Author Archives: biscotteslitteraires

Entretien avec Chédrack DEGBE, Délégué du Festival Samedi des Livres au sujet de la deuxième saison dudit festival   Biscottes Littéraires : Qu’est-ce que le Festival Samedi des Livres ? Chédrack DEGBE : Le Festival Samedi des Livres est un festival annuel de promotion du livre et de la lecture en milieu scolaire dans le centre-Bénin qui travaille pour une nette visibilité des auteurs béninois et la réconciliation entre les jeunes et la lecture. C’est un projet porté par l’ONG IPROLEPE (Initiative pour la Promotion de la Lecture, l’Excellence et la Protection de l’Environnement) et  l’APFB / Zou (Association des Professeurs de Français du Bénin / Section Zou) et soutenu par plusieurs partenaires béninois et étrangers que nous saluons au passage. BL : Quelles sont les motivations qui sous-tendent le Festival Samedi des Livres ? CD : Les principales motivations du Festival Samedi des Livres s’illustrent par l’engagement des auteurs…

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« L’univers littéraire s’enrichit au jour le jour avecl’éclosion de nouveaux talents. Liéma BISSOUMA, originaire de la Côte-d’Ivoire, docteur en psychologie, entend mettre sa plume au service de ses patients et en particulier des femmes. Elle a publié « Agonies féminines », un recueil de poèmes. Elle a accepté de se prêter à nos questions. Nous l’en remercions infiniment. » BL : Bonjour Madame Liéma Bissouma. Nous sommes honorés de vous recevoir sur notre blog. Merci pour avoir accepté de vous prêter à nos questions. Une petite curiosité pour commencer : que signifie « Liéma », le prénom que vous portez ? LB : Liéma est un prénom en ethnie bhété qui signifie « celle qui est source de richesse ». BL : De vos premiers vagissements à ce jour, le chemin a été long et rempli de joies et d’aspérités. Que pouvons-nous savoir de votre parcours ? LB : Un chemin long et pleins de joie et d’aspérités…oui…un chemin parsemé de moments d’exaltation et…

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En guise d’échauffement et d’entrée triomphale dans le débat qui s’annonçait houleux, je tins à rappeler à la suite du doyen que démocratie, ça venait effectivement de demos-kratein ou pour être plus juste de demokratia, gouvernement par le peuple et qu’il s’agit d’un régime politique où le peuple est entièrement souverain. Cette brève clarification étymologique me valut une tape amicale du doyen et les regards étonnés et impressionnés de Botokoin et consorts. Tanti Akloui, bluffée par ma science me gratifia d’un sourire princier concrétisé par un bol supplémentaire de Akloui en signe d’encouragement de l’excellence. – Demos-kratein, sauf que le peuple ici chez nous n’a jamais rien gouverné, argua le doyen. En lieu et place du peuple souverain, ce sont cinq casiers de vingt-quatre plantons qui se disent nos représentants et qui décident de tout et qui disent voter des lois dont ils disent qu’elles nous arrangent mais qui en…

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12h45. C’était l’heure de notre immanquable rendez-vous chez Tanti Akloui. Elle, c’est comme une deuxième mère pour nous. Il n’y a pas mieux que son « Akloui Zozo » cinq étoiles pour rafraîchir et revigorer après une épuisante matinée de travail. Les vendeuses de « Akloui » comme elle courent pourtant les rues de Silétépé. Mais le Akloui de Tanti Akloui, c’est ce qui se fait de mieux par ici. Sa bouillie avait une telle saveur, un tel parfum ! Je salive rien qu’en y pensant. Qui pouvait rester longtemps à son générique publicitaire ? « Akloui Zogbon-a le oké ! Akloui Zozo ! Akloui super ! Mi va do zo lan mè » Botokoin, Schopenhauer, Socrate et moi-même, Vincenzo, le politologue aux yeux gras, tous les quatre, ça fait des années qu’on boit du Akloui de Tanti  Akloui et on ne s’en lasse pas. Les mauvaises langues colportent des bobards selon lesquels notre Tanti Akloui userait d’une recette mystique pour…

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Bonjour les amis. Chez nous on souhaite toujours que l’année soit « femelle » (XWESI). Voilà pourquoi votre blog place l’an 2020 sous le signe de la femme, symbole de paix et de gaité (Xwéfa). Pour ce faire, nous recevons pour vous Annie-Josiane SESSOU, une écrivaine béninoise qui vit au Canada. Elle est l’auteur d’un roman: « Transformée ». Voici comment elle se définit dans la lutte qu’elle mène au quotidien pour que la maladie ne prenne pas le dessus: « (…) même si je suis considérablement diminuée physiquement, je vis pleinement ma vie. Et ma première victoire est cette forme de renaissance qui s’est opérée en moi, un peu comme une vie renouvelée. Une vie pas toujours facile au quotidien, mais de qui la vie est-elle facile tous les jours et en toutes circonstances ?«  BL : Bonjour Annie-Josiane SESSOU. Soyez la bienvenue sur notre blog Biscottes littéraires. Comment allez-vous ? AJS : Bonjour. Je vais…

