éditeurs de vendre leurs auteurs et leurs productions. Il faut donc saluer cet exercice auquel s’astreint Élite d’Afrique Éditions depuis deux ans…

Read more

Découvrir sa blessure ouvre la voie de son épanouissement…  J’ai aimé ce Gounelle dès la première ligne. Je n’en étais pas à mon premier roman de l’auteur, j’avais eu le temps d’en lire plusieurs par le passé. Mais celui-ci me fit un effet plus prononcé car l’histoire se passe à Lyon, ville justement où je me trouvais depuis quelque temps. En lisant, j’avais l’impression d’assister aux scènes, certes un peu comme une banale figurante, mais ma présence n’en était pas moins enchanteresse. Reconnaître les lieux à travers la description que l’auteur en a faite m’a donné la sensation d’assister à un tournage cinématographique. Du coup, ma lecture s’est apparentée à un visionnement de film. C’est l’histoire de Sybille, une jeune trentenaire dont le couple bat de l’aile et qui par ailleurs, assume mal ses responsabilités professionnelles. Elle s’interroge sur le moyen d’y remédier lorsqu’une rencontre fortuite lui en donne justement…

Read more

Bonjour les amis. Vous ne la connaissiez peut-être pas. Vous n’aviez peut-être encore jamais entendu parler d’elle. Mais après cette interview, vous pourriez oser proclamer: « je la connais ». Danielle EYANGO est femme de lettres camerounaise. Elle a à son actif deux ouvrages. Bienvenue dans son univers… BL : Bonjour Mme Danielle Eyango. Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre blog. Veuillez vous présenter, s’il vous plaît. DE : Je me nomme Danielle Eyango, j’ai 37 ans. Je suis juriste-experte en Droit Social, et Chef de Département en charge de la Veille Sociale dans une entreprise camerounaise. Parallèlement,  j’ai pour passion l’écriture et la littérature. J’ai commis mon premier ouvrage en 2012, intitulé « Kotto Bass, comme un oiseau en plein envol ». C’était principalement de l’auto édition.  Depuis 2012, je n’ai commis aucun autre ouvrage. J’ai pris un long temps sabbatique de huit années pour  mettre en place la Fondation Kotto Bass, qui…

Read more

« Cinquante ans de musique au Congo-Zaïre ». C’est par ce livre que le nom de Sylvain Bemba s’est incrusté dans mon esprit. Le volume de couleur sombre, sur lequel apparaissait le visage de Tabu Ley, trônait à un endroit de la bibliothèque dont je me souviens comme si c’était hier. Je l’aurais lu à coup sûr si l’ouragan des passions n’était passé par là. Ma fièvre pour la rumba congolaise, que je nomme musique du fleuve, m’y aurait enjoint. Le nom par lequel cet homme pudique dissimulé par une armée de pseudonymes s’était déjà imposé en Afrique et ailleurs au temps des bizarreries d’un gamin qui contemplait les livres. Il jouissait encore d’une renommée considérable en cette heureuse après-midi où je fus frappé par son arrivée chez nous. C’était, je l’ignorais, mon unique rencontre avec l’immense artiste. J’avais quatorze ans. Le nimbe de son prestige, sa moustache patricienne, sa calvitie consulaire,…

Read more

340/1143
×

Aimez notre page Facebook