LaRéus Gangoueus: « Bloguer, c’est partager »
BL : LaRéus Gangoueus. Voici un nom que plus d’un amoureux « branché » de littérature a déjà au moins une fois entendu, tellement l’homme qui le porte fait parler de lui. Ça reste toutefois un nom que d’aucuns ignorent encore. Bonjour Gangoueus. Merci de nous accorder cette interview. Veuillez vous présenter. LG : Tout d’abord, je vous remercie de m’accorder la parole pour parler de mon blog littéraire. Une aventure qui a commencé le 27 juin 2007. Gangoueus est un nom de scène pour le web. Je m’appelle Réassi Ouabonzi. Dans le monde réel, je suis consultant en Informatique. Je réside en région parisienne. La littérature est une passion que j’entretiens depuis mon adolescence. BL : Star du blogging africain francophone, vous vous spécialisez dans le domaine littéraire. Pourquoi la littérature, sachant que l’homme n’est ni professeur de lettres ni rien de très proche du monde littéraire, apparemment ? LG : Star du blogging…
« la force de l’amour », Mauricette Sokènou
Il était une fois, dans une contrée lointaine, vivaient parmi les villageois deux familles voisines pas comme les autres : l’une était immensément riche et l’autre, très très pauvre. Ayélé, fille de la pauvre et Alougba, garçon de l’autre famille, se connaissaient depuis leur enfance et ont fini par s’amouracher l’un de l’autre. Les deux, pendant longtemps avaient entretenu cette flamme secrète dans leurs cœurs et elle était devenue leur seule raison de vivre. Mais cette vision n’était pas partagée de tous, même si tout le village admirait et soutenait le beau couple que formaient ces deux jeunes gens. Les parents d’Alougba dans leur acharnement pensaient qu’Ayélé n’était qu’une petite profiteuse qui voit en leur garçon une opportunité pour changer de rang social, une échelle pour grimper au sommet. Aussi décidèrent-ils coûte que coûte de mettre fin à cette union, fut-ce avec la force. La mère de la pauvre malheureuse aussi…
Isabelle OTCHOUMARE: « Les violences sexuelles sont à décourager »
« Les violences sexistes et sexuelles sont à décourager. Cette pratique est monnaie courante dans plusieurs secteurs du monde professionnel. » Ainsi s’exprime, chers amis, celle que votre blog reçoit pour vous en interview ce jour. Elle s’appelle Isabelle OTCHOUMARE et nous vient du Bénin. Découvrons-la dans cette interview. Bonne lecture à tous! BL: Bonjour Mme Isabelle OTCHOUMARE. Merci de nous accorder cette interview. Veuillez-vous présenter aux lecteurs. IO : Je suis Isabelle OTCHOUMARE, béninoise, mère de deux enfants. Juriste, Journaliste, Secrétaire de Rédaction à Radio CAPP FM (99.6 Mhz) à Cotonou, Ecrivaine, Coach média, Consultante en Genre et Média, Activiste de l’égalité et l’équité. Je milite contre les violences basées sur le genre (VBG) et pour l’épanouissement des personnes vulnérables. BL: Polyvalente, vous cumulez plusieurs qualifications dont celle d’écrivaine. Comment et quand est né cet amour pour la chose littéraire ? IO : J’ai toujours été passionnée par la lecture et l’écriture. Dans l’exercice du…
« Akpédjé, l’orphelin », Paul AKAKPO
Conte : Akpédjé, l’orphelin. Mon conte roule, roule, et tombe dans un village Kpélin, où jadis vivaient Akpédjé, un très beau jeune garçon avec sa mère, sa marâtre et son fils Dansou, et ainsi que son père. Mais un jour, il devin orphelin de mère, puisque sa maman partit à d’une crise cardiaque. Son père le confia à sa marâtre. Malheureusement, cette dernière lui rendait la vie dure, très dure même. Cherchant les moyens par lesquels il fallait éliminer physiquement le jeune homme, la marâtre ne trouva aucune occasion. Chaque nuit, le jeune orphelin dormait dans une pauvre case un peu éloignée de la maison familiale, qui pourtant, disposait d’assez de chambres, contrairement à l’enfant de la marâtre qui dormait dans l’une des chambres avec les parents. Et pourtant, les deux enfants s’aimaient et s’entendaient très bien. Une nuit, elle décida d’en finir avec l’orphelin. Elle se dirigea dans la case…
Pierre SOKENOU : « Les enfants de nos jours, même à l’âge de dix ans, savent déjà ce que c’est que le sexe »
« Je crois que c’est très bien d’empêcher l’usage du téléphone mobile dans les écoles car cette rigueur permettra d’aider les élèves à se concentrer en classe et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Imaginez un peu ce que deviendraient les écoles s’il y était permis l’usage des appareils téléphoniques. Il n’y aura même plus de respect. Même en plein cours, il y en aurait qui seront en train denaviguer, soit en train de prendre des appels ou soit en ligne à mener des discussions oiseuses. Alors je crois que c’est une très bonne mesure que la prohibition de l’usage du téléphone en milieux scolaires. » Pierre SOKENOU BL : Bonsoir Mr Pierre SOKENOU. Nous sommes vraiment heureux du fait que vous ayez accepté notre invitation pour une discussion autour de votre roman « LE PRIX D’UN PÉCHÉ » Nous vous prions de faire une présentation de vous, s’ il vous plaît. PS : Je…
Le zèle de ta maison m’a dévoré» de Isabelle AUBENAS PLIYA.
Du nouveau dans les rayons. La Libraire Notre Dame de Cotonou sera ce jeudi 23 juillet 2020 à partir de 15h30mn très précises, le lieu du lancement officiel de l’ouvrage «Le zèle de ta maison m’a dévoré» de Isabelle AUBENAS PLIYA. L’auteur de ce touchant et attachant livre n’est que la fille de l’illustre Jean Pliya, décédé en 2015. C’est un livre de témoignages et de souvenirs sur la personnalité du « Frère Jean » qui n’est autre que Jean Pliya en tant (qu’enfant, père de famille, écrivain, évangélisateur), ses proches, son couple, sa famille. C’est aussi un livre qui parle des différentes luttes que sa famille a menées pour sauvegarder son héritage spirituel et l’unité familiale. Biscottes Littéraires y sera. Prenez donc le rendez-vous.
« Une rentrée scolaire » (3/3) Ascension BOGNIAHO
Une allée pavée de dallettes en béton relie les deux blocs. Elle se ramifie pour courir du portail au perron de la véranda du rez-de-chaussée qui s’étale comme une esplanade au sol revêtu de petits carreaux cinq-cinq noirs et blancs ; on peut y voir à gauche la première marche d’attaque d’escaliers qui conduisent au premier étage et, à droite, des portes de toilettes qui ne chômaient pas en visiteurs ce matin-là. Un rapide coup d’œil au premier étage fait découvrir un long préau protégé par une balustrade faite de trois rangées de tuyaux en fer qui traversent de petits poteaux en béton. L’ensemble est badigeonné en une peinture bleu-ciel que rehausse celle rouge-bordeaux de la balustrade. Beaucoup d’élèves plus âgés montaient là-bas. Quand vint notre tour, mes parents et moi entrâmes dans un bureau ; il était vaste et avait en son centre une table où était assis un…