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La triste nuit s’en va. L’aube suit, toute blanche. De l’orme, maints oiseaux chantent sur une branche. Leurs cris épars font bruire toute la nature. Elle qui offre un clair tapis de sa verdure. L’air est tantôt géorgique, tantôt classique. On dirait que la nuit, dans sa robe mystique, A emporté tout reste des sentiments anciens, Des humeurs latentes, des états quotidiens. On entend la pie crier aux autres oiselles : « Ah !venez mes chères. Venez mes demoiselles ! L’air est doux. La nature est plus que charmante. Tout bouge. Tout chante. La fleur est fascinante. Le vallon est, de loin, de fin givre couvert. Le coteau est splendide et son gazon très vert. Les beaux cheveux frêles des joyeux goémons, Flottent au gré du vent, à l’ombre des gais monts. Le golfe, œuvre de Dieu, les forêts, les landes, Tous fort bourdonnent avec d’autres jolies bandes. » La belle linotte,…

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Pour les fêtes de fin d’année, mes parents nous avaient promis des réjouissances jamais organisées chez nous. Papa disait qu’il mettrait les grands plats dans les petits. C’était pour cette raison qu’il avait entamé une tontine spécialement dédiée à l’organisation des fêtes de fin d’année. Il allait ramasser une somme de 200.000f. Maman aussi avait promis participer à cette fin d’année mémorable. Mais il y avait une condition: pour le premier trimestre, aucun de nous ne devrait avoir une moyenne inférieure à 15/20 en classe. A ce niveau, le problème ne se posait pas du tout en ce qui concerne mes deux frères et ma jeune sœur. Le problème en réalité, c’était moi. J’étais d’une nullité incontestable. Je n’avais jamais obtenu une moyenne supérieure à 12. Si cette fête tant attendue devait avoir lieu, cela ne dépendait que de moi, et Dieu seul sait que j’adore la fête. Ce qui…

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« La femme qu’il faut pour ce millénaire, c’est une femme qui campe son âge par cette forte affirmation de sa personnalité qui ne s’accommode plus des faux-fuyants pour plaire. Celle qui se sent concernée par la marche de sa nation et qui y contribue à sa manière. Cette femme  qui vit avec les inventions de son temps. » Nous finissons l’année avec Mahoua S. BAKAYOKO. Elle nous vient de la Côte d’Ivoire. Sa plume engagée témoigne de son combat pour la dignité de la femme. BL: Madame Mahoua S. Bakayoko. Nous sommes très heureux de vous recevoir sur notre blog et nous vous remercions infiniment pour avoir accepté de répondre à nos questions. Vous êtes écrivaine ivoirienne, auteure de six œuvres, épouse et mère de famille. Que peut-on savoir davantage sur vous ? Votre enfance, votre parcours littéraire… MB: Je suis née à Abidjan où j’y ai fait toutes mes études.…

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  Il est une occasion dans l’année, hormis les funérailles, où l’alcool coule à flots et où les animaux versent leur sang pour la joie et le plaisir des papilles gustatives des hommes. Il est une occasion spéciale où l’on peut manger en un seul jour tout ce que l’on est censé manger pendant toute une année : les fêtes de fin d’année. C’est le moment idéal pour les femmes de se mesurer sur le ring des recettes culinaires. La concurrence est rude dans les concessions. Ce n’est jamais une petite gloire pour une femme que de s’attirer les compliments des hommes qui, après avoir mangé leur repas, rotent bruyamment et sourient en signe de satisfaction. Goûter à plusieurs mets à l’occasion des fêtes de fin d’année chez nous, c’est ce qui est tout à fait normal. La gastronomie ici est très simple. Point n’est besoin de s’embarrasser des questions biscornues…

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Nouwamè n’a pas eu la chance de fêter son 3è anniversaire de naissance en ayant sa mère à ses côtés. Très tôt orphelin de mère, il vivait avec son père dans une atmosphère relativement paisible. Mais sa vie chamboula lorsque ce dernier décida de se remarier. C’est ainsi qu’il accueillit avec pompe Goussi dont il fit sa deuxième épouse. Mais Goussi n’était pas une jeune fille. Elle avait déjà à son actif un somptueux record de trois enfants issus de trois différents pères. Les premières années, la cohabitation fut anicroche. Les enfants jouaient ensemble, s’entendaient à merveille, à la grande joie de Bouléfounou. De son côté, Goussi était en proie à de multiples questionnements qui tournaient souvent autour de l‘héritage de Bouléfounou. Dans sa tête, le premier héritier était Nouwamè. En craignant que ce dernier e puisse, à la mort de Bouléfouou, ne prenne possession des biens de son père…

